ENERGIE...
"Vous encensez les step marine sans prendre en compte leur éventuelles limites, comme la corrosion des conduites et des turbine, cf l'usine de la rance, qui fonctionne parfois en step ( pompage heure creuse, turbinage heure pointé).
La place des step marines selon moi : pour aider a dévaser les ports, dans les cas favorable, et avec des mairies motivées car les er ont rendue justement les step non rentables en écrasant l'écart de prix entre la pointé et les heures creuses.
Quand au démantèlement je me demande pourquoi il n'est pas envisagé de couler les réacteur dans le béton et laisser la radioactivité décroître. A 200 e le m3 de béton, il y en a pour une dizaine de millions par réacteur."
Je vois qu'il est nécessaire de rappeler certaines évidences, certes souvent disjointes, et éparses, mais dont la réunion donne une vue d'ensemble assez bonne.
Les STEP marines ont leurs limites, mais toutes sont gérables, à coûts réduits. Il en existe dans le monde 350, donc il y a un bon retour d'expérience. "Il n’y a aucun verrou technologique mais une possibilité d’optimisation des pompes et turbines".
Le seul problème de la STEP est politique. Il n'y a pas de lobby de la STEP. L'augmentation des capacités est prévue au niveau mondiale. Là aussi, aurions nous le monopole de l'intelligence, et le reste du monde, celui de la bêtise ???
La non rentabilité est relative. Les pétroliers se plaignaient de perdre de l'argent sur le raffinage, alors qu'ils affichaient des bénéfices carabinés. Ils auraient donc pu vendre leur pétrole non raffiné ??? Maintenant, ils sont gagnant sur le raffinage, mais ils bouffent leurs fonds de culottes...
Que faut il donc faire ? Continuer sur la lancée actuelle ? OUI, mais, alors, qu'en est il des questions :
- d'épuisements des ressources, notamment nucléaires, et côté chinois, charbonnières ? Je veux bien qu'en 2050, on exploite encore autant de charbon. Mais sans les 4.5 milliards de tonnes qu'a extrait la Chine à son apogée, je pense que cela sera compliqué. Et 2014 + 25 ans de réserves, ça donne 2039...
- On parle, ici et là, du coût des énergies renouvelables, en oubliant, le coût du fossile, et des multiples subventions, estimées par le FMI à 14 milliards / Jour (5 000 milliards par an, de dollars bien entendus).
Oui, le renouvelable coûte cher, comme toute rupture technologique avant. Il n'y a rien de changé. On voudrait que cela coûte 2 francs six sous ? Désolé, ça n'a jamais fonctionné comme cela... Et d'ici à ce que son coût atteigne 5000 milliards tous les ans
Tout activité humaine demande de l'entretien. Les STEP, comme le reste. Les ports en activité dévasent constamment, draguent constamment, les villes se détruisent et se reconstruisent en permanence, sauf quand elles voient leur taille se réduire considérablement.
Je pense que pour assurer ne serait ce que le simple maintien de la production actuelle de fossile (et d'uranium), pour 2050, il faut faire preuve d'une foi à toute épreuve.
Pour ce qui est des centrales nucléaires, j'ai souvent dit que le noyage dans le béton, serait la solution choisie, pour cause de coût, en espérant que dans quelques centaines d'années, le béton tienne toujours, que personne n'ait oublié ce qu'était le nucléaire, et ne voient dans ces anciennes centrales de ressources fabuleuses de métaux qu'on y aura laissé... Et là, c'est pas gagné.
Pour ce qui est de la production d'électricité en France, le nucléaire, c'est loin d'être tout seul. En effet, il faut quasiment doubler ses capacités, pour qu'il puisse arriver à fonctionner. Donc, le stockage serait quand même une économie non négligeable, allié à la maitrise de la consommation. Mais cela, ce n'est pas dans l'intérêt du business.
Pour ce qui est des surcapacités thermiques allemandes, il est clair aussi que les autorités politiques freinent des 4 fers, l'évolution, au vu des dégâts économiques locaux, et des politiques râleurs.
Le luddisme n'est pas que l'affaire des ouvriers, mais surtout l'affaire des politiques. Et des lobbys.
Un autre article indique une diminution de moitié du nombre de mines chinoises, et le ralentissement de la construction des centrales thermiques. Les mises en chantiers se sont effondrées, et le temps de réalisation est long. En Europe, les nouvelles centrales ne doivent pas faire illusion, il y a plus de 10 ans qu'elles avaient été programmées...
On voit l'absence totale de direction économique et de planification. Quelle pourra être la rentabilité des centrales thermiques, alors que la ressource s'épuise ???
Et pour rattraper la production chinoise, je crois qu'il faudra se lever tôt...
Autre pays agité par la réduction de ses ressources fossiles, les Pays Bas. Le gaz de Groningue visiblement, tire à sa fin, bien qu'on ait levé le pied sur son exploitation depuis longtemps, et qu'on espérait encore des décennies de ressources. Un lien de cause à effet, avec les élections ? Les ressources financières du gaz ont baissé de 13 à 5 milliards...
D'ailleurs ce gaz n'était sans doute pas étranger à la vertu budgétaire hollandaise...
Côté propagande, on prétend toujours que les USA sont les premiers producteurs de brut. Pourtant l'agence de l'énergie dit le contraire, mais BP se livre à de la manipulation. Ils réintègrent les condensats de gaz naturels dans la production US, mais pas dans celle de la Russie. Décompté de la même manière, la Russie produit 18 millions de barils jours, nettement devant les USA.
Mais l'effondrement de la ressource a aussi une autre conséquence. Le commerce international lui aussi est en souffrance.