FIN DE JEU... ENDGAME...

Pour faire le godon.

Not'bon pays souffre de l'état pitoyable du chemin de fer. Le CDF est en effet, très vieux, et la plupart des lignes, vieilles aussi. Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir la guerre pour refaire, il y a longtemps, les infrastructures. 50 % ont plus de 100 ans ? Rien d'étonnant, la dernière voie de chemin de fer a été réalisée en 1920-1939; c'était la transcévenole, qui perdit ses ambitions, pour ne devenir que la ligne Le Puy-Le Monastier sur Gazeille. Comme on ne posa jamais les rails, elle ne fut jamais mise en service.

Donc, tout ce qui n'est pas tombé, a été détruit par les conflits, date d'avant 1914. Nous sommes en 2017.

Localement, on a bien eu de l'amusement, avec 40 millions d'euros et des brouettes (je vous rassure, le budget initial est largement explosé), et la rénovation, outre la ligne, de "10 tunnels, 18 ouvrages d'art, 17 ouvrages en terre". La ligne avait 150 ans. Pour ce qui est de la deuxième (Saint Etienne- Lyon), vous pouvez emporter votre bouteille de banga, la pulpe sera bien secouée. Dame, une heure pour faire 54 kilomètres, ça mélange.

Mais, celle là, on aura du mal à la rénover. Autant Firminy Le puy, c'est confidentiel en terme de trafic, autant l'autre est saturée.

Donc, on va avoir l'équation, de remettre en état, tout en assurant le trafic habituel. C'est pas gagné. Et là aussi, une addition corsée. Encore, cela reste t'il possible. Mais en région parisienne, ils vont rire. Surtout jaune, surtout pour les JO. Là, il y a de quoi finir la tête sur une pique.

Ici, on reste dans la civilisation, et du possible. On va rire dès qu'il faudra donner de l'ampleur aux travaux en Région parisienne. Déjà que les capacités de rénovations sont utilisées à plein...

Un internaute a dit que les huiles se prenaient une gâche "en province", terme parisien et imbécile. Il faut dire, vu les prix (en déconfiture), il n'y a pas de mal. Et que c'est toujours amusant de (sur) vendre à un gogo.

Comments

[Dimezanov]

[si l'on tient aussi (et entre autre) compte de la proportion déjà fort élevée et en accroissement constant de recrues d'origine ethnique et culturelle africaine et maghrébine; il faut bien admettre que les structures étatiques régaliennes sur lesquelles s'appuient, bien imprudemment, les autorités républicaines pour conserver la maîtrise de ce pays en train de faire naufrage sont vraiment au bord d'un effondrement à la mode "falaise de Sénèque". Tant mieux : bonne nouvelle !]

Un rapport déplore l’usure avancée de certains équipements de la Gendarmerie nationale

Posté dans Gendarmerie par Laurent Lagneau Le 08-12-2017

Pour 2018, la Gendarmerie nationale devrait disposer d’une enveloppe de 8,913 milliards d’euros, soit 101 millions de plus (+1,1%) par rapport à l’exercice budgétaire en cours. Mais comme l’on pouvait s’y attendre, cette progression des crédits sera insuffisante pour moderniser certains équipements usés jusqu’à la corde.

La situation la moins alarmante concerne le renouvellement des véhicules légers, indispensables pour permettre aux gendarmes d’assurer leurs missions quotidiennes.

Actuellement, les voitures en dotation au sein de la gendarmerie sont âgées, en moyenne, de 6 ans et 9 mois (contre 4 ans et 10 mois en 2010). « Au cours des dernières années, les véhicules légers n’ont pas été renouvelés de manière à assurer le maintien de leurs performances », ont ainsi relevé les sénateurs Philippe Paul et Yannick Vaugrenard, dans leur rapport pour avis sur les crédits e la Gendarmerie nationale.

« Il est à noter que le kilométrage moyen des véhicules est en légère baisse, ce qui s’explique par l’effort budgétaire consacré depuis 2 ans au renouvellement automobile et par la réforme prioritaire des véhicules présentant le double critère de réforme (8 ans et 200 000 km) », ont cependant admis les deux rapporteurs.

Mais, ont-ils fait valoir, il ne faudrait pas se fier à ces moyennes car elles « cachent des situations parfois inadmissibles, avec des véhicules […] longuement immobilisés pour réparation ou qui affichent un état de délabrement avancé. »

Pour remédier à cette situation, la Gendarmerie nationale devrait acquérir 3.000 véhicules nouveaux par an. Seulement, selon les rapporteurs, le « budget consacré au renouvellement automobile [61 millions en crédits de paiement, ndlr] ne devrait pas être tout à fait suffisant » pour atteindre cet objectif.

