La Perspective ? La guerre !
Pour le FMI, 90 % des chômeurs français sont inemployables. Il parait que c'est la faute au travail trop cher.
Surprenant venant de la part d'un organisme dont les dirigeants à 500 000 $ trouvent que c'est un salaire de nouveau pauvre.
Le seul problème, c'est que cette masse de chômeurs, appelée à se développer, (même le bengali à 50 euros mensuels est désormais trop cher face au robot), va se retrouver très vite très fâché.
Une petite minorité de riches, protégés par des robocops-prétoriens, ça n'a jamais été bien loin.
C'est comme au moment de la répression de l'insurrection de 1945 en Algérie, Henri Martin avait dit qu'il avait gagné un peu de temps. C'est tout. Temps qui fut glorieusement utilisé par nos gouvernants à ne rien foutre.
On veut faire uns système d'indemnisation du chômage plus contraignant ? Le fait de ne pas avoir d'emplois à proposer fait quand même tout patiner.
Les dirigeants du FMI (formidables merdeux incorrigibles), sont donc dans le délire du fumeur de moquette.
Evidement, si les gens voulaient bien vivre comme en Afghanistan, à se défoncer toute la journée comme c'est le cas de bien des villages, les choses seraient calmes. Enfin, plus calmes. Enfin, si on excepte ceux qui se défonce pas, comme les talibans.
Parce que le mec ou l'affreux qui se défonce pas, dans ce monde de camé, il est très dangereux. La Chine aussi a connu sa période où la quasi totalité de la population était opiomane.
Puis avec la génération suivante, grandirent des gens qui avaient la haine de l'opium.
Comme le dit Braudel, les modes alimentaires et de défonces, passent. L'alcoolisme en France recule année après année, après s'être glorieusement développé de la révolution à 1939. C'est à peu près le temps qu'il faut pour passer d'une consommation basse à une consommation haute, puis redescendre, et quelquefois atteindre un point quasiment à zéro.
Comme pour les épices en Europe occidentale. C'est le temps long. Culturellement, l'usage, nouveau, se développe, puis disparaît progressivement. Dans un temps tout aussi long.
Mais le temps long, ici, risque de ne plus être de mise.
D'abord parce que la production de robots, s'accélère, et le remplacement de la main d'oeuvre aussi.
Et qu'ensuite, il y a violente dispute entre membres de la classe dirigeante. L'unité se fissure. La presse saoudienne accuse les USA d'avoir organisé le 11 septembre.
Comme dit le saker dans sa note, si le régime saoudien a des côtés répugnants, il faut se garder de lui imputer tous les torts.
Enfin, toujours est il que celui-ci est clairement dans la ligne de mire. Après l'Afghanistan, l'Irak, la Libye et la Syrie.
Toujours l'énergie en ligne de mire. La conquête de l'Irak devait accroître la production locale, la conquête de l'Afghanistan, permettre l'accès au ressources énergétiques de l'Asie centrale, celle de la Libye pique le pognon et le pétrole des libyens.
Piquer le pognon, ça se réalisait déjà, quand le fond placé à Londres par Kadhafi avait vu passer sa valeur de 1 000 millions de $ à 30 (c'est facile quand on est courtier : on refile la perte à qui l'on veut), mais le dit l'avait mal pris.
De toutes façons, les riches gogos planétaires n'ont rien compris à ce que fait Londres : la palce financière leur pique leur pognon. Mais passons, là n'est l'objet de la divagation.
Le problème, c'estq ue c'est l'Arabie Saoudite qui est désormais dans le viseur du fusil à lunette, qu'elle apprécie peu, sa famille royale encore moins, et que, comme d'habitude, ça devrait foirer.
Non que le régime saoudien ne manquera pas d'être remplacé (les généraux locaux à dents longues, ça ne doit pas vraiment manquer), mais en général, cela se traduit par une perte de production notable, et un développement des ressources qui ne vient pas. Mais bon, en divisant l'Arabie en 4 ou 5 unités, dont une seule pétrolière, on devrait notablement réduire sa consommation. Autant de gagner pour les autres.
L'élément important est que le grand déballage est commencé. Sans doute, le débat médiatique qui devrait opposer Trump à Sander, en méprisant ouvertement Clinton, après qu'elle eût elle même méprisé cette possibilité devra aller crescendo. il indique la démonétisation profonde de la classe dirigeante US, démonétisation qui devrait métastaser en Europe.
L'élection présidentielle autrichienne est sans doute une des dernières manifestations de la "stabilité" du système politique, avec néanmoins, le recours à des urnes bien bourrées.
Il reste à savoir si le bourrage d'urnes aura lieu lors du brexit, et s'il l'emportera.
Quand il n'y a plus de quoi vivre, on revient finalement, à la perspective guerrière. Et on s'empare de ressources qu'on n'aurait pas eu autrement, ou on finit pendu. ça tombe bien, la vie humaine ne vaut plus rien.