ORADOUR...
Bon, le p'tit marquis de belgueulle a été faire son viron à Oradour.
Là, une unité de la Waffen SS a massacré de manière ignoble la population civile. Est en cause la 2° panzerdivision Das Reich.
Il faut lui rappeler que la Waffen SS était une armée EUROPENNE, l'armée du parti national socialiste, qui lui servait de légion étrangère, et dans laquelle, les volontaires étrangers finirent par être majoritaire.
Elle était, pour le recrutement, en concurrence avec l'OKW, qui appréciait peu qu'on siphonne ses recrues.
Son chef était Heinrich Himmler, reichsfuhrer ss, EUROPEEN convaincu et militant.
La matrice idéologique de l'Europe actuelle, c'est le nazisme. Et on admire le caractère collaborationniste du p'tit marquis, dépassant même celle de "l'état française", vous savez, ce régime qu'on appelle "le régime de Vichy" et dont c'était le nom officiel.
Quand Chirac, d'ailleurs, parla de la "responsabilité de l'état français", il ne concéda rien du tout. Il se contenta de dire : "c'est la faute à Vichy".
D'ailleurs, le dit gouvernement de Vichy était menacé d'être débordé par divers personnages, appelés "Ultras de la collaboration" (Déat, Darnand, Doriot), qui se faisait fort d'aller beaucoup plus loin que lui dans cette politique.
C'est d'ailleurs pour avoir troublé une réunion de ces ultras, que F. Mitterrand se distingua. En faisant cela, il arrivait d'ailleurs à se mettre bien aussi bien auprès du GPRF (gouvernement provisoire de la république française), que du gouvernement "de l'état français".
Les "ultras de la collaboration", d'ailleurs, n'étaient même pas en odeur de sainteté auprès des autorités allemandes...
Heureusement pour le p'tit marquis qu'il ne fait pas campagne en Biélorussie. Là, les allemands firent l'équivalent de 600 Oradour(s) et 9 200 villages détruits et pillés. Il aurait été vraiment occupé à tout visiter...
De plus, il a quand même été omis que ce sont des allemands qui ont tué, à cette occasion, 642 français. Tous civils.
Pour ce qui est des négociations avec les autorités allemandes, même ledit régime de "l'état français", était plus pugnace vis-à-vis de Berlin que ne l'ont été Chirac, Sarkozy, sans parler de Hollande, et bientôt le marquis de belgueulle.
Pierre Laval, quand il partait négocier, emmenait sa capsule de poison. Sans doute, les milieux économiques collaborèrent bien plus que le gouvernement... Quelques secteurs se distinguèrent particulièrement, avec un taux de livraison destiné à l'Allemagne atteignant les 100 %.
Le CNR (conseil national de la résistance), quand à lui, et son programme qui fut appliqué après la guerre, est le résultat d'une aberration que Jean Luc Mélenchon ferait bien de méditer : la collaboration entre gens qui en majorité se détestaient avant guerre : communistes et droite dure nationaliste. D'ailleurs, De Gaulle, dont le mentor était Pétain, et qui était réputé, avant guerre, "être sa voix", était lui-même très à droite, et considéré par les anglo-saxons, comme un quasi-fasciste.
La résistance communiste, elle, n'apparait que le 22 juin 1941, date de l'invasion de l'URSS. L'OCM (organisation civile et militaire); est très à droite, très militaire.
La période fut trouble, en gris nuancée, loin de correspondre aux simplifications d'aujourd'hui. “Un paradoxe français – antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance”.
Quand à Pétain et à son gouvernement, l'avis de la population ayant vécu la période fut nuancé. Plébiscité à son arrivée, plus impopulaire à la fin de la guerre, on se gardait souvent de le condamner de manière ferme, sinon de le condamner, tout court.
Les français ont eut très peur, et vécu avec la peur au ventre 4 ans durant. Il ne faut pas l'oublier. Les allemands n'étaient pas des gens obligatoirement civilisés, et pouvaient se comporter comme des sauvages. La preuve par l'est.
