L'AGONIE DES CAUX FRANCAIS...
25 Novembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport maritime
Les deux canaux français célèbres, à savoir Panama et Suez, sont entrés en agonie.
On a dépensé des milliards pour les retailler, pour pouvoir capter un trafic supplémentaire qui n'est jamais venu.
On sait ce que signifie ce genre de plafonnement : ce qui précède la chute. A tel point que l'intérêt du canal des pharaons était apparue tellement peu évidente et les risques tellement certains, qu'on les comblât. C'était sous les abbassides.
Et l'Egypte trouvait un intérêt économique certain à ce qu'elle fut une étape. D'ailleurs, la guerre entre Venise et l'empire ottoman du XV au XVII° siècle, se doublait d'une guerre commerciale et d'une guerre tout court, entre la coalition Venise/Egypte/empire ottoman, et puissances atlantiques, dans l'océan indien, dans laquelle Venise était le premier fournisseurs d'armements, de poudre, d'arquebusiers et de canonniers à cet empire ottoman avec lequel il faisait lui-même la guerre.
Le canal de Suez creusé au XIX° correspondait aux intérêts des puissances atlantiques.
Quand au canal de Nicaragua, évoqué d'abord au début du XX° siècle, il n'est pas si farfelu que ça. Le trafic est essentiellement nord américain, et une route plus courte de 800 km, ça pèse un poids certains dans les coûts. Multiplié par 14 000 navires, cela fait un surcoût énorme. S'il était creusé, le canal de Panama perdrait les 2/3 de son trafic.
Le retaillage des ports US, lui, est discutable. Mais la question des coûts, y est cruciale. La crise de Baltimore en est l'illustration parfaite. Un peu plus loin, il s'avère, de ce fait trop cher, sauf pour ceux pour qui le coût est indifférent. Les trafiquants de drogue, par exemple, qui préfèrent les zones un peu à l'abandon, où tout est plus relâché, voir plus achetable, et qui explique largement le no man's land qu'est devenu la ville.
Quand à la démondialisation, un seul chiffre peut en attester. La valeur du commerce mondiale a baissé de 35 %. Du côté marrant, on voit les statistiques FMI qui décrètent encore une croissance de 2.8 %. Après une une pareille secouée sur les prix on peut se poser la question cruciale.
La question cruciale qui est que la crise du commerce mondial est celle de l'aboutissement du libre échange : " La politique commerciale et en particulier les mesures protectionnistes ne jouèrent finalement aucun rôle dans la contraction du commerce mondial, tout du moins lorsque l’on porte l’analyse au niveau agrégé. "
On peut donc parfaitement être protectionniste et intégré au commerce mondial. Même l'URSS des années 1930 n'était pas autarcique, mais ne voyait pas la nécessité de gaspiller des précieuses devises pour des fanfreluches.
Ce n'est pas en rajoutant dans l'ultra libéralisme, qu'on sauvera quoi que ce soit. Il y a eu les primaires à droite, sans doute parce que ce sont des primaires qui se sont affrontés. Un beau diner de C... Où tous ont pu étaler leur inculture crasse, leur absence total d'idées personnelles, où le roi (des c...) sera élu.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2315 Politique
- 1950 Energie
- 1870 Actualités
- 1471 Economie
- 604 Chronique de l'effondrement
- 446 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 59 economie
- 37 Faits divers