TOUT LE MONDE N'A PAS LA CHANCE D'HABITER...
La poubelle ville du monde.
Prenez l'exemple, au Cap. Ils crèvent de soif, alors que Paris a vécu et une crue, et la remontée de la nappe phréatique.
Pourtant, le constat est très simple : il y a trop de monde, dans trop d'espaces construits, et trop de pompage de la nappe, comme au Cap, et pour Paris l'artificialisation du sol provoque des alternances de contraction/recharge de la nappe phréatique.
Marrant de voir des types capables de payer 10 000 euros le m2, pomper jours et nuits pour que leur cave, soi-disant devenue habitable ne soit qu'une "marina pieds dans l'eau", et pas une marina "jusqu'au thorax".
On va me dire que ce sont des victimes ? Oui, ils peuvent porter plainte contre leurs parents pour l'ablation du cerveau.
On parle d'un cinquième lac. Mais là aussi, ce ne sera qu'un pis aller. Une fuite en avant dans le déni. Donc, on assistera à la répartition des rôles : les inondés, contre ceux condamnés au Pastis sans eau.
" En attendant, une partie de la population du Cap vit encore dans le déni : selon ce que rapportaient les médias sud-africains la semaine dernière, seulement 39 % des citoyens se seraient conformés aux directives de rationnement de l’eau pendant la première quinzaine de janvier, conduisant les autorités à devancer la journée fatidique du 21 au 12 avril — c’est-à-dire le « jour zéro », celui où l’alimentation en eau sera coupée dans tous les robinets des résidences, des bureaux et des commerces, à l’exception des hôpitaux. Quatre millions de personnes devront alors aller chercher leurs 25 litres quotidiens dans l’un des 200 centres de distribution de l’État, une situation qui pourrait mal tourner, craignent à présent plusieurs résidents."
Là, il est sûr que l'indispensable douche quotidienne, avec 25 litres d'eau, risque de devenir la toilette de chat.
Il faut pas voir ça comme un problème. Il suffit de créer une milice pour surveiller les queues. ça fera énormément de créations d'emplois, pensez, 200 centres de distribution...
Il faudrait un nom qui claque, genre "NKVD", et choisir des mes qui tirent d'abord et réfléchissent ensuite. L'industrie du cercueil serait massivement favorable à la mesure, et on résoudrait le problème de l'étalement urbain :
"-Camarade, combien as tu abattu de fraudeurs aujourd'hui ?"
"- 4, camarade",
"-Tu sais bien que ton quota est de 5 par jour, il faudra que tu te rattrapes demain, sinon on sera obligé de faire un rapport au commissaire pour le sabotage des ordres."
"-Oui camarade, ce sera fait."
En plus, on enverrait la facture de la munition à la famille.
En même temps, pourquoi économiser ? Pour prolonger l'absurdité et l'agonie interminable ?
A Paris, on fait fait faire des rapports sur le manque de propreté évident à tous. Plus de 220 000 euros, pour 14 pages (ce doit être des pages en or), alors que le même rapport existait déjà. Sans doute fallait il arroser (ça tombe bien mal en ce moment), quelques copains.
Pour le prix, on aurait pu mettre quelques chômeurs au travail et nettoyer les rues.
Comme on me disait à mon époque en cours d'économie, il faut augmenter le budget nettoyage. C'est une évidence. Par exemple, en vidangeant les bureaux de la municipalité de tous leurs branleurs bien payés pour des tâches incertaines.
220 000 euros ont été dépensés, simplement pour se couvrir.
On voit la différence de génération. A.Madelin s'est fait escroqué de 600 000 euros. Et il a fallu un temps fou pour qu'il s'en aperçoive...
"une quinquagénaire aux "excellentes références", une "grande bourgeoise de Neuilly" à qui "on donnerait le bon dieu sans confession" "
Ben Voyons. On voit le sérieux du contrôle. On n'escroque que les gens qui veulent bien se faire escroquer.
On voit aussi le sérieux du ministre quand à sa politique. Prêt à gober n'importe quoi, pourvu que ce soit bien dit, et de bonne apparence... Même si ce ne sont que des couillonnades. Quand à se faire torpiller 600 000 euros, et mettre des années à s'en apercevoir, il faut que l'argent coule à flots...