L'entre-deux...
27 Novembre 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Dans l'histoire, il y a toujours un clivage.
Au XX° siècle il a existé entre Fidel Castro, qui aurait volontiers accroché sur son île, la pancarte "Cuba m'suffit", et le Che Guevara adepte de la révolution partout et tout de suite. On l'envoya donc se faire voir dans certaines parties du monde, avec comme soutien un minimum syndical, et même en dessous.
Il y a eu l'affrontement Staline Trotsky, l'un adepte du "Urss m'suffit", et l'autre, adepte de la révolution mondiale tout de suite.
Si on remonte plus loin, on se souviendra de l'opposition de Robespierre à la guerre.
Aujourd'hui, on a Daesch, son Califat, et du tirage entre responsables. Plus précisément entre ceux qui veulent exactement la même chose que les autres : la propagation mondiale, et les ex-saddamistes laïcs, qui visiblement se seraient bien contentés de leur califat à cheval sur la Syrie et l'Irak.
Mais voilà qu'une série d'attentats vient troubler la quiétude d'un pouvoir qui avait réussi à s'établir assez solidement.
La quiétude, et surtout les bombardements russes massifs, faits pour massacrer, et qui ont tari le recrutement des recrues, qui ont -enfin- compris, que c'était le casse-pipe qui les attendaient et non la joyeuse vie. Parce qu'il faut bien se dire que le califat, c'est rien.
2 milliards de recettes pour un état, c'est pas grand chose, et maintenant, c'est encore moins. Et pour l'armée, c'est pas grand chose non plus. Le maximum estimé se monte à 100 000 hommes, et le réservoir humain du califat, ce n'est que dix millions de personnes, pas forcément décidé à se faire tuer, et dont le réservoir humain a quand même largement pâti des guerres précédentes.
Le recours aux volontaires étrangers était donc vital. Pour cela, il faut de l'argent, et une motivation, religieuse dans ce cas. Pour ne pas leur dire que Kobané et Deir Ezzor ont été des boucheries dignes de 1914. Et que d'eux, on s'en fout complétement; Ils sont là pour mourir, et que mercenaires, ils ne coûtent pas chers.
Le général druze Issam Zahreddine qui défend Deir Ezzor y a acquis une réputation inoxydable. La question des effectifs est cruciale dans cette guerre, et visiblement les deux camps manquent de troupes. L'état islamique tournait la difficulté en appelant des mercenaires/djihadistes. Eux se voyaient djihadistes, mais l'EI les voient comme des mercenaires, facilement interchangeables, et dont les pertes sont sans importance. Comme dans chaque guerre, on compte 1 tué, pour 3 blessés et invalides, les pertes sont difficilement remplaçables.
Ceux qui rêvent, feraient bien de méditer sur ce qui les attend... Ils ont l'usage et l'utilité du torche-cul. A jeter après usage.
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