Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nouvelle étape de crise ?

19 Février 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre

En France ? Les livraisons de carburants, gazole et sans plomb, ont été... plombées ce début d'année, et pas qu'un peu : - 3 % pour le sans plomb, et - 2.9 pour le gazole.

Pour ce qui est du marché automobile en janvier, il est en légère progression. C'est à dire qu'il est légèrement mieux que ces deux dernières années, mais très légèrement seulement, et seulement porté par les véhicules particuliers, les VUL eux, se cassant la gueule (putain d'artisans et professionnels !), et les véhicules industrielles ne valant guère mieux.

Mais le "mieux" observé dans les ventes ne doit pas faire oublier que ce mieux est obtenu sur de petits véhicules et le segment "économique et inférieur" qui représente la part du lion.

Il existe une nette différence entre vendre un véhicule à 8 000 euros, et un à 16 000...

D'ailleurs, dans l'industrie du pétrole, licenciements effectifs et projetés sont légions. La baisse des prix annoncée est vue comme salutaire, mais sans doute n'est ce qu'un leurre. (Merci à l'internaute qui m'a signalé les articles).

Le cercle n'est plus vertueux, il est non seulement vicieux, il est vicié.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
Dans quasi tous les journaux (en ligne, télé..) c'est: l'UE a gagné, la Grèce a plié<br /> <br /> sauf que c'est comme d'habitude subtilement plus subtil :-)<br /> <br /> http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150225trib12bafc0cd/projet-de-reformes-en-grece-un-adieu-a-la-logique-de-la-troika.html<br /> <br /> Projet de réformes en Grèce : un adieu à la logique de la troïka<br /> <br /> &amp;amp;quot; Beaucoup ont vu dans la liste de réformes soumises par le gouvernement grec à l'Eurogroupe un abandon pur et simple des promesses de Syriza. Une conclusion qui semble bien hâtive lorsqu'on regarde dans le détail<br /> <br /> Le plan de réformes du gouvernement grec soumis à la Commission est-il un abandon du programme de Syriza proclamé à Thessalonique en septembre 2014 ? La réponse est plus complexe que la question.<br /> Syriza n'a pas le monopole de l'oubli de son programme<br /> <br /> Un préalable, d'abord. Aucun parti politique au monde n'a jamais respecté à la lettre son programme électoral. Rappelons que les engagements de campagne de François Hollande ont été largement revus (retour à un déficit de 3 % du PIB en 2013, mise en place d'un vrai pacte de croissance contre la ratification du pacte budgétaire, «mise au pas de la finance », etc.), mais ce n'est pas une spécialité française. Antonis Samaras, chouchou de la troïka et Bruxelles en 2012, n'a guère réussi à remplir sa promesse de réviser le mémorandum ou celle de renégocier la dette. Et même la très admirée Angela Merkel a su, en son temps, abandonner ses promesses de campagne. En mai 2010, après plusieurs mois de palabres et de cacophonie, la chancelière annonçait qu'elle repoussait sine die les baisses d'impôts promises lors de la campagne de 2009. Et malgré le retour des comptes publics allemands à l'équilibre, les contribuables d'outre-Rhin, attendent toujours la grande réforme fiscale qui supprimera la « progression froide » de l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire le phénomène qui conduit à transférer au fisc une grande partie des augmentations de salaires. Bref, le propre de la politique est de s'adapter aux circonstances. Pourquoi exiger alors du gouvernement grec ce que l'on ne reproche pas à d'autres ?<br /> <br /> <br /> La pression européenne et les critères de jugement<br /> <br /> Il faut ensuite juger cette liste pour ce qu'elle est : un document exigé par l'Eurogroupe pour obtenir un financement de quatre mois. Dès lors que le gouvernement grec avait refusé de plancher sur une sortie désordonnée de la zone euro et avait accepté un compromis, il devait remettre en cause certaines promesses de campagne. La question est donc désormais savoir si cette liste réduit largement ou non la capacité du nouveau gouvernement à atteindre ses objectifs à long terme : rompre avec l'austérité, relancer l'économie, en finir avec le clientélisme et l'oligarchie économique. Enfin, il faut aussi juger cette liste au regard de ce à quoi la Grèce à échapper : les exigences de la troïka et le plan du précédent gouvernement présenté en novembre. C'est en ayant ces critères en tête qu'il faut examiner la lettre envoyé par Yanis Varoufakis, le ministre hellénique des Finances à Jeroen Dijsselbloem, son homologue néerlandais et président de l'Eurogroupe.