Evolution Ukrainienne.
14 Avril 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Entre il y a pas longtemps, l'article précédent et maintenant, la situation évolue à toute allure : le pouvoir qui ne voulait pas entendre parler de fédéralisation, parle désormais de referendum, signe évident que les choses lui échappent.
" Opération anti-terroriste et stabilisation de la situation : on est en pleine novlangue ce qui révèle la véritable nature du régime en place. "
Quel régime ? Le notre et le leur ! Un régime qui accuse les insurgés de l'est de n'être "pas élu", comme si eux, l'étaient.
De plus, la fermentation gagne aussi l'ouest du pays, où "l'ordre" est maintenu par des pillards, avec la même crise sociale qu'à l'est, et peut être encore pire...
Mais les lecteurs décervelés de l'immonde croient toujours que :
- ils sont en démocratie,
- et pas en face. Le pouvoir poutinien est bien plus légitime qu'un pouvoir soutenu par 13 à 18 % de la population, et qui lui dit "cause toujours". Quand à n'être pas dictatorial, c'est simplement à condition :
- d'avoir un métier sûr,
- et bien payé. Les pratiquement 10 millions de sans emplois de France ne trouvant sans doute pas le régime bien sympathique.
Je rappellerais le dogme de base : on pouvait facilement mépriser la Russie quand l'énergie était abondante et bon marché, aujourd'hui, ça devient plus que problématique, et quand on parle de sanctions, ça devient comique.
Encore plus comique, le pic de l'uranium de seconde main est là. La Russie a cessé de fournir de l'uranium recyclé, faute de stocks restant.
On peut penser, donc, que le déclassement des centrales nucléaires US va commencer à grande allure (50 % de la consommation était fournie par la Russie).
«sorties du nucléaire involontaires et peut-être chaotiques, avec des baisses de tension, des pannes d’électricité, voire pire encore.»
La crise sociale, d'ailleurs, devrait nettement se propager en France, avec la hausse rétroactive de l'électricité, décidée... Par le conseil d'état, même pas demandée par EDF, plutôt inquiet de la mesure et qui risque de déclencher une baisse massive de la consommation. (deux hausses de 5 % étaient, par ailleurs, dans les tuyaux).
On parle d'un remake de la manoeuvre sur les prix du pétrole, qui fit chuter l'URSS, pour faire chuter la Russie, cette fois. Peu de chances, que, cette fois, cela réussisse. Les réserves US sont trop faibles, pour un marché trop tendu. Cette fois, c'est eux qu'ils risquent de faire chuter...
Et les saoudiens, en pleine crise sociale, seront sans doute très réticent à collaborer.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2195 Politique
- 1861 Energie
- 1549 Actualités
- 1411 Economie
- 392 Immobilier
- 391 Chronique de l'effondrement
- 285 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 111 pandémie
- 92 transport maritime
- 87 politique
- 69 energie
- 55 Polémique
- 43 economie
- 33 Faits divers