L'effet vortex...
L'effet vortex, a été, en effet totalement absent lors du crash sur le Pentagone. On peut s'en étonner, car un avion de X tonnes qui passe serait quand même susceptible de faire beaucoup de casse, ne serait ce que par son passage.
J'ai vu, il y a 30 ans, une zone de crash. C'était des mirages (3) qui avaient percutés une montagne.
Ces avions sont relativement petits, et même s'ils étaient plusieurs, n'arrivaient pas au poids d'un avion de ligne.
Ecologiquement pas correct, ils avaient quand même ravagé la forêt, bien avant la zone d'impact. Les arbres cassés ne manquaient pas, sur une zone large. Bien au delà de leur empennage.
Comme on l'a dit, un avion de combat s'y prend souvent à plusieurs fois pour apponter, donc viser une zone précise, et il est fait pour cela. Et il est assisté pour cela. de plus, le bombardement en piqué n'est pas une manoeuvre simple. Sauf si on veut rater complétement la cible.
Le vortex crée par le passage d'un avion a donc ici aussi complétement défié les lois de la physique, en ne faisant strictement aucun dégât, ni éclairage urbain tordu, ou endommagé, alors qu'ils sont finalement assez fragile.
Pour les tours, celles-ci sont taillées pour encaisser le choc d'avion. L'empire state building a encaissé une superfortress volante, dans les années 1940, pourtant il est toujours là.
Les tours du 11 septembre, aux structures métalliques entièrement floquées à l'amiante étaient de taille à résister à un incendie de 400°. Les structures n'auraient même pas été atteintes, et l'effet d'un incendie sur une structure métallique, c'est que celle-ci se tord, et se déforme, et que l'effondrement est latéral. Une fois qu'on a vu une structure Pailleron, après incendie, on ne l'oublie pas. L'acier ne s'effondre pas sur lui même, il se tord.
Là non plus, les lois de la physique n'ont pas été respectées.
Une autre loi, pas de la physique, mais de l'économie, est en coquetterie.
"Avoir des champs de pétrole ou des veines de charbon ne suffit pas à produire de l'énergie. Il faut aussi que les facteurs de productions (capitale, travail, énergie, matières premières...) soient disponibles et que les conditions (économiques, politiques, sécuritaires...) soient favorables. Or ces pré-requis dépendent aussi plus ou moins directement de la disponibilité de l'énergie.
Cette mécanique complexe peut être déréglée par une mauvaise gestion ou un événement extérieur. "
La production d'énergie s'est développé dans des états nations aux frontières sûres et reconnues.
L'essor de la production anglaise de charbon de 1790 à 1815 a été protégé par une armée et une flotte de 750 000 hommes, un effort de guerre bien supérieur à celui de la France Napoléonienne, qui se contentait de 300 000 hommes sous les drapeaux, (et de nombreux alliés). la grande armée n'a jamais atteint que 850 000 hommes.
La dette britannique en 1815 atteignait 15 milliards de livres sterling.
Ensuite, la prépondérance britannique a duré un siècle.
Alors, oui, le désordre impérial crée par les USA n'est pas propice à la production d'énergie.
Et là aussi, il crée un effet vortex qui déstabilise la production d'énergie, chose dont Th. Meyssan ne tient pas compte.
Comme le disait un de mes lecteurs, passer au renouvelable nécessiterait 2 plans quinquennaux, et la poigne de Staline.
E. Todd nous dit que le processus d'industrialisation a commencé 2 générations après la fin de l'alphabétisation. Sauf, comme on dit pour le copyright, pour l'URSS, où les deux phénomènes ont été concomitants. Pour deux raisons, d'abord parce que les occidentaux ont rendus un énorme service à Lénine, en refusant de lui accorder des prêts supplémentaires, et ensuite, justement, grâce à la poigne du régime.
En négatif, le comportement du gouvernement Ukrainien. Lors de la grande famine de 2008, déclenchée par l'interdiction des exportations de grains par l'Ukraine, on y a parlé d'une "grande sécheresse", qui n'existait pas. Si le temps fut un peu plus sec, les réservoirs étaient pleins, mais le système d'irrigation crée sous Staline, entretenu par l'URSS n'existait plus.
Par idéologie, par "économie", le gouvernement ukrainien, n'y avait pas dépensé un kopeck.
C'est un cas typique où tout les ingrédients d'une bonne récolte existent, et où l'Ukraine aurait gagné une montagne d'argent, mais gâché par la gabegie d'une absence totale de ce qui est important et vital. Cela s'appelle les attributs de l'état.
Contrairement aux deux zozos de l'exécutif français, friands de répression, Staline avait aussi compris que la terreur finit par être contre-productive. Il a soigneusement évité d'être tenu pour responsable de toutes les phases de terreur, et a voulu apparaître comme le type sympa qui l'arrête, et dont on outrepasse les ordres.
Le vertige du succès, d'ailleurs, est visible dans la politique française actuelle, où la classe politique se comporte en petit valet zélé du parti, fut il néo-libéral.
Là aussi, la répression crée un effet vortex. Elle détruit toute notion de légitimité de l'état. Elle crée la haine. Et prépare les lendemains sanglants.