ALLONS AU CHARBON...
Je vais vous répéter encore et encore un lieu commun ; nos journalistes sont vraiment, non des chênes, mais des glands. Glands d'un fort beau gabarit, mais glands quand même.
On nous rebat les oreilles avec "le retour du charbon" (c'est la faute à trump), sans voir la réalité de long terme. C'est la débandade du charbon, même s'il existe des consolidations provisoires. Trump ou pas. Parce que ce qui guide les sociétés commerciales, c'est la rentabilité, ou au contraire son absence de rentabilité.
La production de charbon chute depuis 3 ans (2014, 2015, 2016), avec une forte accélération. Sans doute 2017 marquera t'elle une petite pause, marquée par une consolidation légère de la production. " Au cœur de ce changement sont des facteurs structurels à long terme ".
Après, c'est la question de la gestion du déclin qui se pose, pas de sa réalité. Aux USA, elle était très brutale, mais Donald J. Trump ne changera pas la donne de fond. Elle sera moins brutale, c'est tout.
En réalité, la consolidation observée aux USA est une pause, additionnée de reprise des exportations. Mais les exportations ont ceci de structurelles, c'est qu'elles sont toujours fragiles, surtout pour les matières premières facilement interchangeables. Mais on passe sur un phénomène bien connu en économie, la reprise, avec une baisse mal amortie, comme on peut voir des baisses de prix, mal amorties.
L'Ukraine s'approvisionne aux USA en charbon. Il faut vraiment être con comme des pierres, pour troquer ce que l'on achetait en ses propres devises, contre des livraisons à payer en monnaie forte, mais aussi pour rompre les liens avec l'est du pays et la Russie. C'est la catastrophe assurée, d'autant que pour le moment, les prix sont bas, mais pas forcément pour l'éternité.
Comme je l'avais déjà indiqué, l'Inde va fermer 37 mines souterraines. Bien qu'on soit dans le pays de tous les espoirs pour l'envolée de la production. C'est feignasses d'Hindous, sont trop gras et trop choyés, avec leur état providence qui leur permet deux bols de riz par jour. Ils arrivent plus à se bouger, tellement ils sont gras...
On va leur envoyer Emmanuel M, pour qu'ils redeviennent compétitifs. Ils devront d'abord réduire leur temps de pause de 15 minutes toutes les 6 heures, à 12 minutes, ils auront le temps de remplir un sot, sceau, enfin, un bête de plus. Ah, j'y suis, un seau.
On m'a demandé mon avis sur un article. "Minerais et métaux : la face cachée de la transition énergétique." Il y a deux choses qui sont intenables. La démographie actuelle, et la consommation des ressources. La transition ne peut se faire que si on réduit drastiquement les besoins. Pour la démographie, je fais confiance à Pasteur. Un jour viendra l'épidémie qui réglera le problème.
On ne peut avoir, une production locale d'électricité, et un réseau. La suppression d'un réseau démentiel en matière de métaux immobilisés n'est pas viable. Le but du jeu, c'est justement de réduire ce besoin.
A l'heure ou la France et Paris sont bien partis pour avoir ces foutaises de jeux à la con, de 2024. Ces jeux ruineront les finances publiques, sans aucun intérêt, et asphyxieront une région qui l'est déjà.
L'asphyxie de la gare Montparnasse est celle des infrastructures vieillissantes, et des salariés supprimés. Ils étaient à demeure, mais connaissaient comme leur poche les lieux. Comme partout, on passe d'équipes capables de repérer les pannes en un clin d'oeil, à celles qui mettent déjà deux jours à arriver, et 3 jours à réparer.
la phénomène, donc, d'une capitale qui s'effondre déjà sous son propre poids, et qui devrait s'effondrer encore plus sous ce dit poids, et celui d'un organisme "trop gros pour vivre".
Mais le concept d'avoir à gérer une route qui descend, et non plus une route qui monte, n'est pas rentré dans la tête de piaf des ouinneurs.
D'ailleurs, les abrutis qui ont voté comme un soviet, "Macron", à 93 vont en prendre plein la gueule. Bien fait. Parce que finalement, les "gâtés gâteux" (et souvent, les mêmes), amateurs de croisières, de voyages, etc, sont finalement, des amateurs de choses sans finalités.
La transition écologique n'est possible que si on réduit les besoins de 80 %, d'abord en évitant que 40 % de l'électricité soit gaspillé pour équilibrer les comptes des sociétés, et que 40 % soient des usages non adéquates, ensuite, en élaguant les activités inutiles, comme le tourisme pétro-dépendant. Vous voulez voyager ? Voyagez à pied.
Mais la fanfreluche, comme les JO, passe en premier...
Toute reconversion est chance et risque à la fois. La centrale de Gardanne ferme, comme cette mine allemande. Le tout n'est pas de savoir, si, mais comment faire pour négocier cette sortie...
Comme dit Orlov, ou l'on pilote la décroissance, ou on s'écrase. Visiblement, cette solution est la plus vraisemblable. Et le chiffre de la population suivra.