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ORADOUR...

1 Mai 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Bon, le p'tit marquis de belgueulle a été faire son viron à Oradour.

Là, une unité de la Waffen SS a massacré de manière ignoble la population civile. Est en cause la 2° panzerdivision Das Reich.

Il faut lui rappeler que la Waffen SS était une armée EUROPENNE, l'armée du parti national socialiste, qui lui servait de légion étrangère, et dans laquelle, les volontaires étrangers finirent par être majoritaire.
Elle était, pour le recrutement, en concurrence avec l'OKW, qui appréciait peu qu'on siphonne ses recrues.

Son chef était Heinrich Himmler, reichsfuhrer ss, EUROPEEN convaincu et militant.

La matrice idéologique de l'Europe actuelle, c'est le nazisme. Et on admire le caractère collaborationniste du p'tit marquis, dépassant même celle de "l'état française", vous savez, ce régime qu'on appelle "le régime de Vichy" et dont c'était le nom officiel.

Quand Chirac, d'ailleurs, parla de la "responsabilité de l'état français", il ne concéda rien du tout. Il se contenta de dire : "c'est la faute à Vichy".

D'ailleurs, le dit gouvernement de Vichy était menacé d'être débordé par divers personnages, appelés "Ultras de la collaboration" (Déat, Darnand, Doriot), qui se faisait fort d'aller beaucoup plus loin que lui dans cette politique.

C'est d'ailleurs pour avoir troublé une réunion de ces ultras, que F. Mitterrand se distingua. En faisant cela, il arrivait d'ailleurs à se mettre bien aussi bien auprès du GPRF (gouvernement provisoire de la république française), que du gouvernement "de l'état français".

Les "ultras de la collaboration", d'ailleurs, n'étaient même pas en odeur de sainteté auprès des autorités allemandes...

Heureusement pour le p'tit marquis qu'il ne fait pas campagne en Biélorussie. Là, les allemands firent l'équivalent de 600 Oradour(s) et 9 200 villages détruits et pillés. Il aurait été vraiment occupé à tout visiter...

De plus, il a quand même été omis que ce sont des allemands qui ont tué, à cette occasion, 642 français. Tous civils.

Pour ce qui est des négociations avec les autorités allemandes, même ledit régime de "l'état français", était plus pugnace vis-à-vis de Berlin que ne l'ont été Chirac, Sarkozy, sans parler de Hollande, et bientôt le marquis de belgueulle.

Pierre Laval, quand il partait négocier, emmenait sa capsule de poison. Sans doute, les milieux économiques collaborèrent bien plus que le gouvernement... Quelques secteurs se distinguèrent particulièrement, avec un taux de livraison destiné à l'Allemagne atteignant les 100 %.

Le  CNR (conseil national de la résistance), quand à lui, et son programme qui fut appliqué après la guerre, est le résultat d'une aberration que Jean Luc Mélenchon ferait bien de méditer : la collaboration entre gens qui en majorité se détestaient avant guerre : communistes et droite dure nationaliste. D'ailleurs, De Gaulle, dont le mentor était Pétain, et qui était réputé, avant guerre, "être sa voix", était lui-même très à droite, et considéré par les anglo-saxons, comme un quasi-fasciste.

La résistance communiste, elle, n'apparait que le 22 juin 1941, date de l'invasion de l'URSS. L'OCM (organisation civile et militaire); est très à droite, très militaire.

La période fut trouble, en gris nuancée, loin de correspondre aux simplifications d'aujourd'hui.  “Un paradoxe français – antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance”.
Quand à Pétain et à son gouvernement, l'avis de la population ayant vécu la période fut nuancé. Plébiscité à son arrivée, plus impopulaire à la fin de la guerre, on se gardait souvent de le condamner de manière ferme, sinon de le condamner, tout court.
Les français ont eut très peur, et vécu avec la peur au ventre 4 ans durant. Il ne faut pas l'oublier. Les allemands n'étaient pas des gens obligatoirement civilisés, et pouvaient se comporter comme des sauvages. La preuve par l'est.

