CRISE DES INFRASTRUCTURES...
La crise de l'infrastructure, ça peut aller du prix ou du lieu non adapté en termes en logements, à des problèmes d'approvisionnements, ou à des grandes pannes.
Les grandes villes chinoises géantes perdues au milieu de nulle part, ayant déjà commencé leur processus de ruines, avant d'avoir jamais été habitées, c'est extrême, mais le délabrement commence aussi par des hausses de prix non justifiées.
La hausse des loyers à terme, tue la ville, même si les propriétaires pensent qu'il faudra toujours se loger. D'abord elle devient inabordable à bien des habitants, elle manque d'entretien, et les vides se généralisent. Quel Smicard peut résider à Paris ?
Ensuite, c'est l'équipement collectif qui se délite. Un équipement n'échappe pas à la règle capitalistique qu'il faut le désinvestir et le renouveler. C'est déjà souvent insoluble pour des raisons techniques, dans un environnement sur-urbanisé, ça devient du grand guignol quand les collectivités locales n'ont plus un rond, grâce à not'bon président, et à battling candidat-à-la-primaire.
Je me rappelle la tête des élus d'une ville de 18 000 habitants quand leur barrage a eu des vapeurs, passant du stade de vache à lait, à celui de gouffre (financier)...
Bien entendu, pour les infrastructures de transports, plus la ville est grande, plus c'est insoluble. Là aussi, les coûts financiers sont astronomiques, et le pire, c'est que ce serait constant. Les municipalités, ou les groupements de municipalités, seraient systématiquement en train de reconstruire...
D'ailleurs, dans bien des villes dites "de province", de quoi s'aperçoit on ? Que les centres historiques ne sont pas rattrapables, mais ce qui sauve le niveau global de population, ce sont les agrandissements ultérieurs fait de zéro. En attendant, bien sûr, que ceux-ci soient touchés.
Pour les inévitables "investissements culturels", en salles des fêtes, et tout le toutim, désormais, même pépés et mémés sont au courant qu'il s'est fait n'importe quoi. Le grand mouvement intercommunal a fait apparaître, doublons, triplons et quadriplons.
Mais comme il est difficile sinon impossible de revenir en arrière, vous et nous aurons à supporter (et payer) pendant bien des années encore, des équipements inutiles et surdimensionnés, sauf pour les égos des hommes politiques. Ces égos ressemblent à des cornes de cocus. Plus c'est gros, mieux ça se montre.
Après on retombe sur problème économique et politique global. Exemple Californien. On parle fortement de dévolution (sécession), suite à l'élection de Donald Trump. Son économie est importante, ainsi que sa population, et elle peut vivre seule.
Le seul hic, c'est que deux approvisionnements en Fluide, électrique et hydriques arrivent de fort loin des USA, et même du Canada. En cas de séparation amiable, on peut envisager que cet approvisionnement ne s'arrête pas. Mais il ne se fera plus dans la même monnaie, et que les autres utilisateurs locaux demandent leur part. Ou que les prix augmentent fortement.
Sans compter que si la séparation n'est pas amiable, on peut voir l'éclatement même de la Californie, comme le Tennessee, le Kentucky, la Virginie, le Missouri ont éclatés en 1861. La Virginie occidentale est née à cette époque, certains états avaient deux gouvernements, et le Tennessee, une insurrection à l'intérieur de l'insurrection... Or sur les cartes, manque de bol, la Californie humide (enfin, ayant un peu d'eau ou pas trop sec, enfin, pas désertique) est républicaine...
S'il est facile de rester ensemble en cas de prospérité, le temps de vaches maigres entrainent d'autres réactions.