Images du Monde...
29 Décembre 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Quand on lit le monde, on a une folle tendance à se sentir intelligent et presque beau, du moins, beaucoup plus intelligents que les journaleux, sortis tout droit du XIX°siècle.
Parler de Saint Etienne, en se focalisant sur Beaubrun et Tarentaize, c'est assez marrant, et ça permet de ressortir des articles d'il y a 150 ans.
Les deux sont vieux, usés, et si Tarentaize a été partiellement détruit et reconstruit, Beaubrun ne l'a pas été, du tout.
Encore, la destruction de Tarentaize, remplacée par des logements sociaux était elle malvenue. Les anciens puits ne sont pas loin, la terre bouge beaucoup, et on aurait simplement du remplacer l'ancien par de l'espace vert, en attendant la consolidation.
Mais, cela n'apporte rien. Au point de vue géographique, Beaubrun et Tarentaize sont finalement, deux petits timbres postes, et dans chaque ville, il y a des coins pourris, et des endroits chics. La ville est un éternel recommencement.
A t'on parlé du très bourgeois Cours Fauriel ? Ou du golf, lui aussi si cher ? Ou de l'ancien "logis des cadres" -Bergson-, des années 1970, en voie de paupérisation accélérée...
Ou de la capitale des taudis, Paris, suivie de peu par Lyon. A, mais là, c'est le terrain de chasse de S. Plazza, et les habitats moches, mal foutus et insalubres (ils n'y a pas d'autre mots possibles), sont chers, et en plus des "occazes". Alors qu'à Sainté, comme dans beaucoup d'endroits, d'ailleurs, le taudis a fait fuir les gens sains d'esprit.
Comme je l'ai dit, il suffit de regarder des articles de 1850, pour savoir que Beaubrun et Tarentaize, en plus du centre historique, c'était pas la joie. Simplement, il n'y a pas de budget pour continuer ce qui a été commencé dans les années 1950-1960, et la marginalisation, évidente en 1939, se continue. Une non-nouvelle, donc.
Déjà, en 1850, Beaubrun, c'était vieux. Et Tarentaize aussi.
J'aimerais qu'on parle de l'aliénation mentale, chez des parisiens, capable de payer 300 000 euros pour 30 M2, dans un immeuble vieux de deux siècles. On se marrerait.
Personnellement, je me suis beaucoup marré, en la bonne ville de Lyon, quand on m'annonçait les prix. Visiblement, ils n'avaient pas regardé l'état du bâti. Mais, entre bourgeois, on aime bien se voler.
Mais, pire que les deux vieux quartiers marginaux de Sainté, il faudrait plutôt voir le scandale de l'immobilier neuf, côté Chavanelle, destiné lui aussi à des acheteurs d'on ne sait où, et destiné, lui aussi, à destruction rapide par mouvements de sols. Et par absence de demande...
Pour ce qui est de la cambrousse, c'est pareil, la chasse au Lyonnais, ou au parisien, ça bat son plein en ce moment, et eux aussi sont pressés de faire des "affaires". Contrairement au dahut, on arrive avec de la patience à capturer du lyonno-parisien avec une grande facilité. Et les prix de vente, ça fait toujours esbaudir les gens du cru.
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