En 1940 la Biélorussie avait 9, 05 millions d'habitants, en 1945 6.670 millions. Les allemands avaient tués 2 230 000 habitants.

En Pologne (le gouvernement français craint la "polonisation"), le chiffre de victimes oscille entre 6 et 7.5 millions (les juifs sont 2.9 millions).

Ils auraient pu se comporter de la même manière en France. Et les Oradours être des milliers.

 Werner Rings, allemand antinazi qui fit toute la guerre dans les armées alliées, il écrivit "vivre avec l'ennemi". Il en conclut que pour les populations civiles, plus l'occupant était sauvage (ce qui fut en général, la règle), plus elles adoptaient une attitude de collaboration tactique de plus en plus poussée, simplement, pour survivre.

D'ailleurs, la résistance est assez peu une option. La résistance polonaise, toutes tendances confondues a tué 22 000 allemands. Pour 6 000 000 à  7 500 000 polonais tués...
On nous parle d'un "devoir de mémoire", qu'on ferait bien de mettre en marche.

" "En outre, précise Werner RINGS, les Allemands ne s'en tenaient pas une fois pour toutes à une politique d'occupation donnée. Des changements brusques survenaient, en général consécutifs à de soudaines et imprévisibles décisions de Hitler.(...) Dans ce mélange anarchique de sept formes d'occupation mal définies et souvent interverties, venaient de plus s'immiscer les divers ministères berlinois rivaux, essayant de se faire une place au sein même de l'administration existante, en y introduisant leurs agents, voire en établissant des services parallèles. Dans cette lutte pour le pouvoir remplie de contradictions, de jalousies et de conflits, chacun défendait ses intérêts sans trop hésiter sur le choix des moyens. En définitive, la politique d'occupation allemande était une constante improvisation. Selon les besoins, l'on prenait l'un de ces modèles d'administration et l'appliquait à la situation particulière du moment. Et comment aurait-il pu en être autrement? Ni Hitler ni les autres hauts responsables du Reich ne s'étaient jamais attaqués aux difficiles problèmes de l'administration et de l'organisation d'un territoire occupé. Au mieux, quelques services isolés s'occupaient de ces problèmes : des groupes de jeunes fonctionnaires ou bien un homme comme le spécialiste SS de la gestion Werner Best, qui devait devenir plénipotentiaire du Reich au Danemark. (...). L'improvisation et le chaos administratif, les conflits de compétences, demeurèrent dans l'ensemble cachés à l'opinion. De toute façon, c'eût été trop contraire à l'image que l'on se faisait généralement de la puissance d'occupation. Une propagande intensive avait depuis longtemps veillé à ce que la majorité des Européens considèrent le Reich comme un colosse fortement centralisé, qui exécutait exclusivement et toujours des ordres venus du sommet de la hiérarchie. Les contradictions et les absurdités apparentes paraissaient par conséquent intentionnelles, prévues, résultant d'ordres supérieurs. Les conséquences devaient être particulièrement vénéneuses, car l'impossibilité de concilier l'expérience quotidienne avec l'image d'un Reich monolithique prêtait à la force d'occupation des traits démoniaques. Derrière la confusion des intérêts personnels et administratifs, derrière les ordres contradictoires et les mesures incompréhensibles, les victimes croyaient voir une intention maligne qui semblait faire partie d'un plan d'ensemble où tout était prévu - alors que la politique d'occupation allemande était tout simplement dénuée de plan. Non seulement, ce qu'était la politique d'occupation, mais aussi ce qu'elle n'était pas, devint une provocation permanente." "

Quand à comparer des partis politiques actuels, aux partis fascistes ou nazis, c'est complétement farfelu, ne serait ce qu'à cause des effectifs. Le parti fasciste en 1922, c'était 700 000 membres, le NSDAP en 1932, 1 400 000 personnes... Combien pour les partis existants ? Quand il y a un vantard dans la classe, il en revendique 200 000. Certains ont du mal à trouver des candidats aux élections...

Bref, il faudrait que nos concitoyens connaissent l'histoire... Au lieu de faire les perroquets.

