Copains d'avant...
4 Octobre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Avant, les USA avait plein de copains. En Asie, il y en avait un super-copain, c'était les Philippines. Ex-colonie qui leur avait bien pardonné les petits millions de massacrés de la conquête et d'après. (Quand on aime, on compte plus...).
Après la bordée d'injure habituelle vis à vis des USA, Dutertre passe à la vitesse supérieure. "Allez en enfer", de même pour les petits caniches de l'UE.
On se demande où il va chercher tout ça.
Sans doute, dans la chute libre des capacités opérationnelles US, dans le fait que sa marine serait coulée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, que ses armes sont dix fois plus chères que les russes, et de moins bonne qualité aussi...
Certains disent que les USaméricains ont des dossiers sur tout le monde. C'est sans doute vrai, mais de peu d'importance. Ils agissent surtout par séduction.
Les larbins adorent se voir flatter. Et s'entendre dire, par madame la marquise ; "ah, que ferais je sans vous ?" (réponse : la même chose, mais avec un autre).
Les partisans des USA arrivent très bien à vivre sous des régimes "ennemis", mais quand on veut toucher à leur grisbi, c'est autre chose. Il faut leur laisser l'économique, car "ils sont compétents". Vue la gueule de Baltimore, de Chicago, de Detroit, ou autres, on peut en douter...
Quand des campagnes anti-corruption, comme au Brésil, risquent de déboucher sur une purge gigantesque, on débarque la présidente.
Quand à l'Argentine, elle doit déjà regretter Christina Kirchner... Comme nous regretterons très vite l'élection d'un quelconque candidat UMP, sitôt la présidentielle passée, ou même nous regretterons très vite l'élection d'un "socialiste". (On ne rit pas sur le blog...).
Quand à la rhétorique de Dutertre, certains pensent que ce n'est que de la rhétorique. Il ne peut abroger le traité d'assistance militaire, ni se priver de l'assistance militaire et économique... Nous dit on...
Un traité peut toujours s'abroger. Il fut un temps où Venezuela, Brésil et autres étaient les meilleurs amis de Washington. Certes, ils peuvent rebasculer. Mais pour combien de temps. redeviendront ils des "partenaires sûrs " ? Partenaires sûrs ? Impossible.
L'assistance militaire d'un pays qui n'a jamais gagné un conflit depuis des décennies, sauf contre le confetti de la Grenade (et encore, il y a plus de 30 ans), qui vend tout dix fois trop cher, (même subventionné à 80 %), un matériel d'une qualité déplorable, et dont le soutien économique peut aisément être compensé...
Les Philippines sont stratégiques. Elles peuvent intéresser un acheteur prêt à mettre beaucoup d'argent sur la table...
Quand l'empire se lézarde, il faut être stratégique. Ne pas être le premier à partir, mais être dans les starting blocks.
Donald (Rumsfeld), disait en 2001, que le plus grand danger pour les USA, c'était la bureaucratie budgétivore du Pentagone. C'était le 10 septembre. Un jour plus tard, le budget du Pentagone était devenu intouchable.
Pentagone qui vit s'abattre sur son service comptabilité un avion. C'est fou, d'ailleurs, le nombre de services comptables détruit ce jour là. Comme celui du WTC numéro 7, ou le FBI détenaient toute la comptabilité d'Enron.
D'ailleurs, visiblement, on surestime le rôle positif des gouvernements, et on sous estime son pouvoir de nuisance. Sans gouvernement depuis 10 mois, l'Espagne s'en tire très bien.
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