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EDF pas condamnée ?

19 Février 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

A mon sens, et cela n'engage que moi, si, totalement et définitivement. Le choix d'un quasi-unique carburant, le nucléaire, l'entêtement étatique dans ce choix, rend l'entreprise totalement in-pilotable.

C'est à dire qu'elle n'est gérable, c'est à dire gérable que dans un sens :

1) avec une croissance continue des quantités consommées,

2) avec une croissance continue des prix, même si ceux-ci sont, nous dit on, bas.

On peut en douter, parce que le prix de vente est un mix, une multiplication entre la quantité consommée, et le prix de vente.

Mais il y a une chose que l'entreprise ne peut décider, c'est le prix de marché, et les quantités. Or, elle a été construite avec l'idée, que ces paramètres seraient éternellement favorables.
Bienvenu dans l'économie de marché, avec ses aléas, et notamment les gens qui ne peuvent pas payer (paupérisation), et le changement technique, qui abolit la rente.

Le solaire et l'éolien sont désormais moins cher que le nucléaire. Et sortir du nucléaire serait long et coûteux. Et rester dans le nucléaire, ruineux.

Ce n'est pas en opérant ce qui reste de fossile en France dans sa production qu'elle arrivera à grand chose.

EDF râle désormais, devant le prix de marché à 26 euros le MWh. "On ne finance pas le programme de maintenance lourde du parc français avec un prix de marché à 26 euros par mégawattheure ".

Désolé, vieux, démerde toi. S'il y a une solution moins onéreuse, prend là. Et estime toi heureux, si le prix de marché reste à 26 euros. Regarde le pétrole.

On a jamais appris aux abrutis qui nous gouverne qu'en matière de gestion, c'est une obligation de panacher le risque ? Non, les fonctionnaires qui nous gouvernent n'ont pas appris cette loi de base, avec 77 % du jus nucléaire. Et si EDF ne peut même pas arrêter le mouvement en France, en faveur du renouvelable, mais seulement le retarder, elle doit subir le renouvelable et son impact dans un marché européanisé, impact qui va s'accroitre d'années en années, et qui rend le prix du courant négatif...

De plus, l'Europe ruinée manque de fonds pour démanteler le nucléaire... Ceux qui nous gouvernent sont donc vraiment la réunion des vainqueurs d'un dîner de cons.

