ENTREZ DANS LA DANSE DE L'ENERGIE...
Le choeur des pleureuses vient de s'exprimer après la décision de Trump. Etonnante cette décision ? Non, il l'avait promis et il respecte sa promesse de campagne. Cela a l'air de choquer d'autres hommes politiques, habitués, eux, à enc... leurs électeurs.
Et ça changera quoi ? Absolument rien. On est dans le domaine pure de communication.
Parce que la réalité est ailleurs :
- Pour les gisements charbonniers chinois, on peut, au minimum se poser des questions : 114,5 milliards de tonnes de réserves en 1991, 114,5 aujourd'hui, après en avoir tiré à la louche, 60 milliards... Magique.
- le charbon US n'est plus compétitif pour générer de l'électricité, malgré l'effondrement de son prix, qui aurait du au contraire, entrainer le rebond de sa consommation. Le ressort classique du marché ne s'est pas produit.
- Mondialement, la production de charbon baisse. Elle n'est pas rentable et ne tient qu'à coups de subventions, directes ou indirectes (mises en faillites). Et on sait très bine une chose. La baisse de la production est d'abord faible, mais va s'amplifier.
- les centrales électriques au charbon démantelées ne repartiront pas. Elles sont ferraillées, et de plus, aux USA, elles étaient vieilles. Des années 1950,60 et 70. peu productives, et peu compétitives. 15 GW et 7 GW de capacités ont été retirées. Visiblement, personne ne pense à les remplacer.
- De plus, pour le charbon, la vue en % est une mauvaise donnée, sachant que la Chine faisait au minimum 50 % de la production, et sans doute plus (600 millions de tonnes), avec la production grise. Comme celle-ci n'était pas prise en compte, cela donne une image biaisée. La chute réelle est bien plus importante (la production grise se contracte en premier).
- la contraction de la demande d'énergie, dans les pays OCDE, c'est un fait.
- la demande "croissante", causée par "la poussée démographique", des pays qui décollent ou en voie de développement, c'est largement du fantasme, parce qu'il faut du pouvoir d'achat. Un gueux aux poches vides, ça reste un gueux. Preuve par le Burundi. Celui ci ne pouvait acheter du pétrole, qu'à coups d'aides occidentales.
- Toutes les compagnies pétrolières, et les états pétroliers (socialistes et pas socialistes), sont dans la M... Ouise. Parce que le pétrole, c'est plus rentable.
- le taux de retour énergétique du pétrole est tombé en moyenne à 10 barils produits, pour 1 dépensé. A l'origine, il était de 1 pour 100, en 1973, de 1 pour 10, aujourd'hui, un bon gisement, c'est 1 pour 20, un mauvais, (genre brut de l'Orénoque) 1 pour 3, le pétrole de schiste, 1 pour 5 au maximum.
Visiblement, seule l'énergie renouvelable a le vent en poupe, bien que l'installation ne soit pas un long fleuve tranquille, mais l'histoire économique et sociale n'a jamais été un fleuve tranquille. Et il faut rappeler qu'en France, en termes d'indépendance énergétique, on a appuyé sur l'hydro-électricité pour pouvoir se passer du charbon, dans les années 1920, 1930, et que cette politique a été notablement accentuée sous "l'état français", ou régime de Vichy, qui a consacré beaucoup de forces à continuer et amplifier cette tendance.
A l'étranger, d'ailleurs, la centrale de Three Miles Island va fermer. Nicolas Hulot, a le culot (vous avez vu ce jeu de mot), de vouloir "concilier", écologie et et nucléaire. Mais en réalité, le nucléaire n'a été au niveau mondial, qu'un apport marginal. Le seul avantage du nucléaire civil, c'est qu'il détruit les stocks d'uranium que des abrutis voudraient utiliser militairement.
il y a une évidence, c'est que les hommes politiques sont des crétins, et que le fossé se creuse entre eux et la population. Leurs cris d'orfraie en matière de retrait des USA sur le climat, ne se justifiait pas, pas plus que celui-ci et la COP21, simple exercice médiatique, visant à faire croire que le mouvement subit était un mouvement décidé.