Les donnes brutes.
24 Janvier 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
L'Iran va commander 114 Airbus. Il est vrai que même si l'Iran n'est pas en relations très chaudes avec l'Europe en générale, et la France en particulier, on la verrait mal commander à Boeing.
D'autant qu'il apparaît que les accords signés avec Washington n'ont aucune chance d'être respectées, du moins du côté US. Le changement d'alliance proposé par Sarkozy à Assad, n'avait, de même aucune chance d'être accepté. Assad connaissait les occidentaux, et le fait qu'il n'y avait aucune probabilité qu'ils ne changent de politique, même si des montagnes de traités devaient être signés. L'Iran possède 256 avions civils, dont 150 opérationnels, d'une moyenne d'âge de 20 ans.
20 ans, c'est antédiluvien, dans le contexte actuel. Le pic oil fait que les avionneurs se portent bien, pour une raison basique : toute la flotte ancienne est obsolète, car trop gourmande. 25 % de moins sur un appareil, c'est colossal.
Mais, dans l'article, il y a encore plus intéressant. L'Iran possède 67 aéroports, "dont 9 actifs". Là aussi, l'aéroport, dans la plupart des cas, ça ne sert à rien. Pas grand chose à voir avec l'hexagone et ses 400 installations. Dont 20 rentables. Même un pays 3 fois plus grand n'arrive pas à rendre utile ce qui ne l'est pas.
La Chine est le nouveau champion du renouvelable. Au point de chasser le charbon. Il est vrai, que la seule chose qui fera résister le charbon plus longtemps, c'est la donne sociale. Le mineur n'est pas reconvertible. Nulle part, il ne l'a été de manière significative. Le fait aussi, que l'extraction minière est largement déficitaire et le sera de plus en plus, n'aide pas.
Le charbon, lui même; destiné à 90 % à fabriquer de l'électricité, est trop gourmand lui-même en facteurs de production, n'est pas rentable en dehors des usages indispensables, en gros, les usages industriels, soit 10 % du total.
Les énergies "intermittentes", ont elles, un avantage considérable : en dehors de la période d'investissements, cela ne coûte quasiment plus rien.
La COP 21, n'y est pour rien, elle ne fait qu'avaliser une évolution antérieure, en la faisant passer pour une décision politique.
Selon Soros la Chine va atterrir brutalement. Même si elle a l'avantage de ses 3000 milliards de $ de réserve. Je ne partage pas l'avis de Soros, parce que justement, cet "avantage" se révèle en fait, un boulet. Tout riche vit dans une double crainte. Celui de perdre ce qu'il a et celui de ne pas gagner autant que les autres; Ce qui le pousse au risque.
Les 3000 milliards, c'est plutôt le boulet qui inhibe l'action et qui "s'envole avec le vent".
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