L'illusion
Nos gouvernants vivent dans une illusion, l'illusion de la solidité de la société. Sinon, ils n'auraient jamais fait voter la loi El connerie.
Tout d'abord, s'ils avaient la moindre prudence, ils disposeraient d'un gros bâton.
Comme le disait Théodore Roosevelt, il fallait parler doucement, mais avoir le gros bâton.
Il paraît qu'an Bataclan, à part deux, les forces de l'ordre ont pris la poudre d'escampette. Il faut dire qu'avec leur degré d'entraînement avec les armes à feu...
Un gendarme de réserve me disait qu'une année, l'entraînement, ça avait été le tir de 11 cartouches, et qu'à une époque, bizarrement, la cartouche facturée à l'état, c'était 4 fois le prix du commerce.
Démonter le moteur, et le faire fonctionner, c'est effectivement très compliqué. Un lecteur me disait que dans le Venezuela de Chavez, l'agriculture avait été sacrifié à l'idéologie, et les prix agricoles fixés trop bas, etc...
Faux. Le problème de l'Amérique du sud est ancien et connu, c'est l'extroversion de l'économie. On y aime bien les périodes fastes, on bâti des tas de choses quand les cours sont au plus haut, et tout part en sucette quand cela va au plus bas.
Les gouvernements sud américains ont simplement essayé de pratiquer le substitut d'importation, et un certain degré d'autonomie alimentaire et économique.
Cela s'appelle mettre les doigts dans le cambouis, le pire cas étant celui de l'Argentine, exportant sa viande, pendant qu'elle est obligée d'en importer pour sa propre population. Cela s'appelle aussi sacrifier la proie pour l'ombre, parce que les marchés internationaux peuvent se retourner très vite. Quand on les a perdu, on se retrouve avec un marché intérieur encombré de produits importés et de produits locaux, et les faillites vont bon train.
Mais c'est une vision de long terme. ou de moyen terme, de réserver le marché local aux producteurs locaux. Et ceux-ci, quand ils voient la phase d'envol des prix à l'international envoient le marché local se faire foutre.
ça, c'est pratiquer une politique structurante, que de vouloir pratiquer le substitut d'importation. Comme dans la France de Louis XV, où le intendants chargés de l'approvisionnement de la marine, disaient qu'importait du boeuf irlandais était certes moins cher, mais que les achats de boeuf breton se retrouvait dans l'économie locale, et dans le paiement des impôts.
La loi El connerie est tout simplement une loi de guerre civile. Elle veut mater le populo, lui faire baisser la tête.
Signe supplémentaire de bêtise monstrueuse, l'euro de foot. On ne part pas avec une situation insurrectionnelle dans les jeux. Les foules réunies lors des jeux, les romains le savaient bien, peuvent très aisément se transformer en émeutiers. Ce qu'ils faisaient, d'ailleurs, très facilement.
Même chose au Brésil, avec les JO.
Même si les "supporters", ne partent pas avec cette optique, tout peut aller très vite.
En France, on trouve normal de suspendre un employé de la ville d'Evry. Cela m'étonne. En effet cela ne relève pas d'une relation de travail, c'est une opinion, pas forcément de bon goût, mais ce n'est qu'une opinion. C'est à un tribunal d'apprécier. Pas à un employeur de se faire justice soi même.
il est quand même savoureux qu'un représentant politique qui diabolise et hitlerise à tous va, se plaigne d'être victime du procédé.