<br /> Une lutte contre l'injustice sociale<br /> <br /> Premier point de cette liste de réforme : l'amélioration des rentrées fiscales et sa juste répartition. Ce point est parfaitement en accord avec le deuxième pilier du discours de Thessalonique qui prévoyait de « promouvoir la justice fiscale. » Dans sa lettre, Yanis Varoufakis promet de travailler à une « nouvelle culture de conformité fiscale afin de s'assurer que toutes les parties de la société, particulièrement les plus aisés, contribuent justement au financement des politiques publiques. » Plus loin, la lettre précise que le gouvernement entend doter de nouveaux moyens « le Secrétariat général aux Recettes publiques (GSPR), notamment les unités qui concernent les grands débiteurs et les grandes fortunes. » A cela, s'ajoute l'augmentation promise des inspections, des audits et des capacités de collecte.<br /> <br /> Ces différentes mesures visent clairement à viser les privilèges dont bénéficient les plus riches en Grèce. Privilèges souvent dénoncés à l'étranger, mais qui n'ont jamais été sérieusement été combattus dans le pays. C'est en réalité un défi séculaire. Traditionnellement en Grèce, en effet, la collecte de l'impôt est marquée par une réelle injustice entre salariés, contraints par la retenue à la source, et non-salariés, entre plus riches, bénéficiant de passe-droit et d'une grande tolérance de l'administration, et moins riches, moins épargnés. Cette injustice a entraîné à la fois un sentiment d'impunité de l'oligarchie et un réflexe de « défense » de beaucoup par la fraude fiscale. Syriza l'a emporté aussi sur ce programme de restauration de la justice fiscale qui avait été largement ignoré par les précédents gouvernements et la troïka et que le nouveau gouvernement grec place - pour ne pas dire - impose désormais dans l'agenda des réformes. Les Européens peuvent toujours prétendre qu'ils ont forcé la main d'Athènes, mais le fait est que, sur ce point, Syriza est en parfaite adéquation avec son programme de démantèlement de l'oligarchie.<br /> La lutte contre la fraude et l'évasion fiscale est une lutte contre l'oligarchie<br /> <br /> Même constat concernant la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale. Les précédents gouvernements avaient brillé par l'absence de vraie politique dans ce domaine. On se souvient même que la fameuse « liste Lagarde », liste de 1.991 évadés fiscaux, transmise par celle qui était encore en octobre 2010 ministre française de l'Economie au gouvernement grec, était restée lettre morte. Il avait fallu deux ans pour qu'un journaliste (par la suite poursuivi pour atteinte à la vie privée) révèle l'affaire. Mais le gouvernement était resté inactif et la troïka n'avait pas jugé bon d'exiger une quelconque action. Cette fois, la lettre de Yanis Varoufakis promet « une plus large définition de la fraude fiscale et de l'évasion fiscale, ainsi qu'une destruction de l'immunité fiscale. » Il promet d'utiliser les « innovations technologiques » et les « innovations électroniques » pour lutter contre la fraude à la TVA, notamment. Ce travail devant permettre d'éviter l'augmentation très discutable sur le plan économique de la TVA sur l'hôtellerie de 6 % à 13 % prévue par le précédent gouvernement.<br /> <br /> Dans ce domaine, donc, le nouvel exécutif grec est cohérent : il lutte là encore contre une oligarchie qui refuse de participer à l'effort commun depuis longtemps en Grèce. On peut ainsi se souvenir du rôle des grandes fortunes lors du régime des Colonels, mais aussi de l'accélération de la fuite des capitaux lors de l'austérité, faisant porter le fardeau de cette dernière aux plus pauvres avec la complicité d'une troïka là aussi passive. L'enjeu, comme le rappelle la lettre de Yanis Varoufakis, est donc de mieux répartir l'effort dans le pays. Et ceci est parfaitement en cohérence avec le programme de Syriza. Surtout, le mouvement est bien joué : il rappelle qu'une partie du problème ne réside pas en Grèce, mais aussi dans le reste de la zone euro où l'on tolère, voire encourage, une concurrence fiscale conduisant à « l'optimisation » fiscale des entreprises et des particuliers. La Grèce ne pourra lutter efficacement contre l'évasion fiscale que si l'Union européenne engage une réflexion dans ce domaine. Le succès des réformes grecques ne dépend donc pas toujours que de la Grèce.