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NDDL : A QUELLE SAUCE ETRE MANGE ?

12 Décembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien, #Economie

Il n'y a pas que la mort de JH qui marque la fin d'une époque.
NDDL est aussi un marqueur.
Que va t'on faire ? Agrandir l'aéroport existant ? Ce qui serait la solution la moins onéreuse, si elle n'était grevée par les "indemnités", à verser aux bétonneurs pour promesses de dividendes déçues...

«Un projet utopique et une escroquerie». Sachant que l'Utopie n'est que le nom des plus sanglantes dictatures... Tel est le brûlot de Philippe de Villiers.

"il appelle à ne pas céder «aux lubies de grands groupes de pression aux intérêts troubles»".

Il est évident à l'heure actuel, que les chantiers diverses n'ont pas de rentabilité prévue. Leur seule utilité économique est pour les bétonneurs.

«C'est un projet des années 1960 qui est complètement obsolète.»

A que Johnny, NDDL, Richard Nixon et la guerre du viet nam... Toute mon enfance... Visiblement, la classe politique, elle, n'a pas grandi.

Mais la réaction de Ph de Villiers est couillue. Et juste et justifiée.

Quand on voit le reste des équipements tomber en panade, on peut se poser la question de son adéquation, mais aussi de la santé mentale des décideurs.

"Les pannes de la SNCF ou le retour d'une économie de l'intermittence." Nous dit cette fois Vittori. Il m'a lu ? C'est comme ça que fonctionnait l'industrie stéphanoise au XVIII° siècle. J'y ai consacré des articles. L'industrie stéphanoise fonctionnait avec le très variable Furan, torrent de montagne, tantôt ruisseau, tantôt large comme un fleuve...

"La SNCF ne remettra pas un cheminot à chaque aiguillage pour éviter qu'un pépin informatique ne bloque une gare : ce serait trop coûteux (et de surcroît périlleux, car jamais un ordinateur distrait n'a laissé passer un train sur une voie où arrivait une rame dans l'autre sens)."
Monsieur Vittori manque un peu de culture. Si, c'est possible, certain d'ailleurs, et que les garde-barrières du XIX siècle, bien que peu lettrés, étaient des vrais livres vivants, au moins en ce qui concernait les horaires. Personne, à l'heure actuelle ne serait capable de faire ce qu'ils faisaient.
De plus, l'intermittence nécessitera aussi de gras sureffectifs. On les tolérait bien dans les 30 glorieuses, et là, je viens de rencontrer un retraité de 66 ans, qui était dans la mécanique de précision. Il avait vendu son entreprise, il y a 4 ans. Manque de bol, avec la précarité, personne ne savait faire ce qu'il faisait, et il avait du former ses successeurs...
Autre chose aussi, l'intermittence est incompatible avec la société du zéro stock. Intermittence est synonyme de stocks à la soviétique (si grands qu'on met des années à en faire le tour).
Bref, il  faut changer le modèle et le logiciel.

 

 

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A
les stocks.., tant qu'ils seront fiscalisés par l'intermédiaire du plan comptable actuel ils n'en existera pas beaucoup dans notre doux pays moissonneur de blé en herbe....
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