D'UN COTE ET DE L'AUTRE...
D'un côté, visiblement, il n'y a plus de jus, de l'autre, ça coule à flot.
La conférence donnée par un ancien (ir)responsable politique, dont tout le monde se tamponne, ça coûte bonbon. Corruption d'après coup, mais corruption quand même.
Qu'est ce qu'un Clinton ou un Blair peut dire d'intéressant aujourd'hui ? Pour l'un il y aurait bien le porno, qui lui assurerait un recyclage de ses capacités, (il parait que Rocco Siffredi n'est plus ce qu'il était ?). Mais pour l'autre ?!?!?! Peut être chez les fabricants d'épouvantails et de nains de jardins réunis ?!?!?!
Pour ce qui est de l'économie réelle, le nombre de fermetures de commerces de détails explose (ça pourra être reconverti en centres pour SDF), pendant que le nombre, justement, de SDF explose.
Et comme dit l'article, c'est pas Amazon qui crée le problème. Quand le détaillant ferme, c'est qu'il n'y a pas ou plus de clients solvables.
ça doit être ça la croâssance américaine. La croissance du nombre de sans abris, qui elle même n'est qu'un indicateur biaisé. En effet, il faut compter sur plusieurs paramètres, les mobiles-homes et aussi le nombre de reconstitutions de lignées sous un même toit, solution, qui doit, quand même, être la plus fréquente, et peut atteindre le maximum (4 générations), sous un même toit...
Vue, souvent la superficie des maisons US (souvent 300 m2), cela ne pose aucun problème. Le modèle a creusé son propre déclin, le propriétaire des années 1970 était incité à vendre sa maison de 100 m2 des années 40 et 50, pour prendre plus grand en s'endettant. Il est clair aussi, que le regroupement de lignées a lieu dans les bâtisses les moins endettées.
Le problème principal des USA, c'est la flambée des dépenses contraintes, et notamment celles de santé. On annonce en Virginie des "contrats" à 3 000 $ par mois, avec 9 200 $ de franchise. Qui peut se payer ça ?
Cela renvoi aussi à la perception des agents économiques. Assis sur 11 à 17 % de prélèvements sur le PIB, le complexe médical n'est plus celui de 1945. En effet, l'appétit de ceux ci, en 1945 était bien moindre, ils savaient aussi que sans remboursements mutualisés, ils n'auraient plus de clientèle. Conan Doyle écrivait des romans, parce qu'en tant que médecin, il n'avait rien à foutre, sauf signer les certificats de décès. En plus, le yacht ne faisait pas partie de l'indispensable.
Là aussi, c'est le laxisme des politiques vis-à-vis d'un complexe qui fait le coût. Avoir une médecine bon marché et efficace, ça ne coûte rien, et la fabrication des médicaments, pas grand chose non plus. La mythique recherche des médicaments nouveaux, c'est de la poudre aux yeux. Ils passent leur temps à réinventer ce qui existe déjà, et les découvertes ont souvent lieu par hasard, plus que dans la recherche.
Et puis, la médecine gratuite, pour tous, c'est un leg de l'Union Soviétique, donc à liquider, comme tous les services publiques, à remplacer par des mises en concurrence et du marché à tours de bras, chers, et pas efficaces. Dont, évidemment, on vous dira que c'est le contraire.
La "gestion de la dette", absorbe aussi le maximum des ressources des ménages, et des états.
Les loyers ponctionnent les ménages au maximum. L'accession à la propriété, reste un leurre.
Les émissions où S. Plazza intervient me semblent plus ressembler à de la psychiatrie, et aux Troubles obsessionnels compulsifs, qu'à une quelconque rationalité économique. 800 000 euros à paris pour 100 m2 ? Et ça ne choque personne ? Et encore, il faut que l'acquéreur, "fasse des concessions" ?
"Pierre Sabatier : "les banques centrales administrent les actifs financiers, c'est un peu comme l'URSS des années 1960"."
Non, parce que l'URSS ne finançait que l'investissement productif, et que les soviétiques n'étaient pas endettés, et avaient tous les services publics quasiment gratuits.
Un jour, quelqu'un m'a dit "On n'est pas en Pologne". En effet, en Pologne, ils avaient tous le lopin de terre pour les patates. Un avantage pour la survie.
Moralité : les hommes politiques sont des putes. Pas chères. Pour le prix de cacahouètes, les conférences, vous leur faites faire n'importe quoi.