LA REVUE DE P. JOVANOVIC...
Il y a des choses intéressantes et marrantes dans la revue à Pierrot.
"Certains élèvent des rats et les vendent comme viande pour le prix d'un steak. Au secours !!! "(Venezuela).
A Paris, la viande de rat pour le populaire est attestée au moins jusqu'au début du XX° siècle. Les attrapeurs de rats sont des gens de mauvaises vies, pour qui la vie humaine à moins de valeur qu'un rat bien luisant qu'ils piègent. Tous ne sont pas d'égales habileté. Cela entraine des jalousies...
Et, de plus de gens sont morts du manque de rat, plutôt que d'en avoir mangé. malgré la chasse effrénée pendant des siècles dans les catacombes et souterrains, d'ailleurs, ceux-ci n'ont jamais manqué.
Cela tombe bien, quand Paris crèvera la dalle, ils pourront se sustenter : il parait qu'ils en ont partout, plein les poches !
Cela rappellera le temps béni de la guerre de 1870-1871, ou les rats valaient de l'or, et où il fallait du piston pour avoir son chasseur de rat.
Il parait que la monnaie argentine ne vaut plus grand chose non plus. Il leur faudrait un président néo-libéral, qui fasse une "bonne politique". J'ai juste là ? Ah, ils en ont déjà un ???
Portrait de la misère argentine dans "L'Expansion" (en tout cas, c'est pas leur cerveau qui est en expansion)...
"Dans les quartiers cossus de l'est de Caracas, Corina Sosa vit dans une vaste demeure entourée d'oeuvres d'art et de personnel de maison à l'air affairé.
Pour cette femme agent immobilier et son mari avocat, la crise se traduit d'une autre façon: la famille à dû limiter les voyages et les sorties au restaurant. "
Les pôvres. Cela me fait penser à la rédaction qu'on demande à toto, dans le 16°; sujet, la pauvreté. Il commence ainsi : "Dans cette famille, tout le monde était pauvre, le père était pauvre, la mère, les enfants, le maitre d'hôtel, les bonnes, la cuisinière, le jardinier, le chauffeur..."
On a déjà vu ça chez une ministre, chez nous, devant se contenter d'un paquet de pâtes...
Et le délire continue :
""Avant, on pouvait réunir des amis à la maison, sortir manger, désormais, on s'en tient à acheter de quoi manger et payer les salaires (des employés). Avant, on économisait pour voyager, ce n'est plus le cas", confie-t-elle à l'AFP.
A l'extérieur, plusieurs 4X4 de la famille sont immobilisés, faute de pièces de rechanges, introuvables ou trop chères.
"Demander une bouteille de whisky dans un restaurant, c'est impossible" désormais, se lamente son fils Pedro, 28 ans, qui exerce également en tant qu'avocat. "
On voit que la conception de la pauvreté chez "l'Expansion", Pedro, et ses parents, est proche de celle de toto...
"Plusieurs 4X4", et ils ne trouvent pas de pièces, "trop chères"? Ils n'ont même pas l'idée de troquer des pièces détachées prises sur une voiture ? et en même temps, bien entendu, des 4X4...Plusieurs, bien entendu aussi. Pas particulièrement des pauvres. Et il ne faut pas qu'ils se fassent d'illusions. Il ne retrouveront jamais leur niveau de vie.
Le courrier d'un lecteur me disait qu'il ne croyait pas qu'il y ait lutte des classes. Mais qu'une classe (je préfère le titre de "Upper", à celle de "supérieure"), luttait contre les autres. Si elle peut le faire, c'est que les gouvernements ont brisés les moyens d'actions traditionnels des classes inférieures.
Il y a bien lutte des classes, et un jour, il y aura réveil, de classes, sinon endormies, du moins mises en muselières. Et quand on va trop loin dans les inégalités, il y a effondrement sans rémission.
Sans compter les comportements individuels. A La bataille de Coutras, voyant celle-ci perdue, le Duc Anne de Joyeuse promis une rançon royale à qui le capturerait. Un prolétaire trouva plus goûteux de lui loger une balle dans la tête. De toute façon, lui, n'en n'aurait pas vu la couleur.
Il s'est fait un p'tit plaisir en solitaire...
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