Rions...
15 Novembre 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Un peu avec un article paru dans "l'échelle de jacob", ou le grand n'importe quoi.
D'abord, ce genre d'articles niais ne peut ravir que des niais. Creuser 10 000 puits par an aux USA, ça se fait depuis 1945. Le nombre de puits classiques en activité est stable entre 450 000 et 500 000, soit les 2/3 de puits existants sur terre, pour 5%, même pas, de la production mondial, bel exemple d'efficacité décroissante. 8 000 à 10 000, c'est le nombre de puits déclassés chaque année, et le nombre de puits creusés, depuis 70 ans.
Le nombre de puits creusés dans la roche mère tournerait, de mémoire, autour de 700 000. Soit, bien plus de 10 000 par an. L'industrie du forage US est particulièrement puissante, et particulièrement soviétoïde, c'est à dire nourrie au biberon des subventions étatiques.
Quand à dire que les forages ne sont pas dangereux et n'engendrent pas de contentieux, le monsieur, il a jamais vécu en région minière.
L'histoire des HBCM et consorts, c'est une suite ininterrompu de procès. Et c'est loin, très loin d'être fini. Alors, tritouiller massivement la terre et que ça n'ait aucune conséquence, il faut être gonflé comme un melon pour le prétendre.
Quand à l'efficacité énergétique, le monsieur la décrit comme rêveur et impossible. Pourtant, elle est inhérente et inscrite dans les gênes de la révolution industrielle. Chacune des vagues est plus économe que la précédente, mais les lobbys énergétiques se démerdent ardemment pour que la demande, in fine, ne faiblisse pas. Et pour cause.
En Allemagne, 4.7 % d'énergie électrique photovoltaïque, c'est 500 milliards d'euros de capitalisation boursière parti en fumée.
Rappelons la solution californienne (sans doute "communiste") : travail de norme, et rachat d'équipement énergivore, et un californien consomme deux fois moins d'électricité qu'un US américain classique...
Ce qui fait le prix de l'énergie, c'est la quantité marginale, manquante, ou en trop.
Un article paru sur les USA, d'ailleurs, montre que les réductions de gaz à effets de serre repose à 30 % sur le gaz, 30 % sur l'efficacité, et 40 % sur le renouvelable.
Le débat reste donc le même. On peut très bien agir fortement sur l'efficacité, développer le renouvelable, et assister au naufrage complet du CAC 40 et consorts.
Quand à laisser le gaz et le pétrole de schiste dans la terre, je ne voie pas où est l'inconvénient. Si c'est vraiment aussi génial, il n'y a aucun risque à attendre que d'autres essuient les plâtres, au contraire... C'est de la stratégie.
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