Mousse à raser...
J'ai décidé de publier un article que vous pourrez trouver, au choix :
- rasant,
- au ras des pâquerettes.
"Si le cœur t'en dit, j'offre à tes lecteurs ce résumé d'expérience commentée.
Je profite bien de ton blog alors je tente d'y contribuer aussi
A propos de conditionnement
Vers l’âge de 18 ans, voulant me raser je constatais qu’il n’y avait plus de mousse à cet effet.
Bloqué dans mon projet grandiose et dépité, j’eu recours à mon père pour m’extraire de cette situation dramatique. Papa au secours ! Sa réponse fût sans appel : "T’as qu’à prendre du savon Ducon – Ducon n’était pas la marque du savon"
Incrédule, mais curieux de réaliser l’expérience, c’est ce que je fis et ça a parfaitement bien marché.
La honte alors me gagna et je compris que mon cerveau juvénile avait subi un conditionnement puissant au point que, contre toute forme de nécessité, y avait été tissé un lien insécable entre rasage et enrichissement de l’Oréal.
Dois-je saluer l’efficacité du marketing ou me lamenter sur ma connerie ? Peu importe, mauvais perdant, pour me venger, je n’ai plus jamais acheté de mousse à raser du restant de ma vie.
Cette aventure m’a permis de mesurer mes insuffisances et partant de là, présumer que mes congénères doivent avoir, eux-aussi, leur voirie cérébrale quelque peu engorgée.
Nos cerveaux, sous l’emprise des médias, sont des ruelles où ont été érigés - à l’insu de notre plein gré comme on dit dans le cyclisme - des panneaux stop, sens interdit, impasse, sens giratoire etc. au point qu’il ne nous est plus possible de cheminer librement dans notre propre cortex. "
Bon, pour te consoler, je te dirais, qu'au moins :
A - tu t'en es aperçu (c'est pas évident pour tout le monde), et je rappellerais l'histoire du stylo (je ne sais si c'est vrai, ou une histoire), de la conquête spatiale américaine. Ceux-ci, dépensèrent des millions de $ pour concevoir un stylo pouvant écrire dans l'espace. Les soviétiques, eux, utilisèrent des crayons papiers.
Mais, récemment, j'ai pu constater chez moi, que c'était bien pire que dans le courrier qui m'était envoyé. On me demander pourquoi j'achetais encore du savon de Marseille, comme jadis, il y a 14 ans, un voisin me demanda pourquoi je plantais un étendage. Lui, "moderne", avait un sèche linge.
Moi, je dois reconnaitre, je suis pas moderne du tout, tel le schtroumpf grognon, j'aime pas :
- enrichir EDF,
- la compagnie des eaux,
- les marchands,
- etc... (rajoutez qui vous voudrez). Contrairement aux adeptes du mouchoir en papier, j'aime avoir un grand carré d'étoffe ou me moucher. Eux me trouvent dégueulasse, moi je les trouve décervelé, feignant et crétin.
Pensez, c'est fatigant, conceptuellement, chaque matin, de penser à prendre un mouchoir.
Le monde de la manipulation mentale est vaste. On l'appelle publicité, et s'il est difficile d'y échapper, ceux qui y mordent à plein, apparaissent comme ils sont : des malades mentaux, tels ces accros du télé-achat qui prennent tout jusqu'à la ruine, ou, tout bonnement, ces adeptes de l'achat du n'importe quoi, le pire étant ceux qui veulent acheter cher.
Ils n'ont pas compris, qu'en matière de marketing, le pareil et le même produit avait 4 prix différents, correspondants à ce que les acheteurs étaient disposés à payer.
B - il y a bien pire, il suffit de regarder Hollande. Le type qui se ruine en télé-achat, c'est lui. Il a abdiqué tout libre arbitre, et son acquisition d'il y a peu, un Va(l)s(e) tout neuf (sans doute un Va(l)s(e) de Sévres, est fendu.
Grâce à lui, d'ailleurs, et aux remaniement ministériel en cours, un échappera à la carbonisation, c'est Montebourg. Quand un type tombe à 17 % de popularité, automatiquement, s'il saque son ministre, celui-ci en tirera grand profit.
Donc, Vals, en trois mois, a chuté de 20 %. Le blabla, ou discours aussi creux qu'imbécile ne peut masquer longtemps une déroute économique, politique et sociale. C'est cette politique, qui conduit à la crise. Alors, oui, automatiquement, le déphasage entre le discours et les résultats crée une déception. Le savon Vals ne lave pas plus blanc, on est très déçu par son achat, et on se promet de ne plus se faire attraper par un pareil nanard.
Moi, je propose qu'on fasse comme à Carrouf : satisfait ou remboursé.