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L
Comme disait mon père ( décoré de la Croix de guerre )<br /> Pétain a été le bouclier ( qui a certainement la vie de plusieurs millions de français car le taux normal <br /> de perte aurait pu être de plus de 10 millions de morts et a sauvé la vie de plus de 95 % des <br /> khazars ashkénazes )<br /> <br /> De Gaulle a été l'épée ( petite épée d'ailleurs )<br /> Pétain était très respecté chez moi ( malgré la mort de mon oncle vrai résistant )
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R
Pétain impopulaire ??<br /> Oui !!<br /> Mais après Montoire et une facheuse poignée de main !<br /> <br /> Mais avant Montoire, d'où revenait Hitler???<br /> <br /> Il revenait de la frontière Espagnole où il avait essayé de convaincre le général Franco de laisser la wertmach transité par l'Espagne pour attaquer Gibraltar puis l'Afrique du Nord ! <br /> <br /> Pourquoi Franco a t'il refusé ??<br /> <br /> Parceque prévenu par Pétain, ancien embassadeur de France en Espagne, lui même informé par l'embassadeur du Japon en France, il avait garanti à Franco le soutien de la marine Française qui était alors la seconde puissance au monde.<br /> <br /> Ensuite Pétain a joué la seule carte qui lui restait : faire croire aux allemands sans le dire qu'ils pouvaient mettre la main sur l'empire français et sa marine nationale en misant sur une politique de collaboration.<br /> <br /> Il fallait être un caporal boche pour avaler un hameçon pareil !!!!<br /> <br /> Et malgré la connerie des godons à Mers el Kébir, Pétain n'a pas retourné les alliances contre l'Angleterre et a même conclu des accords secrets en décembre 1940 avec l'envoyé de Churchill !<br /> <br /> Alors malheureusement il ne pouvait éviter une poignée de main pour ferrer le poisson !!
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S
Loin de moi de minimiser les souffrances des français après l'armistice de 40 et le gouvernement de Vichy, mais il n'y a eu qu'un pourcent (400 000 personnes à la louche) de la population qui a fait acte de résistance, que ce soit en local ou en rejoignant le gouvernement de De Gaulle. Cela fait quand même pas lourd... Et donc fait apparaitre de manière plus criante les divers massacres qui ont pu être exercés en France.
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K
Une bonne partie des soldats responsable d'Oradour ne sont pas des Allemands... mais des Français (des malgré nous). Cf l'histoire d'amour à la libération entre Alsace et Limousin :)
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R
Resistance communiste ?<br /> Vous voulez sans doute parler des collabos de 39-41 ? <br /> Collabos qui après le 22 juin 41 ce sont mis à assassiner des officiers d'intendance pour provoquer des représailles allemandes . Vu la nature de leur régime il ne pouvait en être autrement , inutile d'être expert en psychologie pour le prévoir, et de prévoir que cela compliquerait la collecte de renseignements au profits des alliés.<br /> Le meilleur allié étant l'hiver russe , il fallait au contraire que les pays occupés soit au plus calme pour envoyer le maximum de troupe se faire geler sur le front russe, ces derniers ayant délocaliser leur usines d'armements à l'est de l'Oural ils aurait pu encore reculer bien plus loin.<br /> Non content d'avoir fourni le carburant des blindés qui fonçaient sur Dunkerque puis Paris Tours Bordeaux, petrole sovietique de la caspienne extrait et raffiné par la standart oil de rockfeller, il fallaiait encore provoquer des massacres par les allemands pour semer le terreau de la guerre revolutionnaire.<br /> D'ailleurs plus je creuse l'histoire plus je trouve des incohérences, les services secrets allemands ne pouvaient ignorer l'état de déliquescence de l'armée anglaise après Dunkerque et au lieu de jeter des nuées de parachutistes pour semer le chaos dans l'intendance anglaises Hitler va laisser aux anglais le temps de se refaire et de fabriquer des spitfires pour le contrer !<br /> Et alors qu'aprés avoir signer le pacte de non agression en aout 1939 , le traité d'amitié et de rectification des frontières le 28 septembre 1939 et un traité de commerce en mars 1941 qui garantissait ble petrole et matières premieres avec des paiement échelonné jusqu'en 1945 , Hitler va violer un principe détesté qui est la guerre sur deux fronts. L'hiver russe est pourtant connu depuis des siècles par les teutons , et cela avec dans son dos l'angleterre et ses colonnies en bases arrières! <br /> <br /> Pour en savoir plus lire "l'histoire des français sous l'occupation " de henri amouroux
