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l'UE c'est comme les USA...

4 Mai 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

On dit souvent, à propos de la diplomatie US, que quand on croit avoir atteint un sommet de la connerie, ou un abysse de bêtise, on s'aperçoit que la fois suivante, c'est encore plus élevé, ou encore plus profond.

L'UE nous sort que les réfugiés vont nous faire bénéficier d'une croissance supplémentaire de + 0.2 à + 0,3 %.

Je me demande donc, si à Bruxelles, il y a un seul cerveau.

D'abord, la productivité humaine, sans énergie, c'est absolument bas, et même très bas : 100KWh par an pour un bonhomme, et c'est l'énergie disponible qui le fait passer à 60 000 KWh, l'immigration des années 60 n'a absolument rien apporté, c'est l'énergie disponible, à cette époque, en forte augmentation, qui a permis de l'intégrer. Le Japon, en matière de croissance, et sans un pet d'immigration, a d'ailleurs fait beaucoup mieux que les pays européens. Le double de croissance. Et oui, sans main d'oeuvre, il fallait investir en productivité.

Le niveau d'énergie disponible en Europe diminuant, ces migrants sont des poids morts, pas des avantages.

Deuxième point, dépensez quelques milliards en les donnant à la population locale, vous arriverez au même résultat, en matière économique. Donc utilité de ces réfugiés ? Zéro.

Bonnet d'âne aussi à Merkel, la si séduisante. Elle veut faire la guerre au Front national ? Tant mieux pour lui, elle ne le fera que progresser.

Elle fera, de même, progresser ses propres opposants intérieurs.

La seule réaction sera celle-là : de quoi je me mêle ?

Sans compter que si elle veut se faire traiter de boche, de hun, elle n'a qu'à continuer. L'arrogance des junckers, l'Europe a connu cela.
Elle n'a donc pas remarqué que son ministre de la justice avait du s'enfuir dans sa Mercedes blindée ?

On apprend aussi que les avantages du TAFTA seraient "marginaux". Alors, pourquoi vouloir signer un truc qui n'apportera rien, sinon de gros emmerdements, politiques d'abords ?

Questions emmerdements, la loi El khomri continue sur sa lancée, avec un président aussi peu intelligent, que sa ministre apparait terriblement limitée intellectuellement parlant, et son premier ministre, n'en parlons même pas.

La fonction n'apporte pas l'intelligence, visiblement, mais renforce considérablement la stupidité et l'entêtement.
Notre président pense qu'on va lui rendre justice... à titre posthume ??? A l'allure où croît son impopularité, c'est le posthume qui risque d'être là plus vite qu'il ne le prévoit...

Je me pose des questions sur ce genre de personnes, qui ne voient même pas ce qu'ils sont en train de semer... Les dents du dragon.

Ils ne pensent plus, qu'ils pourraient connaître, un jour, le sort de Louis XVI.

« Vous avez l'air superbes. La fin de la République n'a jamais eu autant de classe! » Il marque une pause. « Ce sera ma dernière intervention à ce dîner, et ce sera peut-être aussi le dernier de vos dîners! »

C'est Obama, qui a dit cela au White House Correspondant Dinner.

Deubeuliou, présumé stupide, pris Cheney le belliciste avec lui (gardez au plus près de vous vos ennemis), et passa beaucoup de temps à neutraliser ses pulsions bellicistes. Le Potus qui n'a rien fait que continuer le système envisagerait il donc, sa disparition ?

Simplement n'y a t'il pas d'autre choix que de laisser se disloquer un système, mené jusqu'au bout. Et celui sensé le diriger, n'est, en fait qu'une marionnette.

Des marionnettes qui pour certaines, ont fait quelques petites choses, pour empêcher le pire, et d'autres qui ont tout fait pour le provoquer.

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L
Sannat râle contre la taxation annoncée des ventes entre particuliers sur le bon coin. En attendant probablement, comme il le dit si bien, celle des brocantes, ou, c'est moi qui ajoute, celle des musicos amateurs qui gratte du Brassens dans leur soupente (diffusion frauduleuse et passe droit intolérable pour un rond de cuir de la Sacem).<br /> <br /> http://www.insolentiae.com/il-va-falloir-declarer-au-fisc-la-revente-dun-playmobil-ledito-de-charles-sannat/<br /> <br /> Il accuse le « fonctionnement communiste » de la société française, alors que le phénomène frappe en premier lieu tout l'occident. <br /> Je rappelle au passage que le taux d'imposition unique dans la Russie post communiste poutinienne est de 13 %. Gattaz serait preneur ! (peu de gens aussi ont l'air d'imaginer la marge de manœuvre de Poutine à ce niveau en cas VRAIMENT de difficultés économiques).<br /> Sannat est un libéral sympa et pas bête, puisque sa fibre anticommuniste s'arrête au simple mode de fonctionnement du truc. <br /> Encore un effort et il conviendra que le libéralisme « néo » (le libéralisme réel dans sa dernière mouture, je n'y peux rien, je constate), soit le capitalisme financier mondialisé, a besoin du fonctionnement quasi communiste de ses rouages, avec sa pléthore de fonctionnaires pères fouettards pour faire tenir debout ses chimères vacillantes.<br /> Généralement les blogs libéraux se bornent à dénoncer la présence obsessionnelle des « marxistes », ces nains de jardin qui sortent en armée la nuit pour venir souiller de leurs cacas fétides le libéralisme immaculé.<br /> Le plus drôle est qu'il y en a toujours un parmi les commentateurs pour cracher que de toute façon il est riche, et qu'une île paradisiaque (sans marxiste planqué dans les cocotiers) l'attend les seins à l'air à Pétaouchenoque. <br /> On se demande donc ce qui les retient pour rester à tenir le crachoir sur leur zinc virtuel depuis des lustres.<br /> Cela me fait penser à une réflexion de Pierre Yves Rougeyron dans son dernier entretien, à propos de Ayn Rand, la papesse des libéraux « libertariens » (l'équivalent de feus les mao spontex chez les marxistes). « J'ai compris depuis longtemps que ce que cherchent ces gens là est le fascisme mais sans le führer ».<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=JQC1SKmeMV0<br /> <br /> Le grand Jacques (Sapir) de son côté, recadre en peu de mots l'enjeu de la loi Gross (sehr) Konnery, loin des aboiements sectaires qui dominent le débat sur certaines places parisiennes (Lordon va-t-il se mettre à boire ?).<br /> <br /> https://russeurope.hypotheses.org/4922<br /> <br /> Un. Il n'y a pas de « loi de l'offre et de la demande », soit la rencontre irénique de deux volontés égales (toujours la chimère libérale), en matière de contrat de travail. Il y a un rapport forcément déséquilibré de forces contradictoires qui s'est stabilisé par l'intervention des pouvoirs publics au cours de cent cinquante ans. Revenir à la première conception est détruire la paix sociale péniblement mise en œuvre au terme de la période.<br /> Deux. Le décalage entre la faible augmentation des salaires (et donc de la demande, dans un pays où la consommation représente soixante dix pour cent du PIB) et les gains de productivité, est l'une des causes principales de la déflation généralisée et de la crise.<br /> Faire des « rigidités » du salarié la cause première de la crise est tout simplement un acte déclaré de guerre sociale (attention, Reymond, une boîte d'œuf !). Il n'est pas indifférent qu'elle soit menée par des gens qui se prétendent socialistes.<br /> Ces gens en paieront le prix, donner des miettes à leurs clientèle électorale n'y changera rien (tiens, au passage, je hais les brocantes car c'est l'un des abcès de fixation du corps enseignant bobo sympa pour ses sorties dominicales).
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