DIFFERENCE CULTURELLE...
6 Février 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
" Gael tverberg optimiste? Dans les commentaires de son site elle pense fatalement mourir (et ses contemporains) dans l'effondrement imminent et dit juste profiter de ses proches en attendant. Elle pense aussi que sans une intervention divine (celle qui a conçue les lois de la physique): the party is over. "
Gail Tverberg est optimiste, à mon avis, dans l'appréciation de la situation de certains pays. Ils ne sont pas à la veille de leur effondrement, ils sont en plein dedans.
Pour le reste, comme dirait Todd, il existe des différences culturelles fondamentales et majeures.
Un pilote russe a été abattu, il s'est fait sauter avec ceux qui le capturaient.
Ceux qui ont étudié la "grande guerre patriotique", savent que ce comportement chez les russes était courant.
Se faire sauter avec l'ennemi (Graffiti retrouvé à Brest Litovsk, actuellement au musée de la grande guerre patriotique : "ils arrivent, il me reste une grenade") ou les blessés qui attendaient que l'ennemi s'approche pour l'abattre au revolver, c'était aussi très courant.
En lui même le siège et la bataille de Brest Litovsk ("la forteresse héros"), la résistance soviétique acharnée, dans une situation stratégique totalement sans issue et sans espoir
Dans l'aviation, c'était le "bélier".
Tout cela se retrouve dans la production télévisuelle russe. L'infirmière qui pleure pour apitoyer les soldats allemands, tout en dégoupillant ses grenades (Les chasseurs) ou le bélier pour sauver sa camarade (les chasseurs, le dernier combat)...
Le traitre et l'ennemi, c'est celui qui essaie de sauver sa propre peau, sans tenir compte du groupe. Sont les héros, les prisonniers qui aident un pilote à s'évader (les bombardiers), pour prévenir les partisans qu'un groupe de faux partisans a été organisé, tout en sachant qu'à cause de cette évasion, 10 seront exécutés. Leur seule question est de savoir s'il rejoindra effectivement les partisans...
Les jihadistes eux, ont été couillonnés dans le cas du pilote russe. Les soldats allemands expérimentés savaient qu'on ne s'approchait pas d'un russe, même d'un cadavre. Certains, se minaient eux-mêmes avant de mourir.
Significatif aussi est le rôle d'Alexander Petcherski dans le cadre du soulèvement de Sobibor. Les prisonniers russes pensaient qu'au moins une partie d'entre eux survivraient, et cela leur suffit pour envisager l'avenir.
Prévoir le pire, c'est une chose, prendre la décision d'y laisser sa peau, ou tenter d'y survivre, c'est autre chose.
On appelle l'esprit de sacrifice, le fait de mourir pour que son groupe survive. Cela donne une force et un allant décisif.
Quand on accepte l'idée de la mort, d'avance, il est sûr que l'on ne s'en sortira pas...
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