"Nouveau" gouvernement ?
27 Août 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Non, un vieux 33 tours rayé en vinyl, qui saute et toujours au même endroit et revient en boucle.
Paradoxalement, à long terme, les seuls qui pourront s'en tirer, ce sont les éjectés. On ne gouverne pas avec le seul soutien du MEDEF et du Bildeberg.
Le nouveau ministre de l'économie est à la fois une provocation et une caricature. L'enterrement de la démondialisation est elle, totalement hors de propos. La démondialisation est un fait. La croissance mondiale est tombée à zéro, pour cause de défaillance des ressources fossiles, et la récession, transmise par les canaux qui faisaient les succès de la mondialisation, se transmet sans peine.
La décennie 1990 avait été une décennie en trompe l'oeil. Le progrès du commerce international était causé par la flambée des matières premières, sauf énergie, et la fin du Comecon, un système très largement autarcique, mais de grande échelle, dont les échanges internes, et ceux de l'ex-URSS, devinrent subitement un commerce international.
Pour ce qui est de la décennie 2000, la flambée du prix de l'énergie, en général, du prix du pétrole, en particulier, explique aussi, très largement, les "progrès", du commerce.
Bref, les places ministérielles sont des sinécures, mais des sinécures réservés à des gens pas trop intelligents, voire carrément stupides, qui aiment se faire carboniser.
Je rappellerais et mettrais en parallèle la nomination de Macron et celle de Francis Mer. La prestation du dit Mer a été très mauvaise, voire inexistante, à partir du moment où il n'était plus le demandeur, mais la vache à lait qui devait nourrir tout le monde.
De plus, je pense à l'ancienne. Un ministre, de préférence, surtout un important, doit être un élu, pas un énarque, "technicien", c'est à dire commissaire politique du libéralisme, dont les prestations seront modestes, mauvaises et/ou conduiront un gouvernement en déshérence vers la confrontation directe avec le peuple.
On parle de "brigades internationales"; en Ukraine, notamment de militaires français. Si cette nouvelle est juste, elle est d'importance. Ils ont franchi une barrière morale et mentale. Ils ne se battront que pour ce qu'ils considèrent comme une "juste cause".
Farcis de "responsable de communications", les hommes politiques et le président n'ont pas compris que la communication, ça ne servait que quand on avait quelque chose à dire.
Le reste, c'est du verbiage, et le pouvoir se disloque aussi vite, finalement, que le pouvoir ukrainien...
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