Hanjin Shipping...
3 Octobre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport maritime
Jovanovic fait un travail de recensement admirable sur son blog. Même si question anges gardiens, je suis plutôt mesuré. Visiblement, j'ai du être victime d'un bug informatique divin, j'ai jamais rencontré le mien. Ou alors il est au bistrot en train de s'enfiler des mousses.
Mais il y a un point sur lequel il erre complétement. La faillite d'Hanjin shipping n'a pas fait redresser le Baltic Dry index, ou indice du fret de la mer de nord. Cet indice, totalement technique, n'est pas manipulable.
Parce que des problèmes sur 3 % de la flotte mondiale, c'est un peu léger pour faire remonter les prix, vu que, visiblement, la surcapacité atteint 25 %.
Et puis, il faut relativiser les chiffres. Il parle de chiffres en progression de 40 %. Comme l'indice était tombé à une époque à 300, et qu'il est à 800-900 aujourd'hui, la hausse est toute relative. A ce niveau là, ils doivent même pas arriver à payer le carburant. Elle est loin l'époque ou cet indice atteignait 12 000 pions. Mais c'était ce siècle-ci, pas au moyen âge...
Le seul souhait, la seule prière de tous les armateurs, c'est qu'un capitaine sous emprise de méthamphétamine, prenne l'idée de conduire son navire tout droit sur un récif. Cela serait bien malheureux, mais il y aurait l'assurance...
Un capitaine alcoolique leur irait aussi. Personne ne sait où crèche le capitaine haddock ? Il aurait beaucoup de travail en ce moment. Et on peut le rassurer d'avance. Personne, dans les compagnies maritimes ne lui en voudrait. Pour le consoler, on lui doublerait même ses rations de whisky. A la Lloyd's, par contre...
Hanjin shipping, elle n'a eu que le rôle du mousse dans la chanson... Il a été tiré au sort et mangé. Maintenant, c'est qui qui se fait bouffer ???
Le plus étonnant pour moi, d'ailleurs, c'est qu'il existe encore des compagnies maritimes, avec les niveaux de prix actuels. Elles sont soutenues à bout de bras, par les états, les banques, les conglomérats, etc... En attendant, une reprise de plus en plus hypothétique.
La seule explication plausible, c'est que le très haut niveau des destructions des unités, qui se maintient au dessus de 1000 depuis le début de crise, leur donnait une liquidité suffisante pour fonctionner. Mais cela s'appelle détruire son capital...
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