Hard landing et blabla...
29 Janvier 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
De temps en temps, on a des minutes de vérités, de la part "d'experts".
Quand on dit expert, il faut lire courtisan, obtus, borné, et con à un point que cela en devient inhumain ou surhumain, un vrai superhéros dans son genre...
Bien entendu, les mêmes benêts nous disent qu'il faut faire les "réformes". Enlevez le mot réforme à un politicien, il ne lui reste plus rien. Il est comme un poisson hors de l'eau. la réforme, bien sûr, allant systématiquement dans le sens libéral, et alignement américain...
Bien entendu, aucun ne vous dira que ce déluge de réforme auquel on assiste depuis 40 ans, est justement, le problème.
Le sans cervelle appelé expert n'est pas en état de faire la moindre prospective de moyen et court terme. Et oui, il faut, pour se faire, prendre des risques, et le premier est de déplaire. Ce qui nuirait à leur carrière, et le second risque, de se planter, tandis qu'en sortant la soupe ordinaire, et en allant pas plus loin que le plus court possible, tout le monde aura oublié.
La confiance a disparu, nous dit on. En effet, qui irait faire confiance en un dirigeant occidental, qui ne décide rien, qui regarde à Washington, la maison des fous, où on se contrefout de toute politique divergente de ce qui se pratique depuis des lustres, et qui n'a jamais tort.
Toujours, nous dit on, la vertu de l'ouverture...En quoi est ce bénéfique ? Ce n'est jamais dit, c'est un axiome non discutable, non débattable.
Même en se posant la question "pétrole". Sans énergie ou avec, d'abord, un peu moins, on fait comment ?
Il parait même, que dans 24 ans, la production canadienne de pétrole aura doublé. On voit aussi, ici, le blocage idéologique et psychiatrique. Le Canada ayant un PIB dépendant directement à 10 % du pétrole, et indirectement, sans doute à 30 %, on devine le refus total d'envisager une chute de production, qui entraînerait l'effondrement d'un pib devenu quasiment uniquement minier, et la dislocation du pays.
Le fret ferroviaire chinois continue sa baisse, et c'est loin d'être bon signe. Avec une croissance réelle tout au plus de 2-2.5 %, en étant large au mieux de sa forme, avec le fret à - 10.5 %, passé à - 13.4 % et - 13.9 %, c'est clairement une dynamique d'effondrement qui est en cours.
Il n'échappera à personne que le capitalisme, étant bâti sur le profit, la chute des profits industriels chinois, la baisse des réserve des changes, l'exil subite de bien des dirigeants dans des paradis californiens, n'augure rien de bon...
Les faillites de "bons" commerces, comme les taxis, des grandes compagnies énergétiques, sont, paradoxalement, du même gabarit. Ils ne sont simplement, plus adaptés. Bien sûr, les changements viennent tout compliquer.
Mais il reste qu'on ne va pas investir, sans fin et sans limites, ad vitam aeternam pour "donner du travail". Cela n'a qu'un temps, il faut une utilité et une finalité. Devant la raréfaction de l'énergie, cette finalité disparaît, d'abord doucement, ensuite beaucoup plus vite. Le phénomène est déjà commencé. la marché automobile français est aussi important dans les véhicules de plus de 16 ans d'âge, que dans les ventes neuves aux particuliers...
C'est le signal d'une crise lourde de conséquence. L'accès à la voiture neuve n'est plus possible pour la majorité des français.
Bref, c'est le hard landing dans toute sa splendeur...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2256 Politique
- 1916 Energie
- 1687 Actualités
- 1432 Economie
- 480 Chronique de l'effondrement
- 401 Immobilier
- 287 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 100 politique
- 92 transport maritime
- 78 Polémique
- 71 energie
- 51 economie
- 33 Faits divers