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25 Février 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #politique
C'est le score annoncé pour le référendum sur l'indépendance écossaise. Les deux pinces se resserrent visiblement.
Ce qui, pour une union vieille de 3 siècles, est loin d'être flamboyant, et les arguments du gouvernement contre sont pitoyables. "Vous n'aurez plus la livre", "vous ne pourrez pas adhérer à l'Union Européenne" (c'est une sanction, ça, ou une récompense ??? Prière de diffuser le mode d'emploi sans tarder).
De plus, le pétrole et le gaz de la mer du nord s'épuise, et sont trop court pour une Royaume Uni de 60 millions d'habitants, mais reste pantagruélique pour une Ecosse de 6 millions. Pour le Royaume uni, ça pose aussi un sérieux problème. La balance commerciale, déjà farfelue, deviendra kafkaïenne, autant qu'ubuesque...
Mais en continuant sur sa lancée, il est sûr que le gouvernement britannique va faire le jeu des indépendantistes. Après tout, dans les égoïsmes inter-étatiques générées par libéralisme et dérégulation, pourquoi les régions riches paieraient pour les pauvres, alors qu'au niveau national, les riches ne veulent absolument plus rien payer.
Dans le mouvement de dislocation, l'Ukraine tient aussi la corde. Pourquoi les russophones de Donetsk, produisant 25 % de la production industrielle, tournée vers la Russie voudrait désormais payer pour l'ouest, qui l'interdit de parler sa langue.
De plus, l'Ukraine et son nouveau régime est mal parti visiblement : il lui faut 35 000 millions, alors que l'Union Européenne en proposait 610.
«Il y a trois donateurs potentiels: l'Union européenne, le FMI et bien sûr la Fédération de Russie, et jusqu'à maintenant le problème principal est qu'il faut négocier des conditions, mais avec qui? Personne ne va signer un chèque en blanc».
Pour la Russie, ça semble désormais mal barré, et pour les autres, vus les conditions demandées, ils risquent bien, là, de déclencher une vraie révolution.
«Les manifestants du Maïdan ne s'attendent bien sûr pas à devoir se serrer la ceinture, mais j'ai bien peur qu'à terme (les Ukrainiens) ne puissent pas y couper», «Afin d'éviter un effondrement total non pas dans les prochains mois mais dans les prochaines semaines, l'Ukraine a besoin d'argent maintenant», a déclaré un cadre de ce lobby bancaire. L'effondrement ? Du lobby bancaire ? GLORY, GLORY ALLELUIA !!!
«Les désillusions risquent d'être rapides et la situation reste très inflammable en Ukraine».
C'est sûr, que dans le contexte actuel, annoncer une politique d'austérité risque de faire partir les kalachnikovs toutes seules...
Ianoukovitch s'est avéré être un gouvernant faible, mais il avait quand même une légitimité. Le suivant est illégitime et encore plus faible. Et la contestation pro-européenne, c'est du masochisme à l'état pur, comme tout ce qui concerne d'ailleurs, Bruxelles.
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