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J
Le lobby organise un tour de passe passe législatif pour faire accepter la cuve râtée de l'EPR de Flamanville :<br /> https://blogs.mediapart.fr/jean-marie-brom/blog/180216/arrete-sur-la-cuve-de-lepr-lorsque-le-gendarme-asn-protege-le-delinquant-areva<br /> Le nouvel arrêté introduit un régime dérogatoire permettant l'acceptation d'équipements sous pression non conformes. Ca fait 10 ans qu'on tourne autour du pot et personne n'a voulu prendre la responsabilité de refuser ces pièces râtées. L'ASN se décridibilise totalement et on valide dans le texte l'incapacité de la filière française à fournir une chaudière sûre.
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P
C'est impressionant la Chine par son ampleur : <br /> 62,6% de l'énergie en Chine vient du charbon... IL y a de la place pour le renouvelable, le pétrole, le nucléaire...<br /> <br /> Sinon, 1000 mines produisent 60 millions de tonnes et ils veulent supprimer 500 millions de tonnes : il reste des mines à fermer et des personnes à licencier/recycler dans un autre travail. Vu le nombre, on comprend que pour éviter les manifestation, il faille 3 à 5 ans :-)<br /> <br /> "Les [1000] mines condamnées ont une capacité de production cumulée de 60 millions de tonnes. L’objectif est de supprimer quelque 500 millions de tonnes de capacités de production de charbon dans les trois à cinq ans à venir."<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/energies/article/2016/02/22/la-chine-va-fermer-plus-de-1-000-mines-de-charbon_4869551_1653054.html
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J
Commentaire très pertinent.
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A
Vous dépendez entièrement d'EDF?<br /> Vous dépendez entièrement des réseaux d'ERDF?<br /> Alors serrez les fesses!<br /> Une étude toujours d'actualité:<br /> <br /> <br /> Dans plusieurs de ses rapports d’expertise, Daniel DEPRIS, président du CEPHES a mis en évidence la grande vulnérabilité des lignes électriques aériennes, notamment lorsqu’elles sont soumises à des conditions climatiques exceptionnelles : tempêtes, tornades, neige collante,… ou à des tremblements de terres (et autres glissements de terrain).<br /> <br /> A titre d’exemple, nous reproduisons, ci-dessous, un extrait du rapport que Daniel Depris a rédigé pour le compte de l’association interdépartementale et intercommunale qui luttait contre un projet de ligne EHT/400 kV dans le secteur des gorges du Verdon.<br /> <br /> « … Il convient d’abord, à ce stade de notre travail, de rappeler que les lignes aériennes constituent le « maillon faible » des systèmes électriques. Elles sont, en effet, très vulnérables vis-à-vis des incidents climatologiques et géologiques. Il nous suffira de rappeler que les tempêtes de décembre 1999 provoquèrent des interruptions conséquentes des fournitures mais aussi et surtout plus de 4 milliards d’euros de dégâts et pertes diverses.<br /> <br /> Les décideurs politiques et administratifs ne peuvent pas ignorer qu’un pays fortement développé, tel que la France, ne peut subir, sans dommages, les effets d’une importante interruption de ses approvisionnements énergétiques. Or, les climatologues et les météorologistes sont quasiment unanimes à reconnaître que, depuis une vingtaine d’années, l’on assiste à un accroissement très net des incidents et catastrophes découlant de la perturbation de divers phénomènes géophysiques qui sont aujourd’hui parfaitement connus.<br /> <br /> Parmi ces incidents graves, il faut mentionner les fortes pluies, les tempêtes, les ouragans et autres tornades qui affectent de plus en plus fréquemment l’intérieur des terres des pays d’Europe occidentale. Cette évolution inquiétante semble due, en grande partie, à une modification du cheminement du « courant jet » (Jet stream) (*) dont les vents violents de haute altitude déterminent le positionnement et l’amplitude des zones dépressionnaires. Nombreux sont les spécialistes qui estiment que cette modification découle elle-même du réchauffement général de l’atmosphère.<br /> <br /> Quoi qu’il en soit, il apparaît nettement que les incidents climatiques graves ont quasiment doublé au cours des 25 dernières années et le phénomène semble s’accélérer au fil des années.<br /> <br /> (*) Pour mémoire, les « jet stream » sont des courants de haute altitude (7.000 à 10.000 mètres en ordre moyen) qui circulent en spirale entre les régions tropicales et subpolaires. Les vents y atteignent des vitesses comprises entre 120 à 360 km/h. Le courant jet de l’hémisphère nord prend naissance dans le secteur des îles Canaries et des déserts d’Afrique du Nord. Il traverse l’Asie, l’océan Pacifique, les Etats-Unis, l’Atlantique Nord et termine normalement sa course au large de l’Islande. Il devrait donc n’affecter l’Europe continentale que très rarement mais, depuis un peu plus d’une décennie, les modifications du positionnement de l’anticyclone des Açores ramène le courant jet plus au Sud et plus à l’Est. Il lui arrive ainsi de traverser beaucoup plus fréquemment les territoires situés à l’intérieur des terres. Ce fut notamment le cas en décembre 1999. Aux USA, c’est le Jet Stream qui est responsable des tornades géantes et dévastatrices des plaines du sud et du centre (Tornado Alley).