FALAISE DE SENEQUE... ENIEME...
" je maintiens que Delamarche raconte n'importe quoi sur l'emploi aux US..
"not in labor force" concerne les plus de 16 ans...
et inclut,les étudiants ,les RETRAITES" les handicapés et les "autres"
les chiffres de 2014 publiés par le BLS etaient de:
87,419 millions "not in labor force" dont
16,309 millions d'handicapés,
38,530 millions de RETRAITES,
13.018 ,etudiants
13,511 "home responsabilities"
3,051 "other reason".
la note du BLS tres detaillée sur age et sexe :
people-who-are-not-in-the-labor-force-why-arent-they-working.pdf "
En réalité, le point de vue de Delamarche, et celui-ci sont sans doute vrais, en même temps.
Quand un marché de l'emploi dysfonctionne, il y a une double tendance, celle d'envoyer les gens en invalidités, ou pour les concernés à faire valoir leurs droits, comme ce fut le cas dans l'Angleterre Thatcherienne : 99 % des mineurs, se sont retrouvés sous ce statut. La mine, c'est très usant pour les corps. Pareil pour les étudiants, on prolonge les études quand il n'y a pas de marché de l'emploi. Les retraités, quand à eux, sont sans doute ceux des fonctions publiques, qu'on prie de se carapater, parce que l'âge de la retraite est beaucoup plus élevé. La retraite complète n'est pas possible à 62 ans, mais seulement à 67 pour le reste de la population.
Ce qui interpelle, c'est la "pente".
Il n'est pas inintéressant de constater les deux phénomènes parallèles ; la population occupée recule sévèrement, pendant que "Not in Labour force", après être resté quasi stable jusqu'au début des années 1990, entame une croissance d'abord mesurée, puis qui s'accélère notablement en particulier après 2010.
Cela correspond sans doute aussi, avec le taux de chômage publié par John William, d'après les modes de calcul US du début 1980.
Il s'agit simplement d'un mode de trucage de grande ampleur. Puisqu'on ne peut résoudre le problème du chômage, on ne compte simplement plus ceux-ci. L'ampleur du chômage féminin est d'ailleurs sujet à caution. Parce que la femme au foyer est considéré comme "normale", et relevant du "choix". Ce qui est, en elle même, une interprétation plus que spécieuse...
La réalité est celle d'un effondrement, et se situe entre Shadow stats, et le taux d'activité. soit entre 22 et 37 %. Dois je rappeler que la scolarité obligatoire a été prolongée au fur et à mesure que l'emploi se faisait plus difficile ? De même, l'argument "massue" du maintien du service militaire était de dégonfler le chômage.
C'est une marque éclatante de la falaise de Sénèque qui se dévoile ici. Le système pallie la carence économique par la propagande.
D'autres signes apparaissent d'ailleurs. En Italie, l'indépendance de façade est encore contrariée par l'appartenance à l'Union Européenne et à la centaine de bases militaires US, qui ceinturent le pays. En même temps, Ugo Bradi note la propension à brûler les forêts, par l'intermédiaire des granulés. Enfin, du moins, les forêts de résineux. Ici, c'est d'ailleurs pareil. Je note la propension à raser les résineux.
Mais cela a aussi ses limites. Sans énergie, on ne fait pas de granulés, ni transports de bois, et couper le bois à la tronçonneuse, c'est long. Le bois, n'a jamais été une énergie renouvelable. S'il repousse, il y a une propension extrême à le brûler au delà de ses limites de reconstitution.
Il faut noter l'extrême frugalité de la consommation de fer en France au XVIII° siècle : 30 000 tonnes, à peine plus d'un kilo par habitant. Et comme le disait Braudel, le manque dramatique de bois du monde musulman.
Je noterais aussi un autre élément, le schéma de Ponzi des entreprises qui fabriquent ces granulés de bois. Le surinvestissement est ici éclatant. Jamais on ne pourra rembourser les emprunts de ces équipements. Même en rasant tout.
Intrinsèquement, et contrairement à ce qu'on nous a dit, un état nation est plus résilient à l'effondrement qu'un empire. Sans doute parce qu'il est plus petit, et centré sur un cadre réaliste.
On voit d'ailleurs, qu'un empire résilient comme la Chine est souvent traversé de courants qui régulièrement le disloque, et qu'il ne se reforme souvent qu'avec moults peines et qu'avec le respect de certaines autonomies que le pouvoir central contrôle plus ou moins bien. Comme d'ailleurs, le cas russe. Il existe un large degré d'autonomie des autorités locales.
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