En 1940 la Biélorussie avait 9, 05 millions d'habitants, en 1945 6.670 millions. Les allemands avaient tués 2 230 000 habitants.
En Pologne (le gouvernement français craint la "polonisation"), le chiffre de victimes oscille entre 6 et 7.5 millions (les juifs sont 2.9 millions).
Ils auraient pu se comporter de la même manière en France. Et les Oradours être des milliers.
Werner Rings, allemand antinazi qui fit toute la guerre dans les armées alliées, il écrivit "vivre avec l'ennemi". Il en conclut que pour les populations civiles, plus l'occupant était sauvage (ce qui fut en général, la règle), plus elles adoptaient une attitude de collaboration tactique de plus en plus poussée, simplement, pour survivre.
D'ailleurs, la résistance est assez peu une option. La résistance polonaise, toutes tendances confondues a tué 22 000 allemands. Pour 6 000 000 à 7 500 000 polonais tués...
On nous parle d'un "devoir de mémoire", qu'on ferait bien de mettre en marche.
" "En outre, précise Werner RINGS, les Allemands ne s'en tenaient pas une fois pour toutes à une politique d'occupation donnée. Des changements brusques survenaient, en général consécutifs à de soudaines et imprévisibles décisions de Hitler.(...) Dans ce mélange anarchique de sept formes d'occupation mal définies et souvent interverties, venaient de plus s'immiscer les divers ministères berlinois rivaux, essayant de se faire une place au sein même de l'administration existante, en y introduisant leurs agents, voire en établissant des services parallèles. Dans cette lutte pour le pouvoir remplie de contradictions, de jalousies et de conflits, chacun défendait ses intérêts sans trop hésiter sur le choix des moyens. En définitive, la politique d'occupation allemande était une constante improvisation. Selon les besoins, l'on prenait l'un de ces modèles d'administration et l'appliquait à la situation particulière du moment. Et comment aurait-il pu en être autrement? Ni Hitler ni les autres hauts responsables du Reich ne s'étaient jamais attaqués aux difficiles problèmes de l'administration et de l'organisation d'un territoire occupé. Au mieux, quelques services isolés s'occupaient de ces problèmes : des groupes de jeunes fonctionnaires ou bien un homme comme le spécialiste SS de la gestion Werner Best, qui devait devenir plénipotentiaire du Reich au Danemark. (...). L'improvisation et le chaos administratif, les conflits de compétences, demeurèrent dans l'ensemble cachés à l'opinion. De toute façon, c'eût été trop contraire à l'image que l'on se faisait généralement de la puissance d'occupation. Une propagande intensive avait depuis longtemps veillé à ce que la majorité des Européens considèrent le Reich comme un colosse fortement centralisé, qui exécutait exclusivement et toujours des ordres venus du sommet de la hiérarchie. Les contradictions et les absurdités apparentes paraissaient par conséquent intentionnelles, prévues, résultant d'ordres supérieurs. Les conséquences devaient être particulièrement vénéneuses, car l'impossibilité de concilier l'expérience quotidienne avec l'image d'un Reich monolithique prêtait à la force d'occupation des traits démoniaques. Derrière la confusion des intérêts personnels et administratifs, derrière les ordres contradictoires et les mesures incompréhensibles, les victimes croyaient voir une intention maligne qui semblait faire partie d'un plan d'ensemble où tout était prévu - alors que la politique d'occupation allemande était tout simplement dénuée de plan. Non seulement, ce qu'était la politique d'occupation, mais aussi ce qu'elle n'était pas, devint une provocation permanente." "
Quand à comparer des partis politiques actuels, aux partis fascistes ou nazis, c'est complétement farfelu, ne serait ce qu'à cause des effectifs. Le parti fasciste en 1922, c'était 700 000 membres, le NSDAP en 1932, 1 400 000 personnes... Combien pour les partis existants ? Quand il y a un vantard dans la classe, il en revendique 200 000. Certains ont du mal à trouver des candidats aux élections...
Bref, il faudrait que nos concitoyens connaissent l'histoire... Au lieu de faire les perroquets.