<br /> Une réforme de l'administration différente des précédentes<br /> <br /> Troisième chantier évoqué par Athènes : la réforme de l'administration. Là aussi, le point est en accord complet avec le quatrième pilier du programme de Thessalonique où Syriza défendait une plus grande transparence de l'administration. Durant la campagne, Alexis Tsipras a largement bénéficié d'un soutien populaire grâce à son discours anti-corruption. Et là encore, le bilan des gouvernements qui ont collaboré avec la troïka sont réduits. Les dernières années ont vu le maintien du clientélisme, notamment dans l'arbitraire avec lequel les licenciements ont lieu dans la fonction publique. Cette fois, Yanis Varoufakis entend promouvoir une « administration publique moderne » plus efficace, notamment en améliorant les procédures de recrutement, en encourageant le mérite et établir des « procédés justes pour maximiser la mobilité des ressources humaines ou autres. » Par ailleurs, la transparence des marchés publics sera améliorée, le financement des partis politiques sera mieux encadré, la contrebande combattue. L'ambition est bien de casser le clientélisme qui a trop régné au sein de la fonction publique grecque. Et on ne peut y voir là aucune trahison, bien plutôt la mise en avant des insuffisances des gouvernements précédents.<br /> <br /> Pour autant, le gouvernement entend en finir avec les coupes franches dans les salaires et les effectifs de l'administration. Si rien n'est dit quant à la réembauche d'une partie des fonctionnaires licenciés, si la hausse des salaires ne semblent plus d'actualité, du moins l'ambition de la troïka exprimée à l'automne dernier de couper encore dans la fonction publique ne semble plus d'actualité. Le gouvernement grec veut améliorer la grille salariale pour que, sans augmenter la facture budgétaire, les salaires soient « plus justes. » On voit encore le souci de justice sociale au cœur de ces réformes. Là aussi, la logique imprimée par le nouveau gouvernement est fort différente, quoi qu'on en dise et malgré un abandon évident de certaines promesses, des précédents gouvernements et de la logique de la troïka. Cette logique est présente dans d'autres domaines de la liste Varoufakis (notamment sur la santé ou le marché du travail où Athènes réclame le soutien de l'Organisation internationale du travail (OIT) et veut établir un équilibre entre « justice et flexibilité »).<br /> Trahison partielle sur les privatisations<br /> <br /> Concernant la question des privatisations, il y a évidemment une forte concession faite aux « institutions » : Athènes s'engage à respecter les privatisations qui ont été complétées et s'engage à achever « conformément à la loi » les appels d'offre lancés. Cette réserve est importante, car elle permet d'envisager des améliorations et de casser les processus qui auraient été marqués par de la corruption ou des procédures trop rapides. Mais surtout, le gouvernement indique qu'il va procéder à une « revue des privatisations qui n'ont pas encore été lancées » afin d'améliorer les bénéfices à long terme pour l'Etat. En validant cette phrase, l'Eurogroupe reconnaît que le programme de privatisation n'était pas forcément pertinent et que les ventes rapides à prix bradés des actifs de l'Etat étaient de mauvaise politique. Là encore, c'était un point essentiel des promesses de Syriza pendant la campagne : ne pas vendre à tout prix pour simplement « privatiser. » C'est un clair coup d'arrêt là encore à la logique de la troïka.<br /> L'imposition du problème humanitaire à l'Europe<br /> <br /> Enfin, Athènes est parvenue à faire accepter et valider par l'Eurogroupe son plan de gestion de la crise « humanitaire », autrement dit le premier pilier du programme de Thessalonique. Ceci est une victoire morale incontestable, car en ne refusant pas cette partie de la liste envoyée par Yanis Varoufakis, l'Eurogroupe a implicitement accepté de reconnaître les effets désastreux de la politique qu'il a soutenue et encouragée depuis 2010. C'est d'autant plus remarquable que le gouvernement Tsipras a conservé les ambitions de son programme : accès à l'alimentation, au logement, à la santé et à l'énergie. L'augmentation du salaire minimum est réaffirmée, même si la date de sa mise en place disparaît du programme. Mais ceci signifie-t-il un abandon de cet objectif ou son renvoi au moment où la Grèce n'aura plus besoin du financement européen ? Toujours est-il que, là aussi, l'Eurogroupe a validé le principe du renversement d'une mesure imposée par la troïka.