FIN D'EMPIRE...
14 Novembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre
Les fins d'empire se ressemblent toutes. Depuis plus de deux siècles, on vit dans la mystique des grands travaux.
Au départ, effectivement, on a vu de grandes retombées. Les plus grandes sur les économies locales ont eu lieu sous Louis XV.
L'espace français a rétréci fortement, avant que le mouvement à partir de Louis XVI devienne vraiment palpable de manière importante, bien avant le chemin de fer, qui a encore accéléré le mouvement.
Mais le chemin de fer, lui même n'était pas exempt de tares. Des villes ont disparues parce qu'il les ignorait. En Russie, le tsar, excédé par la querelle de deux villes pour le tracer du chemin de fer, traça une ligne à égale distance l'une de l'autre.
Un petit livre noir des travaux inutiles est paru. j'ai abondamment traité le sujet des projets farfelus, surtout faits pour flatter l'égo des politiques locaux, avec la complicité d'une population abusée. On dit que c'est "pour l'emploi", vache sacrée.
Mais la dépense inutile ne crée pas d'emploi. Elle en détruit ultérieurement. Notre Dame des Landes veut remplacer un aéroport qui tourne à 17 % de ses capacités.
Chez moi, je vois encore un peu construire de l'immobilier, certes loin de la fièvre de 2000-2007. Mais pourquoi faire ? Dans chaque ville ou village, c'est par centaines de logements, qu'il y a de l'immobilier à vendre. Toute construction neuve est une stupidité économique globale.
J'ai souvent aussi parlé de la méridienne, l'autoroute utile aux parisiens, seulement, mais parisiens qui l'évitent plus qu'ils ne l'utilisent. Elle passe dans une densité de population de 15 habitants au km2,contournant soigneusement les endroits où elle aurait été utile, c'est à dire les chefs lieux de départements.
Aujourd'hui, renversement des paramètres. Les grands travaux n'apportent plus de retombées, mais des embarras. On a vu le cas avec le Japon, empêtré depuis 30 ans dans ses grands travaux. Cela a fait bondir son endettement, avant de détruire sa monnaie, pour des retombées inexistantes. Parce qu'il n'y avait pas de bénéficiaires de ces travaux, ou des bénéficiaires seulement en nombres marginaux. Pas la peine de tracer des routes ou de reconstruire un pont, là où il n'y a personne.
Et ce mouvement est désormais profond. Chez moi, on entend souvent des phrases du genre : "Pourquoi vous voulez goudronner ici, dépenser 300 000 euros, ils sont 6 ?"
Quand aux Partenariats Publics Privés, c'est toujours de la dette, mais cachée sous le tapis. Une location -chère-, au lieu de paiement d'intérêts et d'amortissements de la dette. On est arrivé au point où la seule chose qui vaille c'est l'entretien de l'existant, et au peaufinage de certains investissements.
Pendant ce temps là Clinton essaie de fomenter sa petite révolution orange perso. Abrutie déphasée, qui ne comprend plus son époque, parasite d'un plant malade, et qui ne peut se développer que sur lui.
Candidate de Prisunic.
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