DEMONDIALISATION ET "RETOUR SUR INVESTISSEMENT"...
28 Juin 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie
Deux articles à mettre en parallèle, un sur la démondialisation en cours, de J. Sapir, l'autre sur le "retour sur investissement", des migrants.
Le commerce mondial, tant en valeur relative, qu'absolue, régresse. Les élections de Trump et le Brexit, n'impulse rien. Elles sont un constat, malgré le caca nerveux conjoint, du poivrot de service (la taxe sur le bourbon a du beaucoup lui coûter), et de M et M's.
Le degré d'ouverture, sans aucune mesures protectionnistes, régresse, et on comprend mieux les inquiétudes allemandes (qui exportent 50 % de leur pib), et canadiennes (75 % de son industrie travaille pour les USA).
Avec de tels taux d'ouvertures, ils pouvaient faire toutes les politiques internes d'ajustement, sans conséquence. La demande au Canada, était celle du voisin, dix fois plus gros.
De toute façon, il est clair qu'un déficit US variant de 500 à 800 milliards chaque année, est une chose intenable, et que le phénomène appelé "mondialisation", en Français, et "globalisation", n'existe pas sans ce déficit. Les sanctions chinoises contre les USA sont de la foutaise. Le déficit entre les 2 est de 300 milliards.
Pour le Mexique, c'est moins clair, les désavantages de l'ALENA, l'emportent sur ses avantages.
Son seul "avantage", ce sont les Maquiladoras, qui donnent un gros chiffre pour les importations et les exportations, contrebalancé largement, par la destruction de son agriculture, et de son industrie nationale.
Le G7 s'évapore, parce que son poids relatif baisse, alors que les taux d'ouvertures des économies baissent, sur toute la planète.
" La démondialisation s’avère donc une nécessité impérieuse, que ce soit pour sauver la démocratie et sauver ce qui peut encore l’être de nos sociétés. Le chaos produit par la mondialisation n’est pas seulement un effet, c’est aussi une forme de gouvernance, mais une gouvernance nécessairement élitaire et violente. "
Avec, bien entendu, le retour des belles âmes négrières, qui faisaient la traite, soi-disant par humanitarisme, en réalité, pour s'en mettre plein les poches.
On attend de l'immigration "un retour sur investissement", sous quelle forme ? De baisses des salaires...
«La migration est positive pour le gouvernement de destination, mais ce dernier doit faire un acompte, comme un investissement. Vous investissez au début, puis vous attendez que l’investissement ait un rendement.»
Pour le gouvernement ? Mais pour la population ? Non. Surtout, on voit l'ineptie du mouvement. Avec la réduction des disponibilités énergétiques en Europe, il n'y a pas besoin de migrants, mais en plus, la population déjà en place est largement sur-excédentaire.
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