FIN D'UNE EPOQUE...
9 Décembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Energie
A que c'est la fin d'une époque. A que il est mort. A que il est enterré.
L'idole des fanatiques, rebaptisés Fans, c'est moins péjoratif, est morte. Comme tout le monde. Mais il est emblématique d'une époque. D'abord celle du Baby boom, des 30 glorieuses, du pétrole bon marché, d'un hédonisme jouissif appelé "révolte", parce que c'est à la mode d'être révolté, contre quoi, déjà ? On ne sait pas. Mais ce comportement était et est très courant, encore, chez les gens formatés à cette époque.
L'idole des jeunes, c'est passé depuis bien longtemps. Ceux qui l'applaudissent encore, c'est pas vraiment les jeunes, sa clientèle de prédilection, c'est plutôt ceux qui ont de la bouteille, des années 1940 et 1950, parce qu'après, ça a commencé à passer et qu'ensuite, pour les "jeunes", de 30 ans, c'est loin d'être une idole.
Alors, avait il du talent ? Oui, certainement, un sens de la scène indiscutable. De l'intelligence ? Oui, sans aucun doute. Parce qu'on ne fait pas 60 ans de carrière sans savoir mener sa barque. Certaines de ses mélodies passeront sans doute les siècles.
Mais il avait aussi ses défauts, bringueur invétéré, buveur, fumeur. Beaucoup de choses qu'on réprouve aujourd'hui.
Mais il avait surfé comme admirateur de l'Amérique et des sons venus de là-bas. Comme beaucoup, admirent ce qui vient de là-bas. Comme je l'avais dit il y a dix ans, une merde, venue enveloppée de stars and stripes, ça paraissait génial.
Une aisance dans la vie, venue de ce pétrole abondant, qu'on brûle sans réfléchir et sans regrets superflus. Notamment en conduisant des Harley Davidson. Un truc clinquant, qui en met plein les yeux, lourde, malcommode, avec un entretien dingue, mais d'une qualité quasi soviétique. On peut toujours la réparer. Bref, une chose d'une autre époque, bien pour les bobo de plus de 40 bâtons.
Une époque dont il est l'emblème, finie il y a dix ans. Et comme je l'ai dit, les jeunes d'aujourd'hui, JH, Ouaip... L'insulte suprême étant : "c'est qui ?"
30 glorieuses, 30 médiocres, puis le plafonnement, enfin l'effondrement.
Le déficit commercial US, qui n'existait pas en 1960 s'accroit de nouveau. On aurait aux ricains qu'ils se taperaient 50 milliards de déficit commercial par mois à l'époque, de plus, massivement au profit de la Chine communiste, ils auraient rit au nez.
En 1960, il y avait 180 millions d'américains, aujourd'hui 320, dont 102 millions au chômage. Forcément, en perdant, depuis 2001, 70 000 sites de production, ça finit par se voir. On voit d'ailleurs que la courbe n'a pas l'air de vouloir s'inverser.
1960, on est encore loin de voir le pic pétrolier US, et dans les années 1960, le déficit est léger en la matière, et la balance commerciales excédentaires. C'est bien connu, dans un Astérix, les meilleurs serpes viennent d'Amérix. Aujourd'hui, ce qui vient d'Amérique, ce sont des merdes en tous genres. Notamment des con-férenciers.
Gail Tverberg parle de Coffin corner. Je préfère la fin, quand il parle de vitesse de décrochage. Là, le monde de Macron, de Sarkozy, va partir en fumée. " Les dirigeants du monde peuvent aussi utiliser d’autres approches, qui créent des situations finissant par « arracher les ailes » de l’économie. Parmi ces approches, il y a celles qui consistent à favoriser un groupe par rapport à un autre. Par exemple, un État peut accorder de gros allégements fiscaux aux entreprises, et augmenter les impôts des personnes physiques. Mais les entreprises finiront par subir les conséquences néfastes d’une telle approche, car pour leurs ventes, elles dépendent des gens. L’issue revient à arracher les ailes de l’avion. "
Le monde de l'énergie est en crise, justement à cause du défaut de pouvoir d'achat. Loin de la situation des années 1960, et de la "révolte", supposée de certains, qui de jeunes loups de 1968, sont devenus des oligarques bien gras et bien repoussants.
A l'effondrement des salaires US, se rajoute les imbécilités sur le SMIC en France, les réductions de salaires en Europe, et l'atterrissage de ceux-ci en Chine.
La poussée de l'investissement sans consommation, comme dans le cas des centrales au charbon en Chine, c'est parfaitement idiot.
Bref, l'époque du Johnny de ses débuts est bien différente de celle qui s'annonce...
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2305 Politique
- 1943 Energie
- 1852 Actualités
- 1461 Economie
- 581 Chronique de l'effondrement
- 441 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 105 Polémique
- 105 politique
- 92 transport maritime
- 72 energie
- 57 economie
- 36 Faits divers