On nous dit que l'expression "spirale de la mort", ne s'applique pas au secteur de l'électricité.
Pourtant, une donne essentielle nous dit le contraire :
"Les entreprises énergétiques en Europe pourraient ainsi perdre entre 39 et 61 milliards de dollars par an au cours des dix prochaines années".
Moi, naïvement, je pensais que perdre entre 400 et 600 milliards, c'était grave.
La baisse de la demande, par paupérisation et modernisation, couplée à une hausse de la production renouvelable, et pour une petite partie d'entre elle, autonome, est simplement ingérable pour ces grandes entreprises.
Pas de bénéfices, cela signifie pas d'entretien du réseau, ou un entretien à l'arrache, et à terme, sa fin. Sans doute, entre autonomie totale et réseau global, il y a un moyen terme avec des réseaux locaux.
Mais c'est globalement la fin d'une période.
Baisse de 15 % de la demande, pour être optimiste, sans doute augmentation équivalente du renouvelable, c'est assez pour envoyer au tapis toutes les entreprises énergétiques.
On nous parle du CETA, et les hommes politiques sont pressés de le ratifier. Pourquoi ? Ce n'est qu'un torchon de papier, vite jetable, malgré sa longueur.
Moralité, on se presse de ratifier un machin, qui clairement est appelé à disparaitre très vite. Pourquoi les successeurs des politiques actuels se sentiraient liés ?
Tout ce qui a été fait, pourra être défait.
Mais le plus important, est la question suivante. Est ce qu'il restera assez de grandes entreprises pour entreprendre des actions en justice contre les états ??? Plus c'est gros, plus ça peut clapser comme des mouches...