Touche pas à l'investissement Pinel...
19 Septembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
j'ai une pensé émue pour Garcimore et son "tousse pas le matériel".
Ici, un article nous dit, "touche pas au Pinel", surtout dans 17 villes. (Et bien plus en surveillance).
Comme je l'ai souvent dit, dès qu'on parle de défiscalisation, certains laissent la cervelle au vestiaire. La défiscalisation, ça rend con.
Des moments, il vaut mieux payer ses impôts, et disposer du reste, que de mettre le doigt dans une chose où "l'on achète à grands frais, beaucoup de regrets".
La phrase est de Louis XI.
Le taux "moyen", de vacance dans l'immobilier est de 7.7 %, ce qui est considérable. Alors, aller voir des programmes dans des villes où ces taux atteignent facilement 20 %, on peut en tirer des conclusions simples. Simplistes, voir, mais plein de bon sens.
le gouvernement soutient l'activité du BTP. Mais du sort des acheteurs, il n'en a vulgairement, rien à cirer.
Ils se démerderont avec leur appartement inlouable et invendable, ce qui est le sort d'une bonne part de la France rurale et profonde, et de bien des petites villes.
Si l'on voulait réellement cibler les dispositifs fiscaux dans les endroits où il y a réellement un déficit de logement, les surfaces éligibles seraient des timbres postes. Parce que, finalement, il y en a très peu. Quelques grandes villes, et une partie de la région parisienne.
Cela n'empêche qu'on offre ces programmes, même dans les villes où la vacance est déjà importante, la population, en chute libre, l'emploi, en berne, bref, que du bonheur...
On n'investit pas pour défiscaliser, mais avoir un rendement... Les villes non éligibles au Pinel, sont souvent en état de coma dépassé pour le marché immobilier... Et même un coma périmé...
L'immobilier, c'est coûteux, il y a les charges et les impôts, et ceux-ci sont en pleine ascension. Merci à la classe politique pour nous soigner à ce niveau là.
Et l'immobilier, ça ne se délocalise pas.
L'immobilier n'est pas une source de création de richesse, c'est l'emploi d'une richesse. Il faut être aisé pour avoir de l'immobilier, l'immobilier ne rend pas, en lui même aisé. On nous fait voir ces usines transformées en loft. ce sont des catastrophes. L'usine produisait une richesse, le loft ne produit que de l'esclavage pour dette.
Sur la carte, on aperçoit les limites de zonage. En réalité, toutes les zones B2, voir B1, sont superflues, ainsi que la Corse et les Dom Tom. Cela ne répond qu'à la demande d'hommes politiques locaux clientélistes qui courtisent les entreprises du Bâtiment.
Dans beaucoup d'endroits, en matière immobilière, il y a besoin d'une longue pose et d'une purge de l'immobilier, par la destruction d'immeubles vétustes et/ou insalubres, permettant de libérer de la place.
Et puis, il faut aussi se poser les bonnes questions. A quoi bon permettre des lois Pinel dans une commune, alors que la limitrophe n'y est pas autorisée ??? L'une a trop de logement, l'autre pas assez ? Dans ce cas, les nouvelles constructions ne serviront, là aussi, qu'à dévaloriser l'ensemble du parc immobilier.
Le seul problème étant que l'entretien et l'amélioration de l'existant, ça claque beaucoup moins que des logements neufs. Les capacités excédentaires, ça ne produit que des quartiers pourris et à l'abandon.
Une fois les besoins satisfaits, ce qui est le cas dans beaucoup d'endroits, la rage de la construction se doit d'être abandonnée.
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