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R
Quel merde ce recaptcha<br /> Vous allez perdre des commentaires a ce jeu là et endormir votre blog .<br /> M'a fallu cinq minutes pour valider le message précédent!
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D
bof, y a pire, bien pire ...
R
Pétain était vice president du conseil dans le gouvernement Paul Reynaud en mai 1940.<br /> Il etait à moitié senile mais l'autre moitie fonctionnait bien !<br /> Il a du accepter de former un gouvernement en juin pour contrer la volonté de capitulation et c'est pourquoi avec Weyguand il a demandé et obtenu un armistice. <br /> Cet armistice a été la plus grosse connerie faite par Hitler selon le témoignage d'un général allemand lors lors du procès de Nuremberg. <br /> Il faudrait parler de la lettre de rupture "des relations diplomatiques '' envoyée par Hitler à Pétain avant sa capture et l'envoi en allemagne , lettre qui vaut TOUT les certificats de resistances dont beaucoup ne peuvent pas en presenter le centième. Lettre qui curieusement n'est pas utilisée lors du procès Pétain
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D
Très bien objecté et très intéressant.<br /> Je suis tout à fait d'accord avec vous.<br /> Merci
L
''''Derrière la confusion des intérêts personnels et administratifs, derrière les ordres contradictoires et les mesures incompréhensibles, les victimes croyaient voir une intention maligne qui semblait faire partie d'un plan d'ensemble où tout était prévu - alors que la politique d'occupation allemande était tout simplement dénuée de plan.'''' <br /> <br /> C'est vrai qu'il est une réalité ignorée même de beaucoup d'historiens. <br /> Le nazisme était un foutoir où s'affrontaient des clans aux exigences contradictoires, l'intérêt commun n'empêchant pas les petits intérêts particuliers de défendre férocement leur bout de gras.<br /> L'on retrouve ici une tendance lourde de l'histoire de l'Allemagne. La centralisation administrative n'a jamais été son point fort.<br /> Un peu du reste comme « l'Empire » aujourd'hui en est un, de foutoir. Là où des multitudes d’exégètes s'acharnent pourtant à démontrer que le moindre détail y est minutieusement calculé.<br /> Le problème du cartésianisme par rapport à la réalité est qu'il s'est toujours voulu rassurant.<br /> Pour Charles Gave par exemple -et pour rebondir sur nos préoccupations pré-électorales- Macron n'est que le symptôme de la division fonctionnelle de l'Union européenne « en marche », mais toujours dans la logique de l'histoire du continent.<br /> <br /> https://fr.sputniknews.com/radio_sapir/201704281031149660-en-marche-projet-economique/<br /> <br /> L 'Allemagne accaparant la fonction de production -celle où elle a toujours excellé- la France chercherait à sauver les meubles de ce qui a toujours fait sa quintessence -sa très haute administration. <br /> En somme sauver Bercy de l'Europe en noyant les petits chatons infirmières ou policiers -l'utile à l'agréable.<br /> Mélenchon, lui, se rêverait ministre de Macron. Rien à ajouter, cela devient fatigant de rabâcher les mêmes évidences.<br /> J'ai l'impression que la sortie de l'histoire la tête haute du personnage va être gâchée. <br /> Celui là aussi est encore trop jeune pour qu'on ne le voie plus.<br /> Quant aux petits cons qui défilent avec « ni Macron ni Le Pen » sur les pancartes, va falloir qu'ils y rajoutent un troisième nom.<br /> Finalement ils leur fallait qui à ces merdeux ?<br /> Fillon ?<br /> Ah ! J'oubliais Poutou.
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H
La vérité sur Oradour<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=LD77eqOgeFw
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