<br /> Déception des électeurs ? Pas si sûr<br /> <br /> Evidemment, il est naturel que certains électeurs de Syriza se sentent trahis par cette liste de réformes. Mais il convient de ne pas oublier que beaucoup de ces électeurs ne se faisaient, avant les élections, guère d'illusions sur la mise en place de ce programme. Le vote Syriza a moins été un vote pour son programme de Thessalonique qu'un vote contre la logique de la troïka et contre la persistance du clientélisme organisé par les grands partis Nouvelle Démocratie et Pasok soutenus par cette même troïka. De ce double point de vue, ce qu'a imposé le nouveau gouvernement à l'Europe semble assez notable. La trahison est sans doute moins forte que celle à laquelle s'attendaient bien des électeurs.<br /> <br /> Si la position du gouvernement grec, toujours soumis par l'accord du 20 février, à la logique de l'ancien mémorandum et aux échéances de remboursement des dettes détenues par la BCE en juillet et août, n'est guère aisée, Athènes a su imposer plusieurs de ses priorités. Il a confirmé que, désormais, les ordres ne venaient plus des institutions, mais que le gouvernement grec pouvait déterminer une grande partie de son propre agenda, notamment en mettant l'accent sur la justice sociale. Car la politique d'austérité a fortement accentué les déséquilibres sociaux déjà considérables dans la société grecque. Comme il le recommandait avant même l'élection du 25 janvier, le gouvernement grec a remplacé l'action unilatérale de la troïka à une coopération. C'est un changement qui n'est pas anecdotique.
Répondre
E
Immobilier: tout va très bien Mme la Marquise<br /> <br /> http://immobilier.lefigaro.fr/article/residences-secondaires-le-nombre-d-acheteurs-diminue-et-les-prix-aussi_73f0b9e2-bb7b-11e4-95dd-16bbe8d1674f/<br /> <br /> Résidences secondaires : le nombre d’acheteurs diminue... et les prix aussi......
Répondre
E
Une analyse sur l'état de Allemagne:: mort cérébrale pour résumer un peu brutalement<br /> <br /> http://www.latribune.fr/opinions/20150223tribf9c89ba76/au-dela-de-l-allemagne.html<br /> <br /> Regardons au-delà du moribond allemand car les enjeux véritables sont ailleurs : une guerre sans merci fait rage aujourd'hui au sein même de l'Europe entre groupes et castes économiques, et non entre nationalités européennes. Par Michel Santi, économiste*<br /> Newsletter Suivez toute l'actualité :<br /> L'Actu du Jour<br /> <br /> Les excédents allemands sont le symptôme d'un mal profond! Il est donc vital d'identifier et de conscientiser cette maladie qui ronge l'ensemble de l'organisme européen. Résultante mathématique élémentaire d'une épargne qui surpasse très largement les investissements, ces excédents allemands suffisent à poser un diagnostic clair et sans appel sur l'état de santé d'un pays qui subit d'autant plus la stagnation séculaire que sa démographie est en pleine régression. En d'autres termes, l'Allemagne se meurt.<br /> <br /> Une analyse basique de l'électro-cardiogramme de son activité économique dévoile en effet des arrêts cardiaques de récession réguliers et, ce, depuis 2002 avec une croissance moyenne d'environ 0,6% ces treize dernières années.<br /> <br /> <br /> <br /> En état de mort cérébrale, ce grand corps à la renverse ne semble en bonne santé qu'en comparaison (apparente) avec ses voisins... Cette japanisation de l'Europe - maintes fois évoquée depuis quelques années -, tout comme cette déflation qui s'installe insidieusement au sein de l'économie de l'Union reflétée par les taux et par les rendements négatifs, nous proviennent en droite ligne de ce mal allemand qui infecte de proche en proche l'ensemble des économies européennes. C'est donc du cœur de l'Europe que nous vient cette déflation, et non de sa périphérie!<br /> <br /> A cet égard, ne vous y trompez pas et soyez sans illusion - et sans espoir: la stagnation allemande n'est pas provisoire. Ce pays sombre effectivement depuis une petite quinzaine d'années et ne réagira hélas pas aux stimuli fraîchement prescrits par la Banque centrale européenne. Il ne répondra pas plus - et ne reprendra pas non plus des couleurs - suite à des réformes structurelles... pour la simple et unique raison que l'Allemagne les a déjà mises en place il y a plus de dix ans! Ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'agoniser, non sans que son râle ne fasse encore illusion et passe - aux yeux de l'observateur non averti ou partial- pour le vrombissement d'un moteur en marche...<br /> <br /> Voilà pourquoi il convient aujourd'hui de regarder au-delà du moribond allemand, comme il est impératif de dépasser cette querelle entre partisans d'une austérité et d'une rigueur budgétaires, d'une part -dont on voit qu'elle tue l'Allemagne à petit feu-, et, d'autre part, défenseurs de stimuli keynésiens.<br /> <br /> En effet, pendant que le petit monde académique se déchire, et tandis que l'Allemagne parvient encore à imposer ses règles à la Grèce, à la France, à l'Italie et à bien d'autres nations européennes -toujours sous l'impression fallacieuse que ses excédents sont le reflet d'une bonne santé économique...-, les enjeux véritables sont ailleurs, car le conflit n'est pas entre Allemands et Espagnols, ni même entre Allemands et Grecs.<br /> <br /> Il est entre le groupe ayant le plus bénéficié de la crise et celui qui doit aujourd'hui assumer à lui seul les coûts et le fardeau des indispensables réajustements et ré-équilibrages.<br /> <br /> La vraie ligne de fracture - la seule qui compte et qui doit être clairement identifiée afin d'être mieux combattue - est celle qui sépare et qui oppose le monde des affaires et l'élite de la finance (ayant largement profité avant, pendant et après la crise) à la masse des salariés et des travailleurs de la classe moyenne allemande, française, grecque et autres. C'est, en d'autres termes, une guerre sans merci qui fait rage aujourd'hui au sein même de l'Europe entre groupes et castes économiques, et non entre nationalités européennes. En prendre conscience, c'est déjà entrevoir des solutions et c'est barrer la route à l'extrême droite.
Répondre
B
Vendredi après-midi, sur le site du journal Der Spiegel, un article intitulé : &amp;amp;quot;La BCE se préparerait à une sortie de la Grèce de la zone euro.&amp;amp;quot;
Répondre
B
Jeudi 19 février 2015 :<br /> <br /> Aide à la Grèce : Berlin rejette la demande d'Athènes. « Ce n'est pas une solution substantielle. »<br /> <br /> Le ministère des Finances allemand a rejeté jeudi la demande déposée par la Grèce d'extension de l'aide de ses partenaires européens, estimant qu'elle ne représentait pas une solution substantielle et ne répondait pas aux critères fixés par la zone euro. <br /> <br /> « La lettre en provenance d'Athènes n'est pas une proposition substantielle de solution », a commenté Martin Jäger, porte-parole de Wolfgang Schäuble, ministre des Finances, dans un bref communiqué. <br /> <br /> « En vérité, elle vise à obtenir un financement-relais, sans remplir les exigences du programme. Le courrier ne remplit pas les critères définis lundi par l'eurogroupe », a-t-il poursuivi.<br /> <br /> Athènes s'est adressé aux ministres des Finances de la zone euro jeudi pour obtenir un prolongement de six mois du soutien financier de ses partenaires, et en prenant un certain nombre d'engagements. <br /> <br /> Le gouvernement grec refuse toutefois de se plier au memorandum qui est associé au programme d'aide, et prescrit au pays de rigoureuses mesures d'austérité.<br /> <br /> Dès mercredi, Berlin avait jugé qu'aides et réformes étaient indissociables, et insisté sur cinq conditions que devrait remplir la demande grecque pour satisfaire la zone euro.<br /> <br /> Parmi elles figurent l'engagement à ne pas détricoter les réformes déjà engagées, à ne pas mettre sur les rails de nouvelles qui pèseraient sur les finances publiques grecques, ou encore un engagement d'Athènes à rembourser tous ses créanciers. Les pays de l'union monétaire se sont entendus sur ces conditions lundi à Bruxelles. <br /> <br /> http://www.romandie.com/news/Aide-a-la-Grece-Berlin-rejette-la-demande-dAthenes-pas-une-solution-substantielle_RP/567535.rom
Répondre