Pensées absurdes...
Je lis ici et là, qu'il y a trop de fonctionnaires. (je ne le suis pas). En d'autres termes, trop de gens payés à ne rien faire, et dont on se passerait bien, dixit certains hommes politiques. De fait, ce sont souvent ces mêmes hommes politiques qui embauchent les dits fonctionnaires. Où est l'erreur ?
On essaie simplement de faire tenir le vélo debout. Par l'embauche de fonctionnaires, et par la propagande.
Je me souviens de ce vieux lignard EDF qui disait que dans les années 1940 et 1950, ils allaient faire leur jardin, et celui du chef. Eux, ils s'en foutaient, ils aimaient ça. Mais à côté de cela; il y avait les moments de bourre.
Mais, au moins, ils savaient qu'ils avaient la main d'oeuvre qualifiée, sous la main. Même dans les trente glorieuses, il y avait pléthore de gens qui ne foutaient rien, partout, même dans les entreprises privées. Les placards, d'ailleurs, dans bien des endroits, sont plein.
Des départements sont "au bord de la faillite". Et certains de pointer les embauches de complaisance. Pourtant, ceux ci ne sont pas responsables de grand chose.Les 19 millions de surnuméraire dans les effectifs n'expliquent, pas, à eux seuls, les presque 900 millions de dettes supplémentaires. Ils en expliquent une toute petite partie, à mon avis moins de 100 millions. Le reste, c'est le pétage de plomb des hommes politiques qui trouvaient, à la nipponne, "obligatoire", "d'investir", pour "préparer l'avenir", et "créer le lien avec la population", obligatoirement en claquant du fric à tout va.
Il reste, que, comme au Japon, quand les investissements rentables ont été fait, les autres n'apportent rien; sinon du chiffre d'affaire au grand du BTP, et n'ont que peu de retour en termes financiers...
Réduire les RTT des fonctionnaires, c'est la prime à la fraude. Celui qui foutait rien, trouvera une justification, et cela veut dire aux autres de tirer au cul...
Pour ce qui est du chômage, alors que la situation de l'emploi est catastrophique aux USA, ici on fête le retour au plein emploi...
" Seul l'Italie , l'Espagne et la Grèce font pire que les Etats unis en terme de taux d'emploi et ces pays ne sont pas à 5% de chômage ..."
Les chantres de l'idéologie ne sont donc pas ceux qu'on pense. Les privilégiés pensent donc que leur système est génial.
Les migrants à peine arrivés commencent à douter fortement d'avoir fait le bon calcul. Il fait froid, l'accueil n'est pas super, et encore n'ont ils pas goûté aux joies de faire semblant de chercher-du-travail-qu'y-a-pas...
Survivre en Europe, cela a été au cours des siècles, une hyperactivité. Et quand on vient de certains pays, il fait trop chaud pour travailler la plupart du temps, le logement et encore moins le chauffage ne sont une priorité... Et on travaille un peu. Quand on peut ou on veut. Et puis, il n'y a pas, comme en Europe, le poids de l'état pour lequel il faut travailler...
Alors, oui, la déconvenue va être grosse, très grosse. Et la réaction de rejet de la population européenne paupérisée, très forte aussi.
Nos excellences n'ont pas compris que la donne avait fondamentalement changée. Dans une économie de plein emploi en forte croissance, avec forte croissance des revenus, l'arrivée de nouveaux venus ne créait pas trop de jalousies.
Dans une économie de paupérisation, avec un chômage élevé, le nouveau venu n'a aucune chance de trouver un emploi, et sera à la charge d'une collectivité, que tout le monde trouve pingre pour lui même.
Question climat, la déconvenue a été immédiate. Question politique, quand vous verrez le fond de réserve norvégien fondre à toute allure, la population s'inquiétera, puis s'alarmera, enfin s'insurgera.
Là aussi, la donne énergétique, totalement ignorée. Pendant que les suppôts du régime, totalement épargnés, approuvent encore, les sacrifiés, dont le nombre s'accroît chaque jour, attendent.
Pendant ce temps là, l'empire du pétrole prend sa veste, militairement parlant, au Yemen et en Syrie. Les culs-terreux et le régime syrien s'avèrent plus coriaces que prévus.
Quand au parrain, depuis 1815, c'est celui qui a le plus d'énergie. Aujourd'hui, ce ne sont plus les USA.