<br /> <br /> Or, il est aisé de calculer que si une tempête majeure (du genre de celle de 1999) venait à affecter la France dans les dix prochaines années, l’équilibre financier de la société propriétaire des réseaux de transport (EDF), et de la société qui exploite lesdits réseaux (RTE), serait gravement menacé. Une troisième tempête intervenant dans le même laps de temps acculerait automatiquement les deux entreprises à la faillite (*). Sans parler des dommages économiques considérables qui résulteraient de ces catastrophes.<br /> <br /> Il est donc pour le moins déraisonnable de persister dans la volonté de structurer un réseau de grand transport autour d’un maillage quasi exclusivement aérien. Il s’agit d’un calcul de rendement à court terme (**) qui peut avoir des conséquences socio-économiques – et même politiques – incalculables. Il va à l’encontre des impératifs de sécurité les plus élémentaires en matière de stratégie énergétique. Le bon sens voudrait, tout au contraire, qu’une part importante du maillage EHT/THT/HT (400/225/90-63 kV) soit réalisée selon le mode non aérien (ouvrages souterrains, immergés ou sous-marins selon les cas d’espèce). Ce maillage non aérien pourrait suppléer, du moins en partie, à une perte des sections majeures du maillage aérien.<br /> <br /> 5.1.1.1 – Effets destructeurs du vent<br /> <br /> L’effet destructeur des vents violents ne découle pas, comme on le croit trop souvent, d’une action directe sur les supports (pylônes et portiques). Il est provoqué par les phénomènes vibratoires qui prennent naissance dans les conducteurs agités par le vent. Ces ondes mécaniques se propagent le long des conducteurs de phases et sont transmises à la structure métallique des supports, lesquels deviennent le siège de résonances qui entraîneront leur destruction.<br /> <br /> Il existe plusieurs modèles de calcul pour déterminer les forces transversales qui s’exercent sur les conducteurs en fonction de leur diamètre, de leur longueur et de leur poids. Il faut aussi tenir compte de la configuration de la ligne (effets des angles). Plus une section de conducteur est longue et lourde et plus l’effort transversal sera important. C’est le cas pour de nombreuses sections des lignes de montagne. Il est malaisé de déterminer très exactement les efforts imputables au vent car, dans la plupart des modèles mathématiques classiques, l’action du vent est supposée uniforme et horizontale, ce qui est loin d’être toujours le cas, surtout en montagne. Les conducteurs étant suspendus à des chaînes d’isolateurs, il faut aussi tenir compte de la mobilité de ces dernières, laquelle va augmenter le mouvement latéral des conducteurs.<br /> <br /> Le calcul de l’effort horizontal « v » se fait sur la base de la vitesse du vent « V » présumée uniforme. On admet alors que si cette dernière est exprimée en km/h, l’effort (F) par unité de surface (en m²) frappée perpendiculairement vaudra approximativement : 0,5 x 10-2 V² kg/m². On considère, d’autre part qu’un conducteur cylindrique soumis à une force perpendiculaire à la direction de la portée va se comporter comme s’il présentait une section normale égale au produit de sa longueur par les 6/10e de son diamètre.<br /> <br /> (*) D’autant que, sans la protection qui lui est assurée par l’Etat français depuis sa fondation, EDF aurait d’ores et déjà été mise en faillite (voir par ailleurs).<br /> <br /> (**) Ce type de calcul découle d’une notion chère aux ingénieurs d’affaires d’EDF et de RTE. C’est la notion du « TRI » (Taux de Rentabilité Immédiate). Elle relève de la spéculation financière, non de la stricte logique d’exploitation et de sécurité.<br /> <br /> Les récentes tempêtes qui ont l’Europe occidentale (et fait 53 morts en France) confirment les prédictions du président du CEPHES. En effet, les spécialistes des phénomènes climatiques ont mis en cause la modification de la trajectoire du Jet Stream. Si nous nous référons à l’enquête menée par une équipe de l’hebdomadaire « L’Express » (n° 3061 – 4 mars 2010), nous pouvons lire que « durant les derniers jours de janvier, le « jet stream » était positionné plus au sud que d’habitude, à la latitude du Maroc, où s’est créée une dépression très importante qui a remonté samedi 27 les côtes du Portugal et de l’Espagne avant d’arriver dimanche 28 en France… ». Il s’agit bien là du scénario décrit par le président du CEPHES dans son volumineux rapport (plus de 400 pages) destiné à être produit dans le cadre de la procédure intentée par devant le Conseil d’Etat (qui donnera raison aux opposants et annulera la DUP signée par le ministre de l’Industrie).