MOI, JE TRAVERSE LA RUE...
... Et je trouve du travail chez Jules de chez Smith en face ? (Merci à G. Lagaffe). Propos du type qui n'en a jamais cherché, et qui ne sait pas ce que c'est...
La preuve, d'ailleurs, que le revenu n'est pas lié non plus à l'emploi : le quidam n'a jamais bossé non plus.
D'ailleurs, les boulot de merde, ça existe, et même 40 % des titulaires savent que ça ne sert à rien. Le plus emm..ielant, ce sont les autres, environ 25 %, qui ne le savent pas (que ce qu'ils font est au mieux inutile, au plus nuisible).
Quand à l'utilité économique profonde de la restauration, des hôtels, elle est voisine de zéro. Pour le bâtiment, ça se rapproche de ce niveau là, quand les besoins, sont, globalement satisfaits.
On veut supprimer 1800 emplois dans l'éducation nationale ? On peut en supprimer bien plus, en vérité. Le problème c'est qu'il y a une grosse différence entre les gens qui sont au front, qui se font emmerder systématiquement par ceux (nombreux et surnuméraires) qui n'y sont pas.
Le Michel Galabru incarnant l'instituteur allergique aux enfants n'est pas un cas isolé. On appelle ces mecs des conseillers péda, des inspecteurs (ça grouille), des tout ce que vous voudrez, enfin, en bref, des gens qui n'ont pas vu un enfant depuis des lustres qui donnent ou doivent donner des conseils, à ceux qui les voient tous les jours.
Il y a deux sortes d'officiers dans la guerre. Ceux qui disent suivez moi. Ceux qui disent en avant, en étant eux mêmes à l'arrière. Ce phénomène a été étudié dans l'armée US, pendant la campagne du Cambodge en 1970. C'était celui du fragging. Celui qui dit en avant pendant qu'il fonce à l'arrière avait une certaine tendance à se faire éclater la gueule à la grenade.
Sven Hassel dans ses romans parle aussi de la tendance des soldats du front à tuer les emmerdeurs. Pourtant, c'était dans l'armée allemande, et "le vieux", engueule les soldats à un moment, en leur disant d'arrêter de tuer leurs supérieurs (au moins ceux qu'ils peuvent pas piffrer), qu'ils vont finir par avoir des ennuis...
Le problème, à l'heure actuelle, c'est qu'on décime les troupes en gardant les états majors.
Sans compter, bien sûr, les plaies purulentes, toutes ces formations, réunions, qui ne servent à rien.
Je conseillerais donc à l'éducation nationale, de faire le ménage, d'arrêter d'entretenir des branleurs (dont certains croient travailler), et les renvoyer devant des classes, enfin, s'ils ne sont pas trop incompétents.
Ainsi, je ne savais pas que 6 millions d'emplois n'étaient pas pourvus, au minimum, et 12 au maximum...
D'ailleurs, le bilan est jugé globalement très négatif pour le président.
Pour ce qui est du reste, c'est assez bien résumé ainsi :
" La fragilité de ces opérations s’oriente vers une zone critique. Comme dans le cas du pétrole de schiste, elles dépendent en grande partie d’un petit tour de passe-passe financier malhonnête. Elles sont également menacées par l’éclatement de la globalisation et de ses 15 000 km de lignes d’approvisionnement, ce qui est maintenant en bonne voie. Préparez-vous à faire des affaires à une échelle beaucoup plus petite. "
Un monde "actuel" se termine, mais visiblement, le locataire de l'Elysée est trop niais pour s'en apercevoir ?
Pour répondre à un lecteur, sur le travail à donner en cas de régression, il ne faut pas le surestimer. On n'a toujours pas rattrapé le nombre de jours de congés qu'au moyen âge.