Niaiseries...
30 Août 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Certains parlent de ce que, visiblement, ils ne connaissent pas. L'immobilier par exemple.
On mous parle des maisons de familles, qu'on bazarde, parce que la famille, c'est compliqué, parce qu'on est plus mobile,
"300 000 euros pour 250 mètres carrés avec jardin... La Normandie, la Bretagne ou encore le Sud-Est, sont des territoires où les prix des maisons de famille en vente, déjà très bas, continuent de s'effondrer. Un phénomène qui en dit long sur l'état des familles françaises. "
300 000 euros, pour 250 M2 de terrain, c'est bas ? Ah bon. Moi, je dirais, que la tentation, c'est de ramasser la monnaie, tant qu'on trouve un couillon assez fou pour payer ce prix là.
Sachant que la médiane des salaires est de 1772 euros, même à deux, il est illusoire, totalement, de vouloir acheter, et entretenir un bien de ce prix.
L'article est donc ce qu'il est, parisianiste et imbécile.
En plus, d'après ce que j'ai entendu dire assez souvent, on est dans une inversion du ressenti. L'immobilier n'apparait plus comme un placement, mais comme un boulet. Quand les panneaux fleurissent "à vendre", ou "à louer", un peu partout, on sent qu'il se passe quelque chose, et quand sonne l'heure de dépenser des dizaines de milliers d'euros en réparations, on préfère passer à autre chose.
Une maison de famille sent l'époque où elle a été construite ou rénovée. Et visiblement, la nouvelle donne énergétique ne les avantages pas.
Comme on voit, beaucoup trop d'éléments ont été négligés dans l'article.
D'ailleurs, il est curieux aussi de voir que les biens voisins des bâtiments à énergie positive, ou même simplement de catégorie A, décotent.
En outre, les biens "de famille", dans une société où la natalité moyenne est de deux enfants par femme, est relative. Souvent, on peut hériter des biens acquis par les parents pendant les 30 glorieuses, et ceux, des 2 côtés, parfois aussi, multi-propriétaire.
Tout simplement aussi, l'héritier n'a pas le même schéma mental que l'acquéreur. Il voit surtout les inconvénients, et pas bien les avantages, et il faut aussi compter avec le prix de l'énergie pour les transports. On voyage moins volontiers qu'en 1999.
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