<br /> <br /> Comme indiqué dans ce rapport d’octobre 2004, d’importants changements climatiques se sont manifestés au cours des 25 dernières années et semblent s’accélérer depuis une dizaine d’années. Ils sont clairement associés à des modifications qui s’opèrent en haute altitude, là où se forment les « courants jets » (jet stream) qui déterminent eux-mêmes les trajectoires des dépressions et des tempêtes qu’elles provoquent. Il est donc à peu près certain que, dans les années à venir, les épisodes de vents violents – tout comme les chutes de neige hivernales – seront de plus en plus fréquents en Europe occidentale. Avec les conséquences que l’on devine au niveau des réseaux électriques archaïques, beaucoup trop largement « aériens », et des répercussions économiques et sociales qui en résulteront inévitablement.<br /> <br /> Or, à ce jour, les compagnies qui gèrent les grands réseaux de transport d’électricité ne semblent pas vouloir prendre ce risque en considération. Confrontées à des problèmes financiers extrêmement délicats, soumises aux pressions exercées par les fournisseurs et les sous-traitants appartenant au « lobby aérien », obnubilées par la notion de « rentabilité immédiate » chère aux spéculateurs à la petite semaine, elles ne font aucun effort pour accélérer l’enfouissement des grands axes de transport. En France, où le retard technologique est considérable, il faudrait plus d’un siècle pour assainir correctement la situation, du moins au rythme où vont les choses. Car pendant plusieurs décennies, l’essentiel des moyens financiers disponibles ont été consacrés au secteur de la production (essentiellement le parc nucléaire grâce au financement américain qu’EDF a mis plus de 20 ans à rembourser) tandis que le réseau demeurait « en l’état » avec, en de nombreux endroits, des ouvrages de transport très anciens et fort mal entretenus. Jusqu’à ce jour, les risques de destruction à grande échelle n’ont jamais été pris en considération, ni par EDF ni par sa filiale RTE, ni par le ministère de l’Industrie.<br /> <br /> En 2008, Daniel Depris a fait part de ses inquiétudes dans une longue lettre adressée à la présidence de la République. Dans sa réponse, le chef de cabinet du président s’est contenté de signaler que le problème allait être porté à la connaissance des ministres et des dirigeants industriels concernés, mais il ne semble pas que de réelles avancées aient été opérées dans ce domaine.
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A
Pourquoi le Charlie d'Ukraine ou d'ailleurs est si con et perméable aux manipulations éhontées des escrocs officiels:<br /> <br /> Ukraine: Psychotropic Chemical Weapons - the Technology of Mass Zombification<br /> <br /> According to FSB sources, Ukraine has recorded facts of a large-scale "zombie" manipulation of the population. At water intake stations drinking water has been treated for over one and a half years using a new disinfectant material supplied to Ukraine by U.S. chemical companies. The activities of these companies are actively supported by the U.S. Department of State and as part of the promotion of ecological projects of the world famous "Greenpeace"...<br /> <br /> et:<br /> Made in 2011 in a NATO laboratory in Bulgaria, Captagon is now produced in the entire Middle East, including in Syria. In early April 2014, the Syrian Arab army seized a car full of Captagon tablets and a tank containing a ton of Captagon (Fenethylline Hydrochloride) — an amphetamine that causes euphoria and inhibits pain. Mixed with other drugs, such as hashish, it is a "basic nutrition" to "jihadists", who no longer feel their own and others suffering, committing atrocities "with laughter".<br /> <br /> <br /> http://www.fort-russ.com/2016/02/ukraine-psychotropic-chemical-weapons.html<br /> <br /> Buvez l'eau après filtration sur lit de charbon actif.<br /> Efficace, simple et pas cher.
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S
A méditer pour le bailleur du blog:<br /> <br /> Pas d'impôts pour Electrabel qui est contrôlé par qui ?<br /> https://francais.rt.com/economie/15889-belgique-electrabel-impot-fisc<br /> <br /> Partout en Europe, les centrales amorties et dont la destruction était prévue, sont reconduites pour plusieurs années d'exploitation. Au plus grand bénéfice de leurs nouveaux propriétaires. Privatisation obligée. Actionnaires privés. Centrales souvent construites par le public. Selon la maxime libérale, je garde les bénéfices et je mutualise les pertes, les centrales seront rendues aux États après exploitation exagérées et devant le risque très proche d'accidents majeures. On parie ?
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