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"un épiphénomène"...

6 Octobre 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Qu'on nous dit... Enfin, un épiphénomène à 80 milliards d'euros. Impasse allemande ? Beaucoup d'impasses en vérité...

Impasse de la région parisienne, mais aussi impasse d'une Côte d'Azur inondée...

L'emploi en Ile de France tourne au ralenti, nous dit on. En réalité, comme pour la Côte d'Azur, il n'y existe pas d'économie réelle. Seulement une économie de consommation, une économie immobilière, et pour parler clair, une économie qui risque gros, dans l'effondrement qui se prépare. Les autres régions peuvent souvent se parer d'une économie encore relativement productive. Mais pas Là. RP et Côte d'Azur, c'est de l'immobilier, et des retraités dans un cas, et de l'immobilier, et des gens dont on ne sait pas bien ce qu'ils font.

Enfin, si. Les gens honnêtes, parmi eux, reconnaissent aisément que leur charge de travail est largement fictive, que c'est souvent de la manipulation de symboles, ou de la gestion de l'entassement. Quand aux prix immobiliers dans ces régions, ils sont d'autant plus aberrants qu'il n'y a, en fait, aucune activité qui y soit vraiment installé à demeure.

Les vieux pensionnés vont se faire chauffer les os. Du moins, tant qu'ils ont une pension... Après, la Provence et la côte d'Azur, sans revenus... C'était, avant le pétrole et les transports, une région pauvre. Comme le disait Pagnol, le terrain ne valait que le prix du lapin courant dessus. Bon, d'accord, aujourd'hui, il n'y a plus de lapins...

Le dynamisme de ces deux régions, n'est qu'une bulle immobilière, sans avenir. Montant des loyers et prix immobiliers ont fait place nette du reste, créant une économie "Stéphane Plazza" où la seule activité consiste à se masturber les méninges au sujet de l'immobilier. Enfin, après, tout a une fin.

Aujourd'hui, not'bon gouvernement saupoudre dans le pays les centres d'accueil pour migrants, avec une préférence pour les trous perdus, où le chômage culmine. Sans doute, rêve t'il du sort du PASOK, ou de donner les clés de l'Elysée à MLP ? Il n'y a aucune possibilité d'intégration économique et encore moins de redynamiser une région. Le migrant, il faut le dire, ne brille pas par son intelligence. Sinon, il ne serait pas venu. Seuls les militants immigrationnistes peuvent encore croire qu'ils fuient quelque chose. Ils espèrent une promotion sociale. Rien de moins. Visiblement, ils risquent de tomber de haut...

Toute l'économie Française prend l'allure d'une économie Potemkine. L'effondrement du château de carte serait donc un "épiphénomène ?"

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A
Bonjour,<br /> <br /> Je suis tombé ici au hasard dans votre blog et j'aime beaucoup la façon que vous opérez. Je ne manquerai pas de visitez votre site très prochainement. Merci à vous.
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A
Documentaire pétrole : https://www.youtube.com/watch?v=GxC6ZOHZA0E
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E
Migrants: L'Allemagne évalue à 30% la proportion de faux-syriens demandeurs d'asile<br /> <br /> http://www.20minutes.fr/monde/1695407-20150925-migrants-allemagne-evalue-30-proportion-faux-syriens-demandeurs-asile<br /> <br /> Allemagne : les commandes à l'industrie décrochent<br /> http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/allemagne-les-commandes-a-l-industrie-decrochent-511092.html<br /> <br /> Plus de la moitié des Français épargne moins de 50 euros par mois<br /> http://www.latribune.fr/economie/france/plus-de-la-moitie-des-francais-epargne-moins-de-50-euros-par-mois-511221.html
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A
J'ai quitté la Côte d'Azur pour 3 raisons :<br /> - trop chaud (l'été, tout le monde crève de chaud, mais tout le monde trouve ça normal...)<br /> - trop peuplé (entassés les uns sur les autres dans des cages à lapins)<br /> - trop cher (immobilier et impôts locaux)<br /> J'ai quitté Grasse (06) pour un village de Loire Atlantique.<br /> J'ai pu y acheter un appartement que je n'aurai jamais pu acheter dans le 06 (malgré un salaire d'ingénieur).<br /> Par chez moi, on trouve des maisons neuves avec terrain à partir de 150kE.<br /> Sur Grasse et environs, compter plutôt un minimum de 400kE.<br /> Et c'est sans compter mes impôts locaux qui ont été divisés par deux...
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M
Ce qui est le plus emblématique de l'impasse parisienne c'est l'allongement des temps de transport et leur congestion. On en a vu la démonstration avec la polémique stérile sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre. Aveuglement des usagers qui préfèrent critiquer leur moyen de transport plutôt que de réaliser qu'il est absurde de travailler à 135 km de chez soi. Aveuglement de l'état qui subventionne les longs trajets domicile-travail (Pass Navigo unique, remboursement des frais de transports par l'employeur) Aveuglement de l'aménagement du territoire qui construit des villes dortoir d'un côté et d'autres saturées d'entreprises.
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B
Il y aurait tant à dire sur Paris et sa région. Rien que sur Paris : immobilier cher alors que la majorité du parc est ancien (> 25 ans) et possèdent donc de mauvaises performances thermiques, constructions neuves vendues hors de prix. Economie devenue purement tertiaire (tourisme, commerces et bureaux), alors que jusque dans les années Soixante-Dix, Paris était une ville industrielle avec des usines et surtout beaucoup d'artisanat : ateliers, garages, etc. Un exemple : un vieux cheminot m'a raconté un jour que les troncs d'arbres arrivaient en train dans une gare aux marchandises située à l'Est, près de la Porte de Vincennes, en empruntant la Petite Ceinture ferroviaire. De là, le bois remontait tout le long de l'ancienne ligne de Vincennes jusqu'aux marchands de meubles situés dans le quartier de la Bastille. <br /> <br /> En plus, l'agglomération augmentant en taille et en population, l'approvisionnement alimentaire vient de plus en plus loin. La Région Île-de-France importe l'essentiel de sa nourriture, par la route en grande majorité : http://www.ceser-iledefrance.fr/travaux/enjeux-de-la-production-et-de-lapprovisionnement-alimentaires-en-ile-de-france<br /> <br /> Paris est approvisionné à plus de 90 % par la route, quasiment toutes les gares ferroviaires de marchandises ayant été vendues depuis 40 ans par la SNCF à la Ville de Paris pour que cette dernière réalise des opérations d'aménagement. Cette situation fait que le débat sur la place de la voiture en ville, élément phare de la municipalité parisienne en place depuis 2001, est dérisoire par rapport à l'enjeu que représente la dépendance de sa population à un mode de transport dépendant du pétrole.<br /> <br /> Concernant les risques de catastrophe naturelle, Paris et sa région sont également bien placés avec la fameuse crue centennale, qui possède une chance sur 100 chaque année de se produire. En 1910, l’actuelle région Île-de-France comptait environ 5 millions d’habitants dont la majorité (2,8 millions) dans Paris intra-muros. C'est-à-dire que Paris était entouré de terres agricoles dès ses frontières. Aujourd’hui, la région compte 11 millions d’habitants dont 2,3 millions dans Paris intra-muros. Un étalement urbain beaucoup plus important qui réduit l’absorption des sols et occupe des zones inondables (la boucle de Gennevilliers était occupée par des gravières). L’analyse de la crue de 1910 montre que la région subit un effet ciseau : d’une part une montée des rivières qui fait qu’elle déborde, d’autre part une montée de la nappe phréatique superficielle qui inonde tout ce qui est souterrain.<br /> <br /> Si on parle toujours de la crue de 1910 (8,68 m de niveau maximum atteint, on oublie souvent de parler de ses « petites sœurs », comme la crue de 1924 (7,30 m), 1955 (7,10 m) et 1959 (6,20 m).<br /> <br /> Bref, une rupture, même temporaire, de la chaîne d’approvisionnement, risque de bouleverser l’économie de la région. Mais ce sujet n’apparaît jamais dans le débat public…