DE LA DEPENDANCE...
Les britanniques nous disent un article ont abandonné l'indépendance alimentaire dès 1780.
C'est faux. C'est l'économie de l'époque où l'indépendance alimentaire est la règle, seulement contrariée par les incidents climatiques -nombreux-, qui font l'économie européenne depuis plusieurs centaines d'années. Une année, une région est excédentaire, une autre, c'est l'autre. Mais d'une manière générale, à l'époque, les blés polonais, russes et américains sont déjà dans la danse, et ont été intégrés aux anciennes sources locales.
C'est bien après, vers 1850 que la dépendance devient criante, et surtout pendant la guerre civile US qu'elle devient abyssale, et conduira les britanniques à être très gentils avec l'union. Le roi blé à remplacé le roi coton en quelques années, avec le concours des canaux et des chemins de fer. Avant ceux-ci, le total restait marginal, même s'il pouvait être important.
A une époque, on apprenait les combats de prairial, l'histoire du "vengeur du peuple", coulé en protégeant un convoi de blé US, sans lequel la république eut sans doute péri.
La plus grosse dépendance calorique, au XVIII° est celui d'un fléau aujourd'hui quasiment disparu : l'alcool. On commerce beaucoup entre pays et l'alcool tient une place maitresse dans ce commerce et dans la contrebande. Pour réduire les volumes, on distille, ce qui donne les alcools fort prisés dans les ports et par les marins. Plus la quantité est réduite, plus la valeur est grande, et l'on distille même les distillats, ce qui donne des degrés d'alcool inimaginables de nos jours... Que l'on coupe ensuite. Mais, d'une manière générale, l'alcoolisme d'aujourd'hui est très "petit joueur", par rapport à celui du XVIII° siècle. On n'avait aucune idée de limites en matière de consommation.
Le Brexit, d'ailleurs, devient explosif, même si certaines affirmations sont ridicules et risibles. On parle de pénurie de médicaments en Grande Bretagne ? Comme si le brexit était la fin du commerce.
Dépendance des anciens à l'égard des aides sociales. A 40 ans, on est trop vieux pour travailler, et le recul généralisé de l'âge de la retraite crée un vide, où tombent beaucoup de gens. A l'image de la grande bretagne, beaucoup sont invalides.
Le métro futuriste a du plomb dans l'aile. D'ailleurs, rien que la taille des projets devrait alarmer ceux qui ont un cerveau... Visiblement, ils sont rares...
Il parait que le septennat macron est fini. Le pire, c'est que c'est un de ses fidèles soutiens qui le dit. Moralité, le socle de Macron se réduit à vive allure. Le plus étonnant étant encore ce qui lui reste en soutiens.
Un nombre étonnant de salariés jugent que ce qu'ils font est totalement inutile. Boulots de merde, dans des espaces de merde...
On en est réduit, pour protéger le monde d'avant, à l'excommunication. Les unions monétaires, d'ailleurs, se ramassent à la pelle... Pendant que se profile l'effondrement de l'euro. Et que l'idée même d'union est haïe.
Le plus important est là :

Un monde assis sur le pétrole, l'augmentation de la production pétrolière assise sur un seul pays, les USA, et aujourd'hui, sur un seul bassin, le permien.