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EFFET D'ENTASSEMENT...

4 Octobre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie, #Economie

Il parait que ça coûte cher de se faire enterrer à Paris. Il existe une réponse simple : c'est se faire enterrer ailleurs, dans les villages où c'est une manne pour les finances locales et pour laquelle on ne vous fera pas la gueule pour vous donner une concession perpétuelle. A un coût tout à fait amical.
C'est l'effet d'entassement.
Quand je vous dit que le plus ruuuiiiinnneux, c'est pas de rouler dans la bagnole qui fait du 6 litres au 100, ce qui est dans le collimateur des écolos, c'est d'être entassé sur une ville de 12 millions d'habitants (je ne fais pas la différence -subtile- entre Paris et banlieue), qui dévore beaucoup d'énergie, et si la moyenne française de consommation est de 4 000 litres de pétrole (ou équivalent), à Paris, ce doit être 8 000... Parce qu'il n'y a pas que les consommations directes qui rentrent en ligne de compte.

Et les consommations indirectes sont souvent les plus lourdes.

Certains pensent que l'effondrement, en tant que tel n'aura pas lieu. Mais les infrastructures, même câblées, ça demande un entretien incessant, sous peine de péricliter irrémédiablement.

Quand à l'avenir, comme on dépend et du permien, et des gisements irakiens, on peut penser que l'effondrement sera soudain. Et que ce qui est fait depuis 10 ans, à savoir le déluge de dettes, vise à sauver le système, en réalité, à le prolonger un peu.

Sans sombrer dans le délire de certains qui voient les dettes à 6500 milliards d'euros en France. Les engagements hors bilan ne sont pas exigibles avant la date. Et sont contrebalancés par des entrées aux mêmes périodes. Ou par la planche à billet.

En outre, rien n'oblige à être con, et payer 10 000 euros le M2 bâti à Paris, mettre 20 % du PIB dans la médecine, alors qu'une médecine efficace, ça coûte dix fois moins cher.

Les pensions coûtent trop cher ? Oui, sans doute, mais alors, baissons les prix des dépenses contraintes. Là, je sens comme un trouble dans l'économie de marché libre et non faussée.

En outre, on n'est pas obligé de fonctionner dans le cadre de la monnaie dette. Ce qui à notre époque double quasiment tous les prix.

Le nominal monétaire est trop élevé. Et le substrat, le pétrole, trop court. C'est aussi simple que cela. Les uns ont trop pour s'adapter à la nouvelle norme de déficience de l'énergie et subir le sort commun. Le parallèle entre Paris/Versailles et le reste est plus que valable aujourd'hui.

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A
Je ne connais rien ou pas grand chose du système de retraite français.<br /> <br /> Si c'est un système par répartition comme je l'ai souvent lu. Le problème est simple, il est conceptuel.<br /> Il fallait faire des cotisations fixes (en %) et des bénéfices variables.<br /> <br /> Evidemment les politichiens ont préféré promettre le paradis pour tous sans envisager un retournement démographique. Je comprend la colère des retraités:"On nous a menti!"<br /> <br /> Et oui, bienvenu sur terre, les politiciens mentent, la fourmi survie à la cigale et deux garçons bien-élevés valent mieux qu'une caisse de retraite.
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L
Sur la destruction de la classe moyenne en OCDE.<br /> <br /> http://www.atlantico.fr/decryptage/disparition-classe-moyenne-amelioration-conditions-vie-employes-france-peripherique-categories-superieures-christophe-guilluy-3521667.html
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S
- Objection votre honneur pour les concessions mortuaires. En vécu, puisque famille large et multi-régionales, dans les bleds de campagne, les concessions ne sont plus que de 30 ans max. Et il faut justifier d'un bout de rattachement dans le cru du ou des défunts pour avoir l'autorisation. Même sur la région parisienne (à Pantin pour ne pas le citer), nous avions une concession dite perpétuelle pour les ancêtres bousillés de 14-18. A 99 ans après le début de ce perpétuel, nous avons été priés de la renouveler, une fois, et max pour 30 ans. Après, démerdum sie sich...<br /> <br /> - Pour nos dettes, le hors bilan ne se compte effectivement à l'échéance. Mais celle-ci n'arrive jamais (elle roule) puisque la plus grande partie d'icelles paient les retraites des fonctionnaires et quelques menues autres dépenses de fonctionnement de l'Etat. Elles ne peuvent donc qu'augmenter puisque on ne rembourse que les intérêts (et encore pas en totalité puisque on fait de la dette nouvelle pour en régler une partie) sans toucher au capital. Capital dépensé puisque ayant servi à faire du ponzi de retraite.<br /> Quant à notre dette en bilan, tout le monde économique et politique nous tartine avec le "on frise le 100% du PIB sans le dépasser". Alors que déjà le PIB est une invention pratique (la tendance de la croissance locale à montrer qu'on s'enrichit), un peu comme l'inflation "limitée" à 2% ou le "déficit" à 3%. Mais en sachant que l'Etat, au travers des impôts et taxes que tout le monde nous envie, ne rentre qu'environ 320 milliards de recettes tout en en dépensant 400 (vu qu'il se vote chaque année une baisse tendancielle de la surdépense de pas loin 80 milliards). Le tout pour un "PIB" annoncé de 2200 milliards. On est donc déjà pas loin des 700% de dette (2200 rapportés à 320). Alors si on y ajoute le hors bilan... Ne reste, pour nous comme pour les autres, que le jubilée, sinon c'est vraiment vraiment la m..de.
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W
oui sauf que il n'est absolument pas certains que les engagements hors bilan soient compensés par des rentrées au train ou vont les choses et que boucher les trous avec de la monnaie de singe créée ex-nihilo revient à vouloir arréter le vent avec une passoire
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