Mais là n’est pas le plus préoccupant. Le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale (LBDSN) de 2013 indiquait que la Gendarmerie « mettra en oeuvre des capacités-pivot (hélicoptères, véhicules blindés de maintien de l’ordre, réseau national durci de transmission) qui s’inscrivent en complémentarité des moyens des armées et qui seront maintenues. »

Or, dans le domaine des véhicules blindés, la situation s’aggrave d’année en année, alors que la nécessité de remplacer les VBRG (Véhicules blindés à roues de la gendarmerie) est identifiée depuis longtemps.

« Actuellement, pour une capacité blindée de la gendarmerie qui nécessite 90 véhicules, il reste 71 VBRG, qui datent bien de 1974, complétés par 20 véhicules de l’avant blindé (VAB) rachetés à l’armée de Terre lors de l’engagement en Afghanistan », ont rappelé les deux sénateurs.

Seulement, ont-ils ajouté, les « VBRG ne sont actuellement maintenus opérationnels que grâce à la ‘cannibalisation » des matériels de réforme » alors qu’ils sont particulièrement sollicités (et ils le seront davantage lors du futur référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie, en novembre 2018).

Au-delà de l’âge de ces blindés, se pose aussi la question de leurs capacités opérationnelles. Lors de son passage devant la commission de la Défénse, à l’Assemblée, le Directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN), le général Richard Lizurey avait en effet évoqué le cas, en Nouvelle-Calédonie, de « tirs directs, avec des projectiles transperçant les blindages des véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG). » Un sujet de préoccupation de plus…

« Afin de pouvoir faire face aux menaces et aux risques identifiés dans le livre blanc sur la défense et la sécurité nationales d’avril 2013, un plan de renouvellement de ce parc devrait être étudié dans le prochain triennal », estiment les deux sénateurs.

Un autre sujet préoccupant concerne les hélicoptères de la Gendarmerie. Son parc de 55 appareils se répartit entre trois flottes, avec 14 EC-145, 15 EC-135 [ces deux types de machine,biturbines, étant de conception relativement récente, ndlr] et 26 AS 350 « Écureuil » monoturbine.

Ces derniers « équipent essentiellement en métropole les unités de plaine et les unités littorales ainsi que les unités ultramarines », rappellent les rapporteurs. Seulement, ils affichent un âge moyen de 32 ans, le premier exemplaire ayant été livré en 1978. « Il n’est pas envisagé de solution de remplacement pour le moment pour les plus obsolètes (les AS 350 BA) », ont-ils déploré.

« En l’absence de possibilité financière actuelle de poursuite du programme de renouvellement des Écureuils par des EC 135 (8 millions d’euros/appareil), les perspectives d’évolutions du parc de la gendarmerie apparaissent limitées à une sanctuarisation du budget de soutien des flottes permettant de garantir une réponse opérationnelle de sécurisation et d’intervention dans la troisième dimension à hauteur de 18 900 H de vol annuelles au renouvellement sur les aéronefs affectés outre-mer des moyens optroniques d’observation pour les missions de sécurité publique générale », lit-on dans le rapport.

Par ailleurs, si elle ne concerne pas directement la Gendarmerie (mais indirectement), il faudra aussi se pencher sur le renouvellement des hélicoptères Puma du Groupement interarmées d’hélicoptères (GIH), dont l’une des missions est d’assurer la projection du GIGN…

http://www.opex360.com/2017/12/08/un-rapport-deplore-lusure-avancee-de-certains-equipements-de-la-gendarmerie-nationale

Ajoutons aussi les motos en fin de vie, au point que les motards se tuent en exercice ou ne peuvent exercer, ce qui peut impacter le moral, surtout dans des spécialités passion...

Mais tout n’est pas sombre, les matériels électroniques (terminaux, PDA, portables, logiciels), eux, fonctionnent correctement. Ils ont fait l’objet de nombreux investissements. Lobby technologique ?

[Jaï-L]

Je me souviens d'une visite de la gare de Brignoles (Var) lors des journées du patrimoine : le guide nous racontait que la dernière rénovation datait 1943 par les Allemands pour transporter la bauxite...

[serge]

Comme cela se dit souvent, on récupère les mêmes problèmes que les US avec un décalage de 10 ans. Les infrastructures américaines, datant massivement des années 40-50, sont à la ramassse. Les nôtres, datant des années 50-60, sont en bonne voie. Et c'est sûr qu'avec l'UE d'un côté et la vision pro-américaine de nos chers gouvernants depuis un bon 10 ans, il est plausible que ce soit très exponentiel. D'autant que les "troupes" fédérales américaines n'ont rien à envier à nos fonctionnaires.

[RolandT]

Concernant la dernière panne de Montparnasse, un article du parisien nous apprenait que c'était le système SNCI qui bloquait. C'est décrit ici (page 503 et suivantes) :
https://fr.scribd.com/doc/111908594/La-Signalisation-Ferroviaire-Par-Roger-Retiveau

Bref, le TGV Atlantoque est encore au moins en partie aiguillé par des systèmes informatiques vieux d'une trentaine d'années. Ça laisse rêveur.