C. SANNAT SE FOUT LE DOIGT DANS L'OEIL ?
7 Février 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
"« Pour Patrick Artus, Karl Marx avait raison !! » L’édito de Charles SANNAT".
Nouvel article de C. Sannat où au moins sur une partie, il se fout dans l'oeil. Oui, parce que créditer le capitalisme de l'efficacité économique, c'est se foutre de la gueule du monde.
C'est la technologie qui a permis d'exploiter le fossile et de faire des gains fantastiques de productivité.
Rien à voir avec le capitalisme, qui, lui, a une tendance forte à rejeter l'innovation, et à la paralyser, parce que justement, l'accumulation est remise en cause par l'innovation, qui rend les positions acquises obsolètes.
Le secteur des énergies est fondamentalement un secteur où le capital s'amoncelle. Et fondamentalement un secteur qui craint l'innovation. Mais dont il doit tenir compte parce que les ressources sont loin d'être éternelles.
La croissance chinoise débridée (vous avez vu ce jeu de mots ?), c'était avant tout l'exploitation ultra-rapide des gisements charbonniers. Quand il n'y en a plus, ou simplement un peu moins, on rentre dans les problèmes.
"la baisse de l’efficacité des entreprises (ralentissement de la Productivité Globale des Facteurs), toutes choses égales par ailleurs, impliquerait une baisse du rendement du capital des entreprises." Le problème éludé ici, est une autre baisse, celle du taux de retour énergétique des entreprises énergétiques.
Après, on peut faire mumuse en parlant de capital et de répartition, c'est vrai qu'il y a un problème aggravant à ce niveau là, et une stupidité certaine des cercles dirigeants économiques ne saisissant pas la nature de la crise, l'excès de leur demande, dans une économie réelle de plus en plus faible, et leur inadaptation. Or depuis Darwin, on sait que les inadaptés, ça meurt.
En même temps, à l'heure actuelle, le salaire français n'est pas dix ou vingt fois celui d'un chinois. Le salarié chinois était d'ailleurs, nettement moins efficace, mais cette inefficacité était largement contrebalancée par les gisements charbonniers chinois.
Les pays qui se développent, le font aussi en exploitant leurs sources d'énergie ou en les créant. L'Ethiopie est un exemple éclatant : le barrage sur le Nil qui met le feu aux poudres avec l'Egypte est une exemple de cette soif d'énergie. Sans énergie, même avec des salaires 20 fois moins chers, le pays resterait un rien du tout.
Il faut deux paramètres pour qu'un pays soit exploitable : l'éducation, et des ressources énergétiques. Sans cela... Tout est du blabla...
La France du XVIII°siècle était largement plus industrialisée que le Royaume Uni. Seulement, l'avantage disparut très vite sans énergie... Et le vent venu de Grande Bretagne, sans ce paramètre tourna vite aussi, en blabla sans intérêt.
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