Maire rural plein de bon sens...
27 Septembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Un lecteur m'a signalé un maire rural plein de bon sens. La commune ayant hérité d'un château en piètre état, il a décidé de le vendre 75 000 euros, avec ses 3 hectares.
C'est tout bénéfice, une trésorerie qui rentre, des impôts qui vont rentrer, et pas de frais de réhabilitation, pour en faire, comme disait le lecteur, une annexe jamais rentable de la salle des fêtes. En plus, dirai-je, il évite la réquisition pour en faire un petit Calais.
Visiblement, la plupart des maires n'ont pas compris ce qui se passait avec la baisse des dotations, et sont dans un sentiment d'incrédulité, aggravé et déstabilisé par les réorganisations.
Que vont devenir les emprunts en cours, qui s'en charge, etc ?
Là il faut faire profil bas, veiller à l'équilibre des comptes, et réduire le budget investissement au minimum, en laissant les emprunts en cours, fondre.
Là où le gouvernement diverge, c'est qu'il faut continuer à "investir", pour "donner du travail au BTP". tant pis si ce boulot est ruineux, et hors de propos.
Ceci dit, on peut penser qu'effectivement, les autorités pensent très fort à concentrer la population dans des zones urbaines plus faciles à contrôler. Il me semble d'ailleurs que le dernier village brigand du massif central n'est tombé qu'en 1867, pris par la gendarmerie impériale, qui ne s'embarrassât guère des formes habituelles de la justice.
Les habitants de l'époque, d'ailleurs, même en zone rurale, pouvaient posséder des casiers judiciaires fort impressionnants aussi...
Donc, le citoyen aura le choix entre un monde abandonné, où il pourra tenter d'être libre et un monde où il sera sous contrôle, et de plus en plus, mais approvisionné. Enfin, qu'on tentera d'approvisionner. Qu'on essayera d'approvisionner. Qu'on essaiera de soigner. Mais pas trop. 40 000 décès supplémentaires en France en 2015, c'est autant de charges en moins.
Mais ces plus grandes entités seront, elles aussi, vite désolvabilisées. Enfin, du moins, si la pente douce du déclin se poursuit, et ne se transforme pas en à pic, ou en toboggan.
Là, le type en pleine campagne, qui aura ses 2000 m2 de topinambours ou de patates et sa demi-douzaines de cochons, ça sera le gros riche.
Au XIX° siècle, dans les inventaires de succession, la plus grosse somme, c'était la valeur de la vache. D'une seule et unique, souvent.
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