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Propos de communistes...

11 Mars 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Le maire de Grigny n'y va pas par 4 chemins, il sabre le plan Valls. Il faut dire qu'il sait compter. 300 millions d'euros pour 1500 quartiers, ça fait, au total, 200 000 euros par quartier.

Sans doute, même pas de quoi compenser les moindres dotations de l'état.
Mais, poussons plus loin dans ses propos. La poste reçoit 300 millions de crédit d'impôt compétitivité, alors qu'elle est bénéficiaire, et supprime 4500 emplois. Bien entendu, ces 4500 emplois supprimés, ne seront pas pourvus, et les personnes qui resteront au chômage ne disparaitront pas de la surface de la terre, comme le souhaiteraient les mortifères appelé néo-libéraux.

Ils vont coûter comme chômeurs, et surtout en contraction de la demande. C'est quelque 90 millions de salaires qui ne seront pas distribués, et donc, qui ne créeront pas d'activités.

Là aussi, on est dans une "télé-irréalité", absolument phénoménale. Le mot "télé-réalité", est en vérité un anti-mot. Il n'y a aucune réalité là-dedans.

10 articles sur une émission tragique sur le Figaro de ce soir. 11 sur le Monde. le néant absolu. A l'égal de Valls, ces journaux n'ont rien à dire.

Ils font seulement, du bruit. Ou du blabla.

Premier ministre et Président de la pluie et du beau temps, il n'y a, des autorités politiques, rien à attendre.

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B
Au titre des réparations de la Seconde guerre mondiale, l'Allemagne doit 162 milliards d'euros à la Grèce.<br /> <br /> Aujourd'hui, le ministre grec de la Justice menace de saisir les avoirs allemands.<br /> <br /> Mercredi 11 mars 2015 :<br /> <br /> Grèce : le ministre de la Justice menace la saisie des avoirs allemands.<br /> <br /> Le ministre grec de la Justice Nikos Paraskevopoulos a menacé mercredi de donner son feu vert pour l'application d'une décision de la Cour suprême grecque remontant à 2000 et restée depuis lettre morte, sur la saisie des avoirs allemands en compensation des dédommagements de la guerre par les nazis.<br /> <br /> « A titre personnel, je crois que l'autorisation d'appliquer cette décision devrait être donnée et je suis prêt à la donner », a dit le ministre au cours d'un débat au Parlement dans la nuit de mardi à mercredi sur la réactivation d'une commission parlementaire sur les crimes de la Seconde guerre mondiale commis en Grèce par les nazis.<br /> <br /> « La revendication des réparations de guerre est un sujet national et la reconstitution de la commission parlementaire vise à sensibiliser l'opinion publique européenne et à renforcer l'argumentation grecque sur ce sujet », a indiqué la députée Syriza et présidente de la Vouli Zoé Konstantopoulou.<br /> <br /> En 2012, une commission parlementaire a été créée sur ce sujet mais ses travaux ont été arrêtées en décembre 2014, lors de l'annonce des élections anticipées. Un rapport de la Comptabilité nationale grecque à l'époque avait évalué le montant des réparations à 162 milliards d'euros. <br /> <br /> Ce total correspondrait aux réparations des infrastructures détruites (108 milliards euros en valeur actuelle, un chiffre basé sur les conclusions de la Conférence internationale de Paris en 1946) et au remboursement d'un emprunt forcé (54 milliards d'euros) contracté par la Grèce auprès du régime nazi entre 1942 et 1944. <br /> <br /> http://www.romandie.com/news/Grece-le-ministre-de-la-Justice-menace-la-saisie-des-avoirs-allemands_RP/573868.rom
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E
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150310trib27b716427/grece-la-guerre-des-deux-troikas.html<br /> <br /> Grèce : la guerre des deux troïkas<br /> <br /> BCE, Commission et FMI vont revenir à Athènes. Mais derrière ce "retour de la troïka" se cache une réalité plus complexe.<br /> <br /> La « troïka » serait donc de retour. C'est du moins ce que l'on peut lire un peu partout après l'annonce de l'ouverture de discussions « au niveau technique » entre la Grèce et les « institutions » qui composent cette troïka. Les premières discussions devraient avoir lieu à Bruxelles, puis à Athènes. Ce serait donc la renaissance de cette « commission branlante » pour reprendre le terme de Yanis Varoufakis, le ministre hellénique des Finances, et dont la mort avait été annoncée dès le soir des élections par Alexis Tsipras.<br /> <br /> Une nouvelle troïka<br /> <br /> Mais, à y regarder de plus près, la situation est plus complexe. En réalité, il s'agit là de la conséquence normale de l'accord passé entre la Grèce et la zone euro lors de la réunion de l'Eurogroupe du 20 février dernier. Cet accord prévoyait la mise en place d'un programme de réformes à l'initiative de la Grèce et qui devait être finalisé d'ici à la mi-avril mais aussi l'établissement de nouveaux objectifs d'excédents primaires (hors service de la dette) « en conformité avec la situation économique. » Ces discussions techniques visent donc à mettre en place ce programme et à définir ces nouveaux objectifs. A priori, ces deux éléments sont plutôt favorables à la logique du gouvernement hellénique puisque la base de discussion devrait être le plan de réforme proposé par Athènes et que les précédents objectifs d'excédents primaires (3 % du PIB en 2015, 4,5 % du PIB en 2016) pourraient être revus à la baisse. Il n'y a pas là de « Waterloo » du gouvernement Tsipras, comme on essaie de nous le faire croire.<br /> <br /> En réalité, il y a troïka et troïka. Si la troïka est uniquement la réunion des créanciers de la Grèce, il est évident que cette réalité n'a jamais disparu. Lorsque, le 25 janvier, Alexis Tsipras a proclamé la « mort de la troïka », il n'a pas, pour autant, annoncé le défaut de paiement de la Grèce. Le pays restait donc face à ses créanciers, donc face aux pays de la zone euro et au FMI. Ce qu'Alexis Tsipras a voulu faire disparaître, c'est bien plutôt la logique du mémorandum de 2012 : une commission de créanciers venant dicter des politiques économiques et budgétaires au gouvernement grec. Or, qu'on le veuille ou non, cette logique a bel et bien disparu. Athènes négocie avec ses créanciers, ce qui est logique, mais, pour le moment, elle refuse de se faire dicter sa politique de réformes. Les discussions avec la troïka ne seront donc pas de la même nature que celles menées précédemment. Il n'y a pas de simple retour à la réalité de l'avant 25 janvier. Et c'est précisément là que le bât blesse pour les Européens.<br /> L'objectif de l'Eurogroupe : faire renaître la troïka ancienne version<br /> <br /> Ces derniers n'ont en effet pas abandonné l'idée de faire survivre la troïka ancienne formule. On le sait, le ministre allemand des Finances, et beaucoup dans son sillage, souhaitaient avant le 20 février la poursuite du « programme » de 2012. L'accord du 20 février était suffisamment flou pour leur laisser un espoir : les « institutions » doivent juger les réformes grecques dans le cadre des « accords actuels. » Or, depuis cette date, les Européens s'échinent à faire revivre la logique du mémorandum en voulant imposer les réformes promues par la troïka ancienne formule, celle de 2012, notamment dans le domaine du marché du travail ou des retraites. D'où cette volonté marquée lundi 9 mars de Wolfgang Schäuble de prononcer plusieurs fois le mot « troïka. » D'où aussi cette formule assez étonnante du président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem le 9 mars : « on a perdu deux semaines. » Pourtant, au cours de ces deux semaines, la Grèce a proposé une liste de réformes qu'elle a précisée entretemps. Aucun temps n'a réellement été perdu, mais, du point de vue de Jeroen Dijsselbloem, tout ce qui ne débouche pas sur une reprise des « réformes » prévues par la troïka version 2012 est une perte de temps.<br /> Au-delà de la troïka, quelles réformes ?<br /> <br /> Le vrai problème n'est donc pas de savoir si la Grèce va discuter ou non avec ses créanciers et si elle va ou non le faire à Bruxelles ou à Athènes. Le vrai problème est de savoir sur quelles bases vont se réaliser les discussions. Si les « institutions » imposent la logique qui a présidé aux destinées de la Grèce avant le 25 janvier, autrement dit si elles imposent leurs « réformes » et la poursuite de l'austérité par la mise en place de nouvelles coupes dans les dépenses, alors le gouvernement grec aura perdu définitivement la partie et, dans ce cas, la troïka ancienne version sera toujours bel et bien vivante. Si, en revanche, la discussion part des propositions grecques qui insistent particulièrement sur la justice sociale et le rééquilibrage de l'effort, alors la troïka aura clairement changé de visage.<br /> La pression financière<br /> <br /> Très clairement, la situation financière de la Grèce joue en faveur des Européens. Lundi, Jeroen Dijsselbloem a prévenu qu'il n'y aurait pas de versement de fonds sans une approbation des « réformes » et une mise en place de celles-ci. Or, on le sait, Athènes est à court d'argent. Certaines rumeurs estiment que le pays n'a que trois semaines de liquidités devant lui. Pris à la gorge, le gouvernement Tsipras pourrait être tenté de tout céder et de faire revivre l'ancienne troïka. C'est le calcul que font ceux qui veulent effacer l'expérience à leurs yeux désagréables du 25 janvier. Mais le nouveau premier ministre peut-il se permettre de devenir comme ses prédécesseurs le simple commissionnaire des créanciers du pays en renonçant à tout son programme ? Pour trancher la question, l'hypothèse exprimée par Yanis Varoufakis dimanche d'un référendum ou d'élections anticipées paraît la plus évidente. Elle permettrait de clarifier le mandat du gouvernement et de comprendre ce que le peuple grec est prêt ou non à accepter.<br /> <br /> Campagne de communication<br /> <br /> Voici pourquoi, malgré tout, rien n'est joué. L'hypothèse d'un nouveau processus démocratique ne peut qu'effrayer des créanciers qui, depuis un mois et demi, s'efforcent de minimiser les conséquences des élections du 25 janvier. De même, nul n'a réellement intérêt à voir la Grèce faire défaut malgré l'accord du 20 février. Il est donc vraisemblable que la « nouvelle » troïka se montre plus coopérative et moins maximaliste que l'ancienne. Bruxelles a tout intérêt à éviter la rupture. Son jeu est donc, en réalité, plus délicat qu'il n'y paraît. Il s'agit de gagner le plus de terrain possible en profitant de la mauvaise position financière du pays, sans aller néanmoins trop loin. D'où cette volonté, au moins, de l'emporter sur le terrain de la communication en laissant l'impression dans les opinions publiques que le vote Syriza a été vain. D'où cette campagne de communication majeure à coup de mots comme la « troïka » et de mise en scène de concessions d'Athènes. Mais en réalité, il est trop tôt pour déterminer qui a ou n'a pas gagné dans cette affaire. Le seul critère devra être la poursuite ou non des mesures d'austérité. Sur ce point, tout semble encore ouvert.
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G
Une vidéo, une seule suffit a comprendre :<br /> https://www.youtube.com/watch?v=mkcfSyWLgJA&feature=youtu.be
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