Le donneur de leçons
A Avignon, le comble du ridicule, de la suffisance et de l'incompétence vient d'être atteint : "Si le FN passe, le festival n'aura aucune autre solution que de partir".
A rapprocher du :
" Le festival dispose d'un budget de 12 millions d'euros pour cette édition 2014, dont 58 % de subventions publiques (52 % de l'État, 28 % de la ville d'Avignon et de la Communauté d'agglomérations du Grand Avignon à parts égales, 9 % du département du Vaucluse, 8 % de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et 3 % de l'Union européenne ) et 42 % de recettes propres. "
Donc, les inutiles, incapables de vivre sans subventions et pas qu'un peu, soit 7 millions sur 12.
A l'heure où l'on cherche les économies à faire, il en existe un belle avec le festival d'Avignon, qui, soyons en sûr, sera capable de montrer qu'il peut fonctionner sur recettes propres (j'ai bon, là ?).
Des gens, incapables de vivre sans prébendes publiques dantesques, veulent donner des leçons.
Bien entendu, les 9 millions de chômeurs seraient ravis de prendre la place de monsieur Py, et la rémunération attachée. La plupart ne feraient pas plus mal. Il suffit de dépenser l'argent sans compter, c'est le propre de toutes les activités "culturelles".
Quand à "scléroser une ville", les grimaces des activités "culturelles", en réalités, "cucul", ne remplacent pas la désindustrialisation et quand le marché immobilier aura fini de s'effondrer, on verra que le roi est à poil, et que le festival coûteux n'est qu'un potlatch inutile, fait pour donner des prébendes à des gens qui sans, créveraient de faim.
La claque reçue par le pouvoir n'avait pas été prévue par les instituts de prédictions, autres inutiles mais coûteux branleurs.
Le blabla de la propagande occidentale, destinée à la population, croyant vivre au paradis trouve ici une explication.
Quand à la réalité, elle apparaît en termes bruts de puissance à l'est de l'Europe. Les USA veulent manipuler leurs porteurs de pots de chambres européens, pour qu'ils se jettent dans les bras de leur "protecteur", qui ne manque d'ailleurs pas d'air. Le président des USA, oubliant ses 1200 bases à l'étranger, dit qu'il ne menace personne, et le "C dans l'air", titre "Poutine est il dangereux ?". Poser la question ainsi, c'est déjà souffler la réponse.
La réponse est bien plus bête, elle est fournie par le retraité Criméen. Rester Ukrainien, c'était voir leur retraite, déjà pas bien grosse divisée par deux. Devenir russe, c'était la voir multipliée par deux. Seul un fou évadé de l'asile pouvait voter pour l'Ukraine.
En France, le régime actuel, c'est l'huile de ricin à doses répétées, en attendant la dose massive. La dose massive est destinée aux "cosaques sociologiques" du régime, retraités, et fonctionnaires. Bien fait. Ici, comme ailleurs, c'est la baisse de moitié des retraites qui est programmée, et la baisse de moitié du nombre de fonctionnaires.
Ici, comme en Ukraine, on créera des milices, pour écraser les révoltes populaires que la politique menée finira par crée.
Bien entendu, en France, Scooter ne verra dans la pelle ramassée aux élections que l'invitation à continuer, amplifier et accélérer sa politique désastreuse,
ses guerres picrocholines,
son euro de merde,
son europe qui pue,
sa larbinerie sans limite...