ENERGIES RENOUVELABLES...
25 Octobre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
J... doit être vert de rage, et couvert de petits boutons.
825 GW de capacités en énergies renouvelables seront installées jusqu'en 2021, et ce chiffre sera vraisemblablement dépassé. Aux dires mêmes de l'agence internationale de l'énergie.
Toujours d'après leurs dires, il faudra, encore, des soutiens publics à ces énergies. C'est vrai. Mais pour le fossile, il y a 250 années de soutien derrière lui.
Les projections de l'AIE sont toujours très optimistes pour la production de pétrole, et très pessimistes pour les énergies renouvelables. L'une a été systématiquement trop élevée, l'autre systématiquement sous estimée.
Pour les pétrole, il est clair que la projection du début du siècle ne sera jamais atteinte.
Visiblement, contrairement aux affirmations de J... le monde vient de démontrer qu'il ne sait pas qu'il n'existait qu'un futur possible, c'était le nucléaire.
On mise d'abord sur l'éolien, et le photovoltaïque. Pour le reste, c'est encore dans les limbes. Mais avec de l'électricité, on peut finalement faire beaucoup de chose, et un effort ciblé sur ce qui est au point, loin d'être négligeable. C'est même ce qu'il est conseillé de faire.
Quand on voit l'impact et de la réduction des consommations, et de la poussée du renouvelable sur les compagnies productrices d'énergie, on comprend très vite que cette évolution est révolutionnaire.
Révolutionnaire, dans le sens qu'elle met au tapis des oligarchies, du pétrole, du charbon, des grandes compagnies établies, friandes de bonnes places et de gras dividendes.
Mais, comme je l'avais appris en cours il y a bien longtemps, la croissance doit s'accompagner de progrès. La majorité de la planète vit plus mal qu'il y a 500 ans. Si la mortalité était élevée, les sociétés étaient stables, et ne connaissaient la misère abjecte que dans les marges, quand elles commençaient à se décomposer. Aujourd'hui, les inégalités n'ont jamais été aussi criantes.
Et la transition des sociétés aussi mal engagées. Ce mal engagement augure mal, très mal d'une évolution civilisationnelle, qui peut solder par un effondrement. Pour nos "élites", l'heure n'est pas à la transition, mais au pillage de ce qui reste, et la mutation technologique, est vue comme une menace.
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