Pression du FMI
27 Mars 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Comme je l'ai déjà dit, les Ukrainiens ont droit à l'aide du FMI, sous condition. La baisse de 50 % des pensions de retraites, l'augmentation annoncée de 50 % du prix du gaz, que Ianoukovitch refusait obstinément et prudemment, et bien entendu, la fin des 1.5 milliards de subventions aux charbonnages, et sans doute leurs privatisations.
En gros, la production de charbon va baisser de moitié, et le taux d'indépendance énergétique va diminuer d'autant...
Le tout, pour des clopinettes. Les USA prêtent 1 milliard, le FMI 1.6 ? de quoi tenir un mois.
On comprend mieux la réaction des Criméens, et même des militaires : passant sous le drapeau russe, leur solde est multipliée par 2.
La conséquence logique, c'est qu'à peine 1 500 sur 18 000 aient choisis la fidélité. Visiblement, la fidélité, c'était quand on ne pouvait faire autrement.
Et pour les retraités, c'était encore plus simple : "voulez vous voir votre pension divisée par deux, ou multipliée par 2 ?" Je laisse deviner la réponse. A part le type complétement bourré, personne ne pouvait voter pour l'Ukraine.
Il va s'en dire que les régions pro-russes vont trouver matière à conforter leur point de vue, et que les autres régions vont la trouver saumâtre.
D'autant que toutes les réformes du FMi n'ont absolument jamais fonctionné.
Comme l'a dit un internaute, Poutine risque d'être bien embêté, quand toute l'Ukraine voudra être annexée. Ianoukovitch va aussi être très rapidement regretté.
Toute ressemblance avec la situation française n'est pas fortuite, elle est le fruit des mêmes politiques.
Le libéralisme économique a totalement échoué ? Rajoutons en une couche, encore plus vite.
Le pouvoir français, copieusement rossé aux élections, malgré tous ceux qui votent comme des automates, sans jamais changer de bulletins, ne comprend visiblement toujours rien.
Bien entendu, rien à attendre d'une opposition UMP, totalement bloquée dans la logique d'une soumission totale à Washington.
Washington qui entend bien profiter de la crise, pour exporter un peu de gaz naturel. pas beaucoup, mais assez pour multiplier les prix par deux, trois ou quatre sur le marché intérieur. On ne se refait pas : partout, des cadeaux aux oligarques.
Les quantités exportées seront minables, mais suffisantes pour faire flamber les prix. Rien qui puisse inquiéter la Russie, d'autant que les exportations auront lieu en Asie, et peu en Europe, beaucoup moins chère. Quelques cargaisons alibis.
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