Des Courtisans aux Partisans...
Que sont les économistes officiels ? Des courtisans. Il savent qu'ils seront grassement récompensés s'ils chantent la chanson officielle et gravement tancés s'ils ne la dansent pas.
De la vérité, il n'ont rien à faire.
Vauban, brave entre tous, a inventé la statistique, pour dire, en son temps, la vérité au roi. La statistique a été détourné pour lui la cacher.
Et quand le Roi, comme Louis XVI, est déjà lui même, totalement acquis au mensonge, on ne va pas loin.
Il est des rois à qui on n'ose cacher la vérité. Il en est des autres à qui on n'ose la dire. Les partisans, eux, étaient les fermiers de l'impôt, qui tondaient la population, et laissaient peu au roi.
Courtisans et Partisans vivent aux crochets du roi et de la population. Ils n'ont aucune utilité intrinsèque, même pas ornementale, ils ne sont que nuisibles.
J'ai vu que le nombre de sociétés US cotées en bourse avait nettement diminué depuis 20 ans. Elles seraient passées de 7300 à 3700. D'autres chiffres parlent de 8000 à 4000. Peu importe le chiffre exact, ce qui est important, c'est la tendance. La baisse de moitié.
Tout cela nous ramène à la situation de l'énergie. Dans les faits, même un état aussi bien burné en ressources que les USA voient leur ressources baisser, en terme d'énergie par tête, puisque sous l'effet de l'immigration, la population en 20 ans, a massivement augmenté. De 100 millions de personnes.
Il est logique que les firmes se dévorent entre elles, elles n'ont plus de réservoirs de développement, malgré cet afflux de population. C'est une croissance horizontale, non génératrice de progrès, mais de lutte pour ce qui reste. Finalement, les gangs de Baltimore ou de Chicago ont une petite longueur d'avance sur la compréhension de la situation. Ils savent que la vie, c'est dure, et qu'il faut se battre pour se faire une place au soleil. Que l'autre est de trop.
Mais, le mécanisme final est donné dans la bible. A un moment, le prix de tout, s'effondre, et ça ne paie même plus les coûts de revient.
L'esclave noir de 1861 valait cher. 1200 à 2000 $ l'adulte. Aujourd'hui, que vaut la vie d'un noir aux USA ? Exemple évident et criant d'un déclassement économique de longue haleine.
Aux 8 millions de chômeurs, dont parlent les journalistes, il faut rajouter les 94 millions d'adultes en âge de travailler, et qui ne le font pas.
Le secteur du pétrole canadien va croquer 10 milliards de dollars (canadiens, bien sûr), cette année. Quelle est donc la probabilité de survie du secteur à long terme ???
Le secteur des sables bitumineux est un gouffre. avec un taux de retour énergétique de 1 pour 3 (1 consommé, pour 3 produits), il est loin de ce qui est la règle, soit 1 pour 20 ou pour 10 dans le pire des cas, et de ce qu'il était en 1973 : 1 pour 100.
A titusville, quand Drake fit creuser son premier puits oncle billy, il n'y avait même pas cette notion. les outils d'oncle Billy, avait été fabriqué avec une énergie renouvelable, et toute la machinerie industrielle US, sans doute aussi... Donc, largement, du 0 pour 100...
Le prix ne peut augmenter pour cause de paupérisation. ce qui est en train de se passer est qu'on ne renouvelle plus le capital consommé. On fait tourner ce qui existe déjà, avec les reprises de dépôts de bilan (quand les entreprises déposent le bilan, tout est vendu pas cher aux enchères).
Il est illusoire de parler de retour graduel à la rentabilité.
Par contre, je peux citer Charles Sannat :
" Enfin, à tous les idiots utiles d’extrême gauche qui, pétris de bons sentiments humanistes, pensent faire le bien, ils font en réalité le jeu des grandes multinationales en faisant là encore pression à la baisse sur les salaires d’ici sans que cela fasse augmenter les salaires de là-bas !
L’immigration est un outil aux mains d’une élite mondialisée et apatride qui se fiche comme d’une guigne du bonheur des peuples ou des gens, n’ayant d’autres ambitions que d’accumuler argent et pouvoir sur le dos des pauvres bougres.
Cette immigration incontrôlée ne peut qu’à terme faire le malheur des « déjà-là » et des « tout-juste-arrivés » et ce en dehors de toute considération de religion ou de couleur, car en économie tout est aussi question d’équilibres, toujours précaires."
Pour citer "lezeurelesplusombredenotrehistoire", je rappellerais ce que disaient d'autres élites à leur époque : "la ligne Maginot est infranchissable". c'était vrai. Elle n'a pas été franchie. Et en leur temps, on a vu les élites de la république, anticléricaux en diable, aller prier pour la victoire à Notre Dame...
L'effondrement peut être aussi rapide qu'en mai-juin 1940, mais cette fois, il n'y aura même pas d'armée allemande pour rétablir un semblant de redressement, ni les maires ruraux de l'époque, qui, globalement étaient restés à leur poste, ni ces types tirés au hasard qui furent nommés maires par les allemands, pour assister les populations.
On pourra toujours cultiver les topinambours, si ce n'est pour les manger, au moins pour faire fonctionner avec leur alcool, les quelques machines restantes...
Le monde du capitalisme est, comme je l'ai déjà dit, en train de consommer le capital investi, et son renouvellement n'est plus assuré, cas classique d'une entreprise qui va déposer le bilan. Elle n'est plus en mesure d'amortir ses investissements.