Le placement le plus risqué...
3 Janvier 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Devinez lequel c'est ? C'est l'immobilier. Raison pour lesquels les banquiers du XIX°siècle ne finançaient, ni ne refinançait cette merde.
Rendement minable, capitaux importants immobilisés, rendements très aléatoires, bref, que du bonheur, sans compter, bien sûr, sur la non-valeur que cela pouvait représenter.
Comme je l'ai toujours dit, ce n'est pas la possession immobilière qui rend riche, mais le fait d'être aisé qui permet la possession immobilière.
Souvent, on a entendu, le mythique : "ça vaut tant". ça ne vaut que ce qu'un acheteur est prêt à y mettre. On m'a envoyé un article sur une maison vendue à Liverpool pour une livre. Je ne suis pas sûr que l'acheteur ait fait une si bonne affaire que cela. Il a quand même payé une rénovation, et dépensé une somme non négligeable. Pas sûr qu'il la retrouve, ou que ça ne lui réserve pas des surprises. On ne maîtrise pas l'évolution d'un quartier. Il peut se paupériser, se gentrifier, ou comme dans les campagnes après 1881, littéralement s'évaporer. De 6 à 13 occupants, on est passé à 3 à 6, puis après, à 1 ou 2, puis zéro. Les toits sont tombés, les populations restantes ont finis de démolir. Surtout si c'était des paysans.
Il ne reste que des souvenirs, et des regrets. Une fois l'usine envolée, les modes passées, qu'est ce qui retiendra les populations à un endroit ? C'est un énorme pari sur plus de 50 ans, l'immobilier, et même sur 200 ans.
Même investir dans le centre de Paris, Lyon, ou d'autres zones chères, est encore plus risqué : la chute peut être encore plus vertigineuse.
Si j'ai donné souvent l'exemple de Saint Etienne, c'est que je connais bien la ville. Un centre usé et vieux, trop important pour que les opérations de rénovation le renouvelle, un sous sol minier, des populations pauvres (en certains endroits) et étrangères, mais cela, c'est de longue date. Mais aussi un immobilier qui se remembre, à vitesse V. Les 8 logements n'en deviennent plus qu'un. Sans cri. Le logement individuel en pleine ville.
Comme je l'ai dit, j'ai souvent vu plus de taudis, d'immeubles sales et douteux, dans des endroits chers, qu'ailleurs. Il est vrai que ce que l'on paie, c'est l'entre-soi bourgeois. Pas la qualité de construction.
L'immeuble Haussmanien, c'est beau, mais ça a quand même ses 150 balais au compteur... Et puis, comme l'on signalé des lecteurs, Paris c'est aussi des carrières, des zones inondables, et puis aussi, les vibrations du métro, avec, en prime une carence totale d'activité productive et/ou utile. Une politique à la grecque entraînerait, là aussi, le vide dans la capitale, et le retour du parisien dans sa famille retrouvée.
Tôt ou tard, il y a un retour aux fondamentaux. Un internaute me demandait si je croyais à la guerre nucléaire, car Piero san giorio prévoyait 50 % de risque cette année. Je ne suis pas aussi catégorique, mais je verrais bien, peut être pas cette année, 100 % de risques d'effondrement économique en Europe...
Ce qui réglerait bien des problèmes, et notamment, celui de l'immigration. On verrait qui se sent français, anglais, allemand, etc...
Pour le moment, comme dit Ph. Grasset, la "narrative", masque l'effondrement en cours. Mais il y aura bien un moment où il ne pourra plus être caché.
Les choses sont curieuse, d'ailleurs. La Russie et l'Arabie Saoudite, si éloignés politiquement parlant, sont très proches pour étrangler le pétrole de schiste. La Russie et Israël sont très proche sur la question ukrainienne.
Quel rapport avec l'immobilier ? Souvenez vous de 1914. L'année où les immeubles se sont mis à valoir rien du tout. Et cela, quasiment sur 50 ans.
Instrumentalisé, au départ, sans doutez par les USA, la baisse du pétrole est le balai de l'apprenti sorcier. Comment l'arrêter ???
Comment arrêter aussi la chaîne de faillites que cela entraînera, les mises au chômage, et l'effondrement de l'économie de services, qui a; quand même, besoin d'une base tangible ? Comment faire remonter ses prix du pétrole pour sauver cette "nouvelle" industrie, très surendettée ?
L'immobilier ne vaut quelque chose que dans une économie productive. Ailleurs, c'est une valeur fictive, surtout quand il n'y a plus la population nécessaire. Le voisin qui rachète la barque 1 euro pour la tomber, ça ne relance que l'agriculture, par l'intermédiaire du jardin qui se fera à sa place...
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