PROJECTION (RIDICULE)...

Voilà une projection de l'agence internationale de l'énergie qui nous dit, là où en est la crise pétrolière. En 2017, nous devrions donc consommer 120 millions de barils/jour de pétrole...
On en est très loin, 92.5 millions de barils jour en 2015, et la plus optimiste des projection en 2040, donne 103.5 millions de baril. L'enfumage est clair. Faire passer un effondrement, pour une politique résolue visant à sauver la planète.
Ailleurs, on titre dans la même lignée : "Energie : le rapport annuel de l’AIE illustre un point de bascule".
Les adversaires du renouvelable sont ridiculisés. Le renouvelable a gagné. L'investissement, en baisse, est pourtant prépondérant. Il est en baisse parce que le prix baisse. C'est la déroute du gaz, du pétrole, et du charbon, où il ne reste dynamique qu'en Inde (va t'on nous sortir le coup du démarrage foudroyant de l'Inde ?).
D'ailleurs, pour continuer quoi ? " Il est de millénaire observation que plus un dogme échoue, plus il se raidit. Si le réel se rebiffe, le dogmatique accuse ses adversaires et persiste, toujours plus loin, toujours plus fort, comme si l'absurdité était devenue discipline olympique. " L'état d'engorgement est tel, qu'il n'y a pas d'autre solution que l'effondrement, Hidalgo ou pas.
On imagine que 6 milliards d'injectés pour le JO, en réalité, 12, 18 ou 24, c'est plus certain, ça va finir par faire péter le bouzin. L'ordre festif, certains en ont ras les couettes...
Le coup des "métropoles-dynamiques-qui-profitent-de-la-mondialisation", clé de voute de la politique, sont simplement celles qui disent "Encore un instant, monsieur le bourreau".
On m'a demandé souvent quand capoterait le système. Si la fin est certaine, la durée est incertaine. Mais je pense que la présidence Trump est idéale. Trump et Brexit ne sont que des symptômes. Le mouvement de dislocation des USA est réel. Au moment ou il dégueulera, 60 %, et sans doute plus, de la monnaie mondiale disparaitront...
"Faut-il craindre un nouveau choc dix ans après la crise financière ?" Nous dit on. Ces dix années ont vu la dette des USA passer de 10 000 milliards de $, à 20 000. Cela n'interpelle personne ? En même temps qu'une dévaluation de la monnaie de 98 % depuis 1973, en or ? Le billet de 100 $ ne tient même pas le même rôle qu'il y a 150 ans, la pièce d'argent de 1 $.
Il est aussi cocasse de voir que même les "bonnes" intentions, la suppression de la TH, est un cocktail explosif : c'est un cadeau sans bornes aux dépensiers, une insultes aux économes, et une invite à lancer des augmentations débridées... En même temps, on revient au XIX° siècle, où seule une petite fraction de la population des villes pouvait être imposée. Un simple changement des abattements aurait fait mieux, pouvant être modulé, et profiter à tous, même si pour le haut de l'échelle social, c'eut été symbolique...
On voit aussi des choses savoureuse. La débilité mentale des questions du brevet :
" «Vous avez été choisi(e) pour représenter la France au prochain sommet de l’U.E. Vous êtes chargé(e) de réaliser une note pour présenter une mission des militaires français sur le territoire national ou à l’étranger. Montrez en quelques lignes que l’armée française est au service des valeurs de la République et de l’Union Européenne». " On nous dit qu'une réponse était tronquée : la voilà.
Incroyable, parce que la réponse est construite ??? Peut être. Mais pas différente de la réponse des poilus au bourrage de crâne de la première guerre mondiale. Pourtant, les poilus avaient souvent très peu d'instruction. Mais le fait qu'on juge incroyable une réponse disant qu'on n'a pas d'éléments de comparaison, en dit long aussi, sur la débilité des journalistes. Eux devraient savoir que c'est la confrontation des sources qui permet d'appréhender la réalité, et pas les tournées de bourbon et les putes, dans un hôtel-bordel de Saïgon.
"Il y aura une nouvelle crise, et elle sera dramatique", nous dit Sannat. En réalité, l'ancienne n'a jamais cessé.
L’effondrement n’est pas un bug, c’est une caractéristique. Nous dit Bardi :
- Les élites sont devenues stratifiées et la politique est gelée.
- L’allégeance des peuples a été prise pour acquise, en même temps que les élites choisissent d’ignorer les menaces qui pèsent sur le mode de vie des peuples.
- La mobilité sociale a diminué et les résistances aux changements ont augmenté.
- Les élites travaillent plutôt pour maximiser leur richesse et leur statut.
- L’autorité en tant qu’élite devient excessivement militarisée – et le justifie pour « sauver la civilisation ».
En même temps, je me pose des questions. Quelque chose aussi bête que le tabac, par exemple, va voir passer son prix à 10 euros le paquet, signe d'une aggravation de la fiscalité, et quand on parle de fraude, on voit les achats à l'étranger. Les fumeurs ne voient ils pas qu'il n'y a rien de plus facile que d'y échapper légalement ? Un jardin, avec quelques pieds de tabac, fournit facilement la consommation d'une année, sans être illégal, et sans être très compliqué... Le séchage non plus, n'est pas très compliqué...
Le contournement de Orlov, plutôt que l'affrontement, avec l'achat à Andorre... En plus, le tabac naturel est sans doute beaucoup moins chargé de saloperies que la cigarette industrielle. Encore un exemple où l'on voit la servitude volontaire. Il est si facile d'être indépendant...
"La compétitivité, un non-sens économique", nous dit brunohubacher. Ce qui fait la force de l'humanité n'a jamais été la compétition, mais la collaboration. C'est un non-sens tout court dans l'histoire de l'humanité. C'est parce que l'humain a un certain niveau de solidarité, qu'il est arrivé là où il est, malgré les avantages bien plus évidents d'autres espèces. C'est lui qui les a supplantés. Il n'a d'autres ennemis sérieux, que les bactéries et virus. Et les riches